Je comprenais rien, certaines d'entre elle pleurait, j'ai regardé ma mère, son regard était vide.
Moi : maman c'est quoi ça ? * la voix tremblante *
Maman : benti ... * en pleurs *
Moi : maman c'est quoi ça? , c'est qui ? Sofiane ? ( j'avais bien compris que qqn était décédé)
Maman : Jedou ( mon grand père)
Moi : hein ... ?
Maman : allah y rahmo...
Je me suis jeté dans ses bras, voilà mon cœur une deuxième fois frappé par le peine et le souffrance de perdre un être chère.
A ce moment là j'étais loins d'imaginer que le pire restait à venir ... et que cette douleur ne se sera même pas un peu comparable à la douleur que j'allais ressentir par la suite... je vous en dit pas plus, mais sachez qu'encore aujourd'hui... au moment où je vous écrit cette chronique mon cœur est encore plein de blessures que je n'est pas réussi à soigner, rempli de cicatrices qui me ramène toujours ce passé difficile. Mais comme on dit, c'est le mektoub... rien n'arrive par hasard, tout est écrit.
Au moment où j'avais enfin réalisé que je venais de perdre mon jedou, mon cœur commençait à battre de plus en plus vite, ma tête tournait comme une toupille, je commencerai à voire flou .
Ma tente ( soeur de ma mère) : Sheryane ça va ?
J'entendais sa voix comme un eco, comme si on était dans une grotte, je sais pas si vous voyez de quelle son je veux parler.
Moi : * en pleurant calmement * oui, ça... ça va , ne t'inquiète pas pour .....
Et là, BIM ... gros blanc, je ne me souviens de rien.
J'ouvre doucement les yeux, mais mes paupières étaient lourdes. Le lutte encore une fois pour ouvrir les yeux et j'y arrive enfin. Mais j'étais pas à la maison, j'étais sur un lit d'hôpital. Je ne comprenais pas ce qui c'était passé. J'ai vue une infirmière à côté de moi en train de changer ma perfusion.
Moi : * avec une voix tremblante * excusez moi ...
Infirmière : Bonjour mademoiselle, vous vous êtes enfin réveillé, qu'elle bonne nouvelle.
Moi : comment ça « enfin » ?
Infirmière : ça fait 2 semaine que vous êtes dans un coma, rien de très grave mais nous attendions votre réveil.
Moi : je comprends rien ... comment je suis arrivé ici ? Et il s'est passé quoi ? Ou est ma famille ?
Infirmière : doucement mademoiselle, vous aurais toute les réponses à vos questions. Vous vous êtes évanouis suite à un choc émotionnel et votre tête a frappé très fort le sol lors de votre chute.
Moi : mais comment ça se fait que je me soit évanoui, ça ne m'arrive jamais...
Infirmière : il s'avère que votre corp était très faible, du moins c'est ce qui est ressorti lors des analyses, votre corp manquait de tout. Ainsi vous n'avez pas supporté le choque émotionnel et vous vous êtes évanouis.
Moi : hum ...., ma famille est là ?
Infirmière : oui ils sont dans la salle d'attente, je leur dit de vous rejoindre et dans quelques minute le médecin viendra vérifier votre état.
Moi : d'accord... merci
L'infirmière s'en va, j'étais sur mon lit d'hôpital, le regard vide, triste, le cœur lourd. J'ai donc passé deux semaines dans le coma alors que j'ai l'impression d'avoir simplement cligner des yeux. J'entends toquer à la porte et je vois ma mère et mes frères rentrer dans la chambre. Ma mère a directement versé des l'arme en me voyant dans cette état, puis elle s'est empressée de me serrer dans ses bras. Mes frères eux ne disait rien, ils se contentaient de me regarder avec un petit sourire de soulagement en coins de lèvres.
Maman : * en pleurant et me serrant des ses bras * benti ... tu m'a fait tellement peur , el hamduli'الله y'a Rabi tu m'a rendu ma fille, ma princesse... je pourrais pas vivre sans toi. Y'a allah merci...
Moi : t'inquiète pas maman je vais bien el hamduli'الله... vous allez bien vous ?
Maman : el hamduli'الله benti nous ça va, regarde plutôt ton état...
Moi : mais non c'est rien
Maman : Sheryane... à partir d'aujourd'hui je veux que tu pense à toi et que t'arrête de te mettre dans des états pour les autres. Jedou الله y rahmo, a eu une belle vie, une vie pieuse elle est juste retournée vers son créateur. Et ... et je sais que le fait que Sofiane soit encore dans le coma t'affecte bcp, mais on ne peut rien contre la volonté d'Allah, alors avance Sheryane...
Moi : hum ...
Mehdi : Sheryane ?
Moi : hum ...?
Mehdi : t'es trop moche mdr
Moi : tg
Mehdi : toi même
Moi : putin il me saoule ce gamin mdr
Mehdi : gamine toi même
Rayan: wé j'avoue gamine toi même, on est plus grand que toi
Maman : mdr , fermez vos geule les garçons ou je vous fait bouffer le sol de l'hôpital supplément coup de claquette en plastique. Elle est plus intelligente que vous deux réuni.
Moi : mdr merci maman je le savais que j'étais meilleur qu'eux
Rayan : tg tu dis n'importe quoi, je suis tarpin intelligent moi ...
Mehdi : wé moi aussi
Moi : * rire * vous vous foutez de ma geul, vous confondez Picasso et Émile Zola, vous faite à peine la différence entre une courgette et une carotte et tu me parle d'intelligence.
Rayan : a wé Picasso le pianiste ?
Mehdi : mais non t'es con c'est un écrivain
Maman : y'a Rabi j'ai fait quoi pour avoir des gamin con comme ça ...
On s'est tous mis à rire, enfin je riais, ça me faisait du bien 😌. Le médecin est entré, m'a expliqué ce que j'avais eu ( il m'a juste répété ce que m'avait dit l'infirmière) et m'a dit que je pourrais sortir dans une semaine le temps que je me rétablisse bien et qu'ils puissent faire quelque analyse, après ça ils s'en va .
Moi : maman ... ?
Maman : oui benti
Moi : je peux aller voir Sofiane ?
Elle ne m'a pas répondu tout de suite, elle a regardé un instant mes frères puis a re posé ses yeux sur moi .
Maman : benti ... pour ton bien ... on a décidé que t'allais pas le voir jusqu'à ce que tu soit complètement rétabli. C'est en partie à cause de ça que tu es dans cette état.
Moi : Mais ... maman c'est pas juste ! C'est pas à cause de ça !
Maman : désolé Sheryane c'est comme ça, tu doit penser à toi et ta santé.
Les larmes commençai a monté, j'ai lutté pour pas pleurer mais c'était plus fort que moi. Les larmes coulaient et mon cœur saignait.
Je vous passe mon séjour à l'hôpital, ma mère et mes frères venez me voir tout les jours, de temps en temps mes tentes venez mais elle ne m'on jamais vraiment aimé donc je pense qu'elle venait juste par respect pour ma mère. La mère de Sofiane est venue 3 fois elle aussi. Et puis c'est tout. Le médecin m'a dit qu'il me fallait du repos, que je devais manger pour prendre les médicaments qu'il m'avait prescrit. Dès que je suis rentré chez moi mes frères et m'a mère m'avait acheté quelque cadeau pour mon retour ça m'avait fait tellement plaisir. Puis pendant une semaine il ne s'est rien passé de ouff, j'étais presque tout les temps dans les bras de ma mère, on passait le temps en regardant des séries turc qui font bien pleurer ( pour pas changer 🙄 ) , mes frères faisait leur « affaire » mais ils étaient souvent à la maison donc on passait des petits moment ensemble, ça m'arrivais même de rire mais à chaque fois la peine et la tristesse me rattrapait. J'espérais juste qu'avec le temps mon cœur irait mieux.
Ça faisait maintenant deux mois que Sofiane était dans le coma, et moi ça faisait environ 2 semaine que j'étais sortie de mon coma aussi .
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Chronique de Sheryane : Jusqu'à ce que l'Jennah nous unisse.
AdventureJusqu'à ce que l'Jennah nous unisse, on ne s'aime pas le temps d'une vie. On se prépare seulement, à deux , pour l'éternité. Malgré un début compliqué, des déceptions, des trahisons, deux âme qui se sont aimé en الله finiront par ce retrouver si leu...