Chronique de Sheryane : Jusqu'à ce que l'Jennah nous unisse.

Chapitre 13

Et là il me dit que tout ça n'était que mensonge, qu'illusion ...
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J'ai vue que les garçons arrivé de loins j'ai vite séché mes larmes et me suit dirigé vers eux pendant que khalti Sonia ( mère de Sofiane ) et ma mère était dans sa chambre.

Mehdi : Sheryane me dit pas que t'a encore pleuré ?

Moi : non m'ai t'inquiète c'est des l'arme de soulagement... ( mytho)

Mehdi : a ok ...

Moi : tu peux m'amener à la maison je suis fatigué. J'veux dormir un peu.

Mehdi : vasi, tiens les clefs, j'arrive.

Je prend les clefs et m'installe dans la voiture, j'avais arrêté de pleurer, j'essayai de me faire une raison et me dire que finalement on s'aimait pas de la même manière, mais à son histoire de «  je me foutai de ta geul » j'y croyais pas, Sofiane c'est un 100% DZ et vu comment il est fière si il ne se serait pas un minimum attaché à moi il ne se serait pas livré comme ça, j'en suis sûr . Mehdi arrive dans la voiture et me dépose à la maison. Je monte et explose en sanglots dans ma chambre. Putin je sais même pas pk je me casse la tête avec qqn, avec qui je me suis attaché en 3 mois ( 1 mois quand mes frères étaient pas là et 2 mois quand il était dans le coma ). Vous savez parfois le temps de signifie rien, on peut éprouver plus de sentiments en vers une personne que l'on connaît depuis 1 mois qu'une personne que l'on connaît depuis 1 ans. Et vous savez pk ? Parce que parfois certaines âmes sont tellement belle que leur simple présence vous fait tout oublier, vous font vous sentir bien et cela dès le premier regard.

Ça faisait maintenant au moins une heure que je remettais tout en question. Je regardais nos photos, me rappelai des belle parole qu'il me disait , de l'état dans lequel j'étais lorsqu'il était dans le coma puis comme je vous l'ai dit plus haut seule le sommeil et là prière pouvait endormir ma souffrance et la douleur que je ressentais. Du coup j'ai fait mes ablution, je suis parti prier et sans même m'en rendre compte je me suis endormi sur mon tapis de prière jusqu'à ce que ma mère soit venu me réveiller.

Maman : * en me secouant * benti ça va ? Tu t'es endormi sur ton tapis de prière. Lève toi.

Moi : je m'en suis pas rendu compte, j'étais trop fatigué.

Maman : hum ... , allez vas dans ton lit il est 20h30, tu veux que je t'apporte qqc à manger ?

Moi : non merci j'ai pas faim je veux juste dormir.

Ma mère m'a délicatement aider à me lever et m'a posé sur mon lit en m'embrassant sur le front. J'avais les yeux fermés, elle devait pensé que je dormais et je l'ai entendu dire.

Maman : * en chuchotant * y'a benti, je ne te reconnais plus, tu est triste tout le temps, je sais que ton cœur souffre mais je n'arrive pas a savoir de quoi...

J'aurais tellement voulu lui dire que mon coeur saignait, que mon cœur souffrait d'amour... pour lui ...

Je l'ai senti me faire un bisou sur le front et quitter ma chambre. Ça me détruisait de l'intérieur de voir ma mère se poser des questions sur mon état, je m'en voulais énormément. J'ai finalement dormi quelques minutes après.

Le lendemain matin, je me lève les yeux gonflés, mes frères et ma mère était dans le salon .

Rayan et maman : Salem Sheryane ...

Moi : Aleykoum salem

Mehdi : Salem princesse

Moi : Salem mon prince

Rayan : et moi tu me dit pas mon prince ?

Moi : bah ... c'est parce que tu m'a pas dit ma princesse.

Rayan : ok maintenant je t'appelle tout le temps princesse comme ça tu dira que je suis ton prince.