Léo (corrigé)

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Léo

-J'ai la tête en vrac, parles moins fort Scott !

-Si tu n'avais pas autant bu hier soir, tu n'en serais pas là pauvre débile ! Grogna Scott vexé.

Gaby tenta de frapper mon meilleur ami sans pour autant l'atteindre. Cet idiot était en train de la bloquer en la maintenant à distance : une main sur son front, le bras tendu.

Celle-ci grogna en tentant de lui arracher la peau de son bras.

-Essaie toujours harpie, tu n'auras jamais le dessus sur moi ! Se moqua Scott.

-Connard de merde !

-C'est bon stop ! Grognai-je. On nous attend et je n'ai pas que ça à foutre !

Mon pote poussa Gaby contre le même arbre sur lequel elle s'adossait plus tôt et me suivit.

-T'es vraiment qu'une sale pute Scott !

Celui-ci lui répondit avec son majeur et soupira :

-Justement, on n'a rien à faire aujourd'hui, c'est notre jour de congé ! On devrait plutôt réfléchir à ce qu'on va devoir faire sans lui !

-C'est simple. Dis-je entre deux bouffées de nicotine. Il voulait que je reprenne le programme.

-Et c'est ce que tu veux toi ? Me demanda Gaby en agrippant ma veste.

Elle avait raison, je n'avais aucune envie de reprendre son poste. Devenir recruteur et entraîneur de jeunes orphelins m'enfermerait dans une routine. Et je détestais ça.

-Cette décision ne te revient pas de toute façon. Mon pote, tu n'es pas fait pour ça, tu es un homme de terrain, pas un entraineur chiant même si c'est une de tes qualités.

-On en reparlera plus tard.

Nous rejoignîmes le groupe de corbeau réuni autour de la tombe de David. Tous ces enfoirés travaillaient avec lui. Je travaillais avec lui. Il m'a tout appris.

Je n'avais que 13 ans quand il m'a sorti d'un Orphelinat en Allemagne. Aucune famille ne m'avait accepté. J'étais trop agité, trop en colère. Je ne tenais jamais en place.

Alors, je cassais des gueules. Je frappais jusqu'à ce que la vue du sang m'arrête ou quand je le je décidais. Comme mon père le faisait avec moi. Ma mère nous a abandonnés quand j'avais 5 ans, mon père me le reprochait en me tabassant dès qu'il me croisait. Alors, j'étais devenu aussi violent que lui, je n'ai connu que ça,

J'étais un monstre au visage d'ange, un atout pour l'Agence. J'y ai vécu toute mon adolescence jusqu'à ce que je m'installe sur Lyon avec mon pote Scott et mon amie Gabrielle. Gaby pour les intimes. Elle détestait son prénom, on n'a jamais su pourquoi.

Chaque membre de l'agence étaient des orphelins dont personne ne voulait. David avait crée cette agence en faisant de nous des Mercenaires bien énervés. Nous étions retrouvés tous les trois pour ne plus jamais nous quitter.

Tout autour de moi se mit à bouger. David était parti définitivement. Six pieds sous terre bientôt transformé en buffet à volonté par les vers.

-On t'attend dans la voiture mon pote.

Je ne répondis pas. Trop occupé à regarder les deux femmes enlacées près du tombeau de mon ancien mentor.

Hélène Rose et sa mère Victoire Rose.

La petite fille à papa. Son bien le plus précieux.

Un bien que devrait dorénavant protéger.

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Hey coucou mes petits canards!

Chapitre cours mais nous apprenons à connaître ce fameux costaud blond et ses deux acolytes.

Que pensez vous d'eux?

J'espère que ce deuxième chapitre vous a plut à bientôt les potos!

Protection (très) rapprochéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant