Léo
10 minutes avant l'explosion.
-Matteo est avec Hélène. Me dit la voix de Scott dans l'oreillette.
-Léo... Murmure Gaby.
Mais je ne l'écoutais pas. Ma douce Hélène était entre ses mains. Elles étaient posées sur son corps, son corps qui m'appartenait.
-Léo, s'il te plaît, ne fait rien de stupide. M'intima Gaby dans l'oreille.
-Il va falloir l'attirer ailleurs. Disait mon meilleur ami.
Mais je ne l'entendais pas. Cet enfoiré de traître lui parlait avec ce putain de sourire de merde. Je voulais le détruire. Puis sa main descendit plus bas sur son corps. Mon corps. Je me dégage de Gaby et entame la traversée de la foule quand une main se posa sur moi.
Putain.
-Tiens, tiens ! Mais qui avons-nous là ?
Alicia. Cette garce avait choisi son moment. Je me dégage, sa main retombe le long de son corps. Elle fait une moue faussement boudeuse.
-Oh, Léo, pas de ça entre nous !
-Alicia, il faut que tu me laisses passer.
-Tu ne me disais jamais non avant chéri.
Puis, elle pose ses lèvres sur les miennes. Je la repousse et vois mon Hélène passer à côté de nous, la tête haute. Elle se dirigeait vers la sortie. Je donne un ordre silencieux aux jumeaux qui hochèrent la tête avant de disparaitre à sa suite.
Je jette un regard noir à Alicia. Cette salope savait qu'Hélène nous regardait.
-Tu devrais t'éloigner de cette fille Léo, elle ne te mérite pas.
-Non, c'est moi qui ne la mérite pas.
J'abandonne cette peau de vache et m'engage à la poursuite de ma belle quand une explosion créa la panique générale. Les invités criaient et se bousculaient vers la sortie. Je prends mon arme dissimulée dans mon dos et tentais de me frayer un chemin vers Gaby qui s'était réfugiée derrière le bar.
-Scott!? Tu m'entends mon frère ?
-Ça va Léo, je suis toujours à l'étage. Quelqu'un a fait exploser l'escalier qui mène à l'étage. Me répond mon meilleur ami.
-Où est-elle ? Où est Hélène ?
-On l'a perdu de vue ! Me répond Lucas.
-Putain !
-Quelqu'un a essayé de détourner notre attention. Quelqu'un qui connaissait notre plan.
Scott avait raison.
-Alicia. Je crache en même temps que Gaby.
-Je pense qu'elle a essayé de détourner l'attention de Léo pour que Matteo puisse isoler Hélène. Devine Scott, la voix sombre.
-Léo, ils vont essayer de la tuer. Me dit Gaby paniquée.
-Scott, ils ne savent pas que tu es là-haut, essaie de retrouver Hélène. Lucas, Antoni, trouvez une autre entrée, il doit sûrement y en avoir une ! Gaby, tu viens avec moi !
Tous répondirent à l'affirmative quand des coups de feu résonnèrent. Je pris la main de ma meilleure amie et l'entraîne vers le tableau près de la cheminée. Il y avait une porte derrière ce tableau, elle menait certainement à l'étage. Je fais la courte échelle à Gaby qui arracha le tableau du mur.
Bingo. Elle ouvrit la porte qui donnait sur un escalier.
J'arrive ma belle.
Hélène
Je m'adosse contre le mur. L'escalier venait de s'effondrer devant moi. Je recule loin du bord et glisse jusqu'au sol.
Respire, expire. Réfléchis.
En cas de guet à pan, tu as en tout soixante secondes. Dix pour réfléchir à ta situation, vingt pour établir un plan d'action. Les trente prochaines secondes te serviront à agir.
La voix de mon père résonne dans ma tête. J'ouvre les yeux. Il y avait une porte cachée derrière un tableau au-dessus de la cheminée. C'était ma porte de sortie. Je me lève, enlève mes talons hauts et commence à courir.
Le château était vaste, mais la salle de réception tout près. Je tourne à droite. Au bout du couloir, deux hommes cagoulés et armés se figèrent à ma vue. J'eus le temps de me réfugier dans une pièce avant que leurs balles n'atteignent mon corps.
Je ferme les yeux, expire et respire. Ils étaient armés de Colt 1911 semi-automatique. Je devais m'en emparer.
Je déchire le bas de ma robe pour plus de facilité de mouvement et part me réfugier derrière la porte quand elle s'ouvrit. Les deux hommes armés entrèrent, leur arme pointée devant eux.
Je ferme la porte et frappe le premier avec une chaise. Il lâche son arme pendant que l'autre tente de me tuer en tirant sur moi. Je me protège avec le corps de son collègue et balance celui-ci sur son pote. Il tombe en arrière. Je saute à califourchon sur lui et le frappe jusqu'à temps qu'il lâche son arme. J'attrape celle-ci et lui tire une balle dans la tête.
Je pousse un cri de rage. Je m'étais juré de ne plus faire ça.
Je fouille les deux hommes et prends un couteau de chasse. Je garde le colt. Ils portaient des gilets pare-balles. Parfais. J'en enfile un et quitte la chambre.
D'autres hommes devaient sûrement me chercher. Les coups de feu les avaient certainement alertés, je devais rester sur mes gardes. Je tourne dans le couloir à droite. Si mes calculs étaient bons, la porte qui menait à la salle de réception était à cet étage.
Bingo. Quatre hommes débarquèrent de l'étage du dessus. Je tire avant qu'ils ne me remarquent. Quatre balles dans quatre têtes.
Alertés par les coups de feu, d'autres arrivèrent et tirèrent sur moi. Je me cache derrière une statue. Ils étaient trois. Je pouvais me les faire, mais l'un d'eux était un monstre de muscle.
Les balaises sont parfois les plus faibles. Il suffit juste de savoir où frapper.
Je me redresse, déterminée. Je regarde mon chargeur : il me reste deux balles.
Si je touche le colosse en premier, je pouvais facilement abattre les deux autres.
Armée de mon flingue et du couteau, je sors de ma cachette et cours vers mes trois adversaires. Je tire sur le premier qui s'effondre instantanément. Je rate le colosse. Je jette mon arme à terre et lance le couteau vers l'autre gringalet. Il s'effondre, l'arme blanche plantée dans sa boîte crânienne.
Il ne restait plus que monsieur muscle. Celui-ci me sourit, il n'avait pas tenté de tirer sur moi. Il savait qu'il pouvait m'écraser avec son seul poing. J'enlève mon gilet pare-balle.
-Petite chose inutile. Grogne-t-il en s'approchant de moi.
Je lui jette un sourire mauvais et lui balance mon pied dans les couilles. Il s'effondre à genoux en grognant.
-Et toi, tu restes un homme. Lui dis-je avant de prendre son arme et lui tirer une balle dans la tête.
-Putain de merde.
Je lâche mon flingue et pousse le corps du colosse avec mon pied. Scott me regardait, les yeux ronds. Léo débarque avec Gaby en courant vers moi puis se fige en me voyant entourée de corps morts.
-Merde.
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Coucou les loulous !!!!
Fin du chapitre on découvre une Hélène badass!
Merci à mon homme pour les armes à feu. Comme quoi les jeux vidéos peuvent servir 😂
Comment vont réagir ses nouveaux amis?
La suite au prochain chapitre !!!
Bisousss ❤️ Lille Marley ❤️

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Protection (très) rapprochée
Romance"-Il t'as touché. Je les tuerais tous. Tous ceux qui oseront lever les mains sur toi.'' Hélène Rose vient de perdre son père: David Black. Pour se rapprocher de lui elle était prête à tout, quitte à le suivre dans ses ''hobbies''. Seulement ses abse...