Tw: Violence, viol collectif
Hélène
On me sort violemment du sommeil. J'étais trempée et complètement gelée, allongée à même le sol. Mes poignets étaient attachés derrière mon dos. J'avais un bâillon qui m'empêchait de respirer correctement.
Je n'avais rien vu venir.
J'étais descendue passer un appel, car je ne captais rien du tout. Puis, tout était devenu sombre. Vu le mal de crâne que je me tapais, j'avais reçus un coup derrière la tête.
-La belle est réveillée.
La voix d'un homme me parvint aux oreilles. Je lève les yeux vers lui, mais je ne voyais rien. J'avais la vue brouillée. Je ne reconnaissais pas cette voix, enfin pas totalement. J'avais l'esprit entièrement embrouillé. Je n'avais aucune idée de l'heure, ni du jour qu'il était. Je ne savais pas non plus combien de temps, j'ai été inconsciente.
Je cligne les yeux pour mieux l'apercevoir. Il me frappe dans l'abdomen puis au visage. Je roule sur moi-même en gémissant de douleur. Ce n'était pas la première fois que l'ont m'avait frappé. J'avais le corps engourdi.
L'inconnu ricane puis me tire les cheveux pour me forcer à me mettre debout. Je n'y parviens pas. Il jure puis me soulève de force pour m'asseoir sur une chaise.
-Quelle feignasse. Bougonne-t-il. Je savais que tu n'étais pas dégourdie, mais là.
Il me connaissait ? J'avais l'impression de reconnaitre sa voix. Je ne sais pas, tout était confus, je me souvenais de rien.
-Tu as dormi trop longtemps ma jolie. Dit-il en allumant une lampe qu'il braque sur moi.
Puis, il quitte la pièce.
Je cligne violemment les yeux. Il voulait me forcer à rester éveillée. La torture par le manque de sommeil. Et surement par sous-alimentation, car j'avais l'estomac douloureux. Comme si je n'avais pas mangé depuis plusieurs jours.
Je ne sais pas combien de temps, il me laissa là, mais je ressentais comme un manque. Comme si un morceau de mémoire avait disparu. Mon père m'avait déjà laissé sans eau, sans sommeil, ni nourriture. Mais je n'avais jamais ressenti ce manque.
Puis la porte s'ouvre. Deux hommes s'approchent de moi, une seringue à la main et je compris.
Ils m'avaient droguée.
Assez longtemps pour que j'oublie certains épisodes de ma captivité. Je compris une fois de plus que ce n'était pas pour me torturer, car je ne ressentais aucune douleur telle qu'un membre coupé ou un ongle arraché. Par contre, j'étais extrêmement courbaturée. Ils m'avaient battue. Plusieurs fois.
-Le patron ne va pas tarder à arriver. Fit le premier, avec une chemise à carreaux.
-Il sera là que dans une heure, on a le temps. Répond l'autre avec sa casquette.
-La drogue ne fera pas effet tout de suite, elle pourrait se débattre.
-On la gardera attachée, ne fais pas chier.
Ma respiration se fait plus rapide. J'avais mal aux tripes, ce n'était pas la première fois qu'ils me faisaient ça. Et je n'en avais aucun souvenir ! J'avais envie de vomir. Ce qui se passait était irréel.
-Allez dépêche-toi ! J'ai envie de profiter avant qu'il ne débarque. Insiste la casquette.
Chemise à carreaux s'avance vers moi et m'injecte sa merde dans l'épaule. Je grimace.
J'avais les larmes qui me brûlaient les yeux. Je comprenais ce qui était en train de se passer. Je comprenais que ce n'était pas la première fois. Et que cette fois, j'allais tout ressentir, car sa drogue n'agirait pas tout de suite. Et ils étaient très pressés.
-Met toute la seringue ! S'énerve casquette.
-Je ne baise pas les cadavres !
Puis, il me détache de la chaise et me force à me lever. Je tente de me débattre. Casquette éclate de rire et frappe derrière mes genoux. Je m'effondre sur chemise qui ricane comme un demeuré.
Ils me font monter des escaliers, traverser une cuisine puis un salon pour me faire remonter des escaliers. Je tentais de mémoriser tout ce que je voyais avant que la drogue ne me l'arrache.
Nous traversâmes un couloir. La drogue commençait à engourdir mes jambes et mes bras. Mais j'avais encore toute ma tête. Ils m'emmenèrent au bout du couloir tapissé. C'était une vieille maison, surement un chalet. On était au milieu de nulle part. Aucune chance d'être retrouvé, ni tracé.
Nous entrâmes dans une chambre. Je gémis en tentant de mettre toute ma force dans mes mouvements, ce qui déclencha l'hilarité de mes geôliers. Je pleurais quand ils me jetèrent sur le lit. J'étais sur le ventre, complètement soumise à ces horribles porcs.
-Je passe le premier. Décida Casquette.
-Non, surement pas, je ne passe pas après toi !
-Je suis plus vieux que toi. Tiens là bien !
Je tentai de crier, mais le bâillon m'empêchait d'émettre le moindre son. Je ferme les yeux en serrant mes mains. Mes ongles se plantèrent dans mes paumes quand casquette se coucha sur moi. Chemise à carreaux me tenait les poignets en respirant bruyamment pendant que casquette faisait son affaire en me tirant les cheveux.
Je voulais mourir. Je ne souhaitais que ça.
-Putain quel cul ! S'exclame chemise à carreaux en gémissant contre mon cou.
Ils furent rejoints par deux de leurs collègues. Je ne sais pas combien de temps dura mon calvaire. Tout ce que je voulais, c'était partir et ne plus rien ressentir.
Une fois qu'ils eurent fini, ils me jetèrent dans ma geôle et entreprirent de me frapper. Le goût du sang imprégnait ma bouche et le bâillon. J'étais à la limite de m'étouffer. Un coup à mon visage me fit perdre connaissance.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Coucou! Fin du chapitre.
J'espère qu'il vous a plu même si le thème peut choquer.
Ne vous inquiétez pas sa vengeance sera à la hauteur.
Suite au prochain chapitre.
Bisous! Lilie <3
VOUS LISEZ
Protection (très) rapprochée
Romantik"-Il t'as touché. Je les tuerais tous. Tous ceux qui oseront lever les mains sur toi.'' Hélène Rose vient de perdre son père: David Black. Pour se rapprocher de lui elle était prête à tout, quitte à le suivre dans ses ''hobbies''. Seulement ses abse...