La roulette Russe

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Léo

Ce fils de pute avait touché ma belle. Quand elle s'est éloignée, mon cœur s'était arrêté. Elle m'avait complètement retourné comme une crêpe. Son petit baiser, son corps contre le mien juste pour me rassurer. Elle me rendait absolument fou !

Et ce gros enculé l'avait touché. Je l'ai vu la prendre sur ses genoux, la caresser. Putain, je voulais le tuer, je voulais lui arracher les yeux pour l'avoir désiré. Puis, elle a dansé pour lui. Une danse sexy, elle était tellement belle ! Mais ce n'était pas pour moi qu'elle dansait. C'était pour cette rafflure dégueulasse !

Puis un homme hurla qu'elle avait une arme.

-Oh, bébé. Je grogne en me précipitant vers l'escalier VIP.

-Dégages ! Cris le vigile en dégainant son arme.

Je le frappe à la tempe avec la crosse de mon arme. Il s'effondre comme une merde à mes pieds.

Je cours jusqu'à l'étage quand je vois un putain de gars se précipiter vers Hélène. Je tire. Il s'effondre à ses pieds.

Les clients du club commencèrent alors à crier et à se bousculer pour sortir du club. Richard allait surement me tuer pour avoir fait ça. Mais je m'en battais les couilles. Il s'agissait d'Hélène.

Hélène qui en quelques secondes avait déjà tué les quatre gorilles de Gérald et le maintenait en joue. Je donnerais n'importe quoi pour être à la place de ce gros enfoiré : entre ses cuisses.

Je m'approche et m'accroupis aux côtés de ma belle, le sourire triomphant aux lèvres.

-Elle est belle n'est-ce pas ? Je demande à Gérald en prenant une mèche des cheveux d'Hélène entre mes doigts. Regardes là bien, car c'est le dernier visage que tu verras si tu ne me dis pas où se trouve ton patron.

-Vas te faire foutre Kolder! Crache Gérald.

Hélène le frappe avec la crosse de son arme en lui pétant le nez. Il hurle et crache du sang sur elle. Mais elle ne bronche pas.

-Où est Matteo ?

-Je ne te dirais rien ! Ni à toi ! Ni à Richard ! Ni à ta sale pute !

Elle le frappe une fois de plus, cette fois à l'arcade. Il jure en tentant de se dégager de ses cuisses. Mais elle resserra sa prise.

-Je pourrais te briser les côtes rien qu'en pressant un peu plus. Crache-t-elle entre ses dents.

Elle ouvre le barillet du revolver de Gérald et enlève cinq balles sur les six. Puis, elle recharge l'arme avant de la pointer une nouvelle fois sur son front.

Putain cette femme était une vraie lionne.

-La vie ou la mort ? Elle lui demande la voix grave. Choisis bien.

-Je ne dirais rien, et tu ne tireras pas. Tu n'as pas assez de couille. S'esclaffe le gros enfoiré.

Hélène tire. Ses yeux s'agrandirent de stupéfaction.

-Ne sous estimes pas ma beauté, elle a surement plus de couilles que toi. Dis-je en tentant tant bien que mal de retenir l'excitation que me provoquait Hélène dans ma voix.

-Si je parle, il va me tuer. Me répond Gérald, la voix tremblante.

Hélène tire une fois de plus. Il cria en fermant les yeux.

-Putain ! S'exclame-t-il.

-Combien t'en reste-t-il mon cœur ? Je demande à Hélène.

-Trois mon chéri. Me répond-elle en me souriant tendrement.

-Trois chances Gérald, trois chances pour qu'une balle traverse ton crâne.

-Elle n'osera pas, vous avez besoin de moi pour savoir où se trouve Matteo !

Hélène tire.

-Plus que deux. Dit-elle. L'homme que Léo a touché n'est pas mort, je pourrais toujours l'interroger après toi.

Elle mentait bien sûr. Je ne ratais jamais ma cible. Mais je compris qu'elle usait tous ses moyens pour parvenir à lui faire perdre confiance.

-Ok c'est bon ! Je vous dirais tout, mais s'il te plaît ne tire pas !

Hélène lève le révolver en l'air, mais reste à califourchon sur lui.

-Il a acheté une villa dans le sud de Monaco.

-Il n'y a aucune trace de vente.

-Il l'a acheté cash à un dealeur assez influent. Personne n'est au courant. Répond Gérald comme si c'était évident.

-L'adresse ?

Il me donne l'adresse. J'espérais qu'il disait la vérité, sinon nous serions obligés de retourner à la case départ. Je me redresse et range mon arme dans ma ceinture. Hélène met le révolver de Gérald dans sa bouche, le mauvais regard.

-Tu n'as pas répondu à ma question sale porc : La vie ou la mort ?

-La vie ! Putain la vie ! Tenta de crier cet enfoiré malgré le canon qui l'empêchait de parler.

Hélène tire. Cette fois, une balle sors et lui explose la gorge.

-Mauvaise réponse connard. Murmure Hélène.

Elle se lève et jette le revolver sur le cadavre. Elle prend la sienne et la range dans son étui. Les éclaboussures de sang sur son corps lui donnaient un côté guerrière qui me donna la trique.

-Qu'est-ce qu'on fait d'eux ? Me demande-t-elle en tirant sur sa robe.

-Je vais appeler l'Organisation. S'ils ne sont pas déjà en route.

-Rentrons, j'ai besoin d'une douche.

Une heure plus tard, nous étions rentrés à l'hôtel. Hélène avait enfilé ma veste pour cacher un maximum les éclaboussures de sang. Une fois dans la chambre, elle s'était enfermée dans la salle de bain.

Je me suis éclipsé et me voilà au bar de l'hôtel, un verre de whisky devant moi.

Je voulais lui laisser de l'espace ou peut -être était-ce moi qui en avais besoin ? Alors pourquoi avais-je envie d'être avec elle en ce moment ? Quelque chose ce soir m'avait tordu les entrailles et serré le cur. C'était une sensation que je ne connaissais pas. Je n'avais pas de mot à mettre là-dessus. Tout ce que je savais, c'est que j'avais envie de lui sauter dessus. N'importe où. Qu'elle soit en robe sexy comme en pyjama Dumbo.

J'avais connu beaucoup de femmes. La plupart n'étaient que des robots façonnés par l'Agence. D'autres n'étaient que des greluches sans cervelles. Mais Hélène était différente. Elle avait gardé son humanité. Et elle m'attirait dangereusement.

Maintenant, j'avais le choix :

Soit, je monte dans cette chambre et se passe ce qu'il se passera.

Soit, je passe la nuit ici à me saouler la gueule.

-Fais chier putain. Je peste en buvant cul sec mon verre.

Je me lève. Je savais ce que je devais faire.

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Coucou et recoucou!

J'espère que ce chapitre vous a plu! En tout cas des sentiments naissent dans la poitrine de Léo, c'est trop mignon! Même s'il ne sais pas encore ce que c'est!

En tout cas j'espère qu'il vous a plu j'ai hâte de vous écrire la suite!

Rendez vous au prochain chapitre! Bisous!!!!! Lilie <3

Protection (très) rapprochéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant