''Ils ne te verrons pas venir''

2.7K 154 3
                                    

TGW Violence, boucherie

Hélène

Selon mes souvenirs, Matteo était arrivé dans la soirée. Il était revenu quelques heures après sa première visite. J'avais encore feint la demie conscience. Cela avait valu un incendie d'insulte envers ses deux hommes et des coups au visage pour moi. J'étais épuisée. J'ai dormi toute la journée et quand j'ouvris les yeux, le silence dans la maison m'indiqua qu'on était à la nuit tombée.

J'avais repris un peu de force après que l'un des porcs de Matteo m'a forcé à manger. Mais mon corps meurtri n'allait pas m'apporter grand-chose. Ma haine, ma colère, elle était mon moteur. Et je savais l'utiliser.

Je tends l'oreille. Je n'avais pas entendu de pas dans la cuisine depuis quelques heures. Mais des bruits sourds m'indiquaient que quelqu'un montait la garde dans le salon devant la télévision. Quand je me serai libéré, il me faudra environs deux minutes avant que mon gardien ne descende et donne l'alerte.

Je tente de me lever. La chaise ne pesait rien, c'était une vieille chaise de jardin en bois qui avait affronté tous les temps. Mes jambes tremblèrent sous mon poids. Je m'assieds et retente l'expérience. Retrouver un certain équilibre allait m'être d'une grande aide si je voulais sortir.

"Le jeûne est un carburant. Il faut toujours être à jeun avant une grande bataille."

J'espère que tu as raison papa.

Je réussis à retrouver mon équilibre après plusieurs tentatives. J'en aurais pleuré de soulagement.

Mais j'avais la haine, j'étais pleine d'amertume. Je voulais tuer, j'en rêvais depuis que j'avais retrouvé mes esprits. .

Je me lève, cours vers le mur en sautant les pieds en avant. J'atterris le dos sur la chaise qui se brisa sous mon poids. J'avale un cri de douleur en roulant sur le côté. Mais des pas résonnèrent au-dessus de ma tête.

Moins de deux minutes alors.

Je me lève et cours me réfugier en dessous de l'escalier. Le morceau de verre que j'avais balancé n'avait pas bougé. Je m'en saisis et attends.

La porte s'ouvre, des pas descendent à la hâte puis quelqu'un jure en voyant la chaise brisée. Il se tourne, mais n'eus pas le temps d'alerter ses camarades que mon morceau de verre lui trancha la gorge.

Il tombe sur les genoux en protégeant son cou avec ses mains. Mais le sang coulait abondamment. Je le regarde se vider de son sang avec une grande satisfaction malsaine.

J'arrive dans la cuisine. Elle était plongée dans le noir. Je me déplace sans faire de bruit, tous mes sens en alertes. Le salon était éclairé grâce à la télévision, le canapé était en désordre et la table pleine de papiers vides. Je reconnaissais chaque mur, chaque meuble, nous étions dans le chalet de mon père.

Ma rage me tordit les boyaux. Il allait me le payer. Je voulais qu'ils meurent tous. Je voulais qu'ils souffrent. Je monte à l'étage sur la pointe des pieds. Si je me souviens bien, l'une des marches, l'avant-dernière, grinçait. Je la passe en posant le pied sur la dernière marche.

Mon morceau de verre en main, j'avançais, les yeux fixés sur la porte du fond. Celle où ils m'avaient touchés au plus profond de mon âme. J'ouvre la porte et découvre chemise à carreaux allongés sur le dos, ronflant la bouche ouverte.

Je monte doucement sur le lit et m'assois à califourchon sur lui. Il ouvre les yeux et me regarde surpris. Je mets ma main sur sa bouche en lui intimant de se taire.

-Tu en redemandes ma belle, t'es-tu libéré juste pour moi ? Me demande-t-il, le ton rauque.

Je lui souris et enlève ma robe, ses sales mains se posent sur ma taille, mais je les saisis et les attaches avec ma robe. Il me sourit en ondulant les hanches. Je pose mes yeux sur la table de chevet où se trouvait ma culotte qu'il m'avait arraché la première fois. Je m'en saisis et la fourre dans sa bouche. Il grogne de plaisir. Je voulais lui vomir dessus.

J'ouvre sa saloperie de chemise à carreaux et sors mon morceau de verre. Son regard plein de désir changea du tout au tout. Il était terrorisé. Je pose le morceau de verre sur sa gorge et le fait glisser le long de son torse.

-Tu n'es qu'un sale porc et sais-tu ce qu'on fait aux sales porcs comme toi ?

Il gémit, les larmes inondant son visage. Je me délectais de sa terreur. Je ferme les yeux pour en profiter et plante le verre dans sa gorge. Son hurlement étouffé me procura un plaisir malsain. Je continue ma descente en l'éventrant entièrement. Son sang m'éclaboussa. Il gigota sous mes cuisses en hurlant et pleurant. Puis plus rien.

Je dénoue ses mains et enfile ma robe. Je pris son arme, posée sur sa table de chevet et sors de la chambre pour me diriger vers celle qui appartenait à mes parents. Elle était occupée par deux hommes qui dormaient, un dans le lit et l'autre dans un lit de camps. Je leur tire une balle chacun dans la tête.

Je sors pour continuer mon travail quand quatre autres personnes sortirent d'autres pièces. Je réussis à tuer deux hommes sur les quatre. L'un d'eux, qui était Matteo, tira, mais me rata de justesse. Je m'enferme dans une des chambres et cours vers l'armoire. Mon père cachait toujours son fusil au-dessus avec quelques cartouches. Je réussis à l'attraper en soupirant de soulagement quand deux mains m'attrapèrent par la taille pour me jeter sur le sol. L'homme de Matteo me frappa au visage et me maintient contre son torse. Je lui donne un coup de tête en arrière lui explosant le nez et le frappa au visage. Il grogne en s'effondrant sur le sol, avec son arme. Je m'en saisis et lui tire une balle dans la tête.

Je devais partir avant que Matteo ne débarque. Je cours vers la fenêtre quand celui -ci me choppa par derrière. Je pousse avec mes jambes contre le rebord de fenêtre et nous tombâmes sur le sol en se débattant à coup de poings.

Un coup de coude bien placé me donna le temps de me lever, d'attraper le fusil de mon père, mettre une cartouche et viser Matteo qui me visait avec son arme.

-Tu es bien la fille de ton père. Une sale garce. Pierrick voulait te tuer de ses propres mains, mais je ne vais pas me gêner pour le faire à sa place.

Je tire, mais la cartouche était morte. Je panique en lâchant mon arme et lève les mains en l'air.

-Petite merde, sale pute. Grogne Matteo.

-Ne tirez pas. Je lui dis quand je vois une forme reconnaissable apparue dans l'encadrement de la porte.

-Je ne vais pas me gêner chérie. S'esclaffe Matteo.

Son doigt pressa la détente, mais on fut plus rapide que lui. Une balle lui traversa le crâne. Il s'effondra sur le sol dans un bruit sourd.

Quand Léo rengaina son arme, je me laissai tomber à genoux en pleurant, mes mains cachant mon visage. Léo se laissa à son tour tomber devant moi et me prend dans ses bras.

-Je suis là bébé, c'est fini.

---------------------------------------------------------------------------------------------------

Coucou!!!! Fin du chapitre! J'ai adoré l'écrire!!!!

J'espère qu'il vous à plu autant qu'à moi!

Elle s'en est enfin sortie et Léo est arrivé à temps.

Rendez vous au prochain chapitre, demain ou lundi!

Gros bisous et bon Week end! Lilie <3

Protection (très) rapprochéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant