⚠TW Scène de torture. ⚠
Hélène
-Alors ma beauté ? Tu ne veux pas me dire où se trouve ton papa ?
Ma bouche était pâteuse. Je n'avais pas mangé depuis des jours, ni dormi. Ils m'en empêchaient. J'étais toujours attachée sur cette chaise inconfortable. Je peinais à ouvrir les yeux, mon visage était tuméfié à cause des coups que j'avais reçus.
-Allez ma belle, détends-toi un peu, Ming va s'occuper de toi.
Puis la douleur me submergea. Je hurle.
Léo se lavait les mains. L'homme assis en face de moi était en sang. Ses ongles avaient été arrachés, deux couteaux étaient plantés dans ses jambes, son visage était bouffi par les coups, mais il n'avait pas dit un seul mot. Seulement des râles et des cris d'agonie.
-Il n'y a rien à en tirer. Me chuchote Léo une fois que je l'ai rejoint. Cet enfoiré est coriace.
-On ne peut pas supporter la douleur, mais il est facile de se taire. Sauf si la douleur est telle que la seule solution est soit la mort, soit l'aveu.
Léo se sèche les mains, les sourcils froncés.
-Ton père t'as fait subir la torture ? Me demande-t-il.
-Pas toi ?
-Putain, Hélène
-Il voulait que je comprenne ce que je risquais si je n'étais pas vigilante.
-Ces cicatrices sur ton dos, c'est de là que ça vient ?
Je ne réponds pas. Léo jure et décide de passer sa colère sur le prisonnier en le frappant au visage.
-C'est à cause de merde comme toi qu'elle a subi tout ça connard !
Puis il frappe, encore et encore. Je lui retiens le bras, il allait tuer notre seule chance de retrouver les meurtriers de mon père.
-Léo, tu vas tuer cet homme et nous ne saurons jamais où se trouve Pierrick !
Il se dégage et part au fond de la pièce. Il était en colère, hors de contrôle. C'était un ours en cage.
Je vais me haïr après ce que je m'apprête à faire.
Je me mets à genoux devant le prisonnier qui ne bronchait toujours pas.
-Un jour, mon père a décidé que je devais comprendre que la vie était pleine de danger. Alors, il a organisé un faux kidnapping. Je me suis retrouvée dans la même situation que toi.
L'homme avait les yeux à demi fermés à cause des poings de Léo. Mais je savais que j'avais son attention. Alors, je continue.
-J'ai appris qu'il y avait différentes manières d'infliger la douleur. D'abord, il y a la simulation par la noyade. Cette sensation d'étouffement, le manque d'air, l'eau qui s'infiltre dans nos poumons... Puis, il y a l'amputation d'un doigt, une douleur qui pourrait s'avérer bénigne. Les fractures osseuses, la privation de sommeil, l'isolement... Mais mon père avait fait appel à Ming.
À ce nom, mon prisonnier se dandine sur sa chaise. Je me lève avec un sourire triomphant aux lèvres.
-Je vois que tu connais Ming? Très bien. Mais laisses moi t'expliquer en quoi consiste le Lingchi. Un petit récapitulatif ne fait jamais de mal n'est-ce pas ?
Je m'approche de la table et balaye les instruments de la main. Je prends un ciseau et m'approche de mon prisonnier qui tirait sur ses liens.
-Le Lingchi était une pratique très populaire, on l'appelait la mort par mille coupures. On la pratiquait sous la dynastie Ming du XIVᵉ siècle. J'explique en découpant son T-shirt à la verticale.
J'expose son dos nu bardé d'hématome puis pose mon ciseau pour m'emparer d'un scalpel. Je pose ma main sur son épaule et continue :
-Cette torture était réservée aux crimes les plus graves. Elle consistait à infliger méthodiquement des longues coupures sur une longue durée. Ils entaillaient et retiraient par fines tranches la peau, puis les muscles puis les organes. Le Lingchi et le dépeçage étaient des moyens très courants employés la plupart du temps sur des traitres. Et Ming adore les traitres. Mais je ne t'apprends rien pas vrai ?
Il ne répond pas, je tapote son épaule.
-Commençons alors.
Je plante le scalpel dans son omoplate et commence à entailler ma victime avec une telle précision que j'en eu la chair de poule. Celui-ci gémis, puis hurle quand je décolle doucement le premier lambeau de peau et le pose sur son bras.
-Ming prenait son rôle très à cœur. Il était capable te tenir ses victimes en vie jusqu'à atteindre leurs organes.
Je recommence à entailler la peau au niveau de la colonne vertébrale. Le prisonnier gémissait en tirant sur ses liens puis hurle une fois de plus quand j'arrache lentement son lambeau de peau avant de le déposer à côté du premier.
-Si tu veux que ça s'arrête, tu n'as qu'une seule chose à faire. Nous dire où se trouve Pierrick et Matteo et quels sont leur projet.
Je dépose le troisième lambeau sur son bras. Je frissonne, j'étais un monstre, un horrible monstre.
Il se passa deux minutes, le temps d'enlever deux lambeaux de peau avant que le prisonnier craque.
-En Allemagne ! Pierrick est en Allemagne ! Hurle-t-il en s'agitant sur sa chaise. Je vous en supplie, je dirai tout, mais arrêtez ça putain !
Je me redresse et pose le scalpel sur la table. Je n'entendais pas ce qu'il disait. Il parlait, Léo l'écoutait avec attention.
Je me dirige vers le lavabo et me lave les mains.
J'étais un monstre.
Une détonation retentit et je reviens au temps présent. Léo avait tué le prisonnier d'une balle dans la tête. Prise d'un haut-le- cœur, je me penche sur le lavabo et vomis toutes mes tripes.
Des mains vinrent me soutenir, car mes jambes ne me tenaient plus. Je vomissais et pleurais à chaude larme en agrippant les rebords de l'évier.
Je pleure toujours quand Léo m'entraine à l'extérieur, puis dans l'ascenseur. Il appuie sur le bouton d'arrêt d'urgence et me prend dans ses bras.
-Je suis un monstre.
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Tada!!! Coucou tout le monde!
Fin du chapitre, j'ai fais quelque recherche sur les tortures pratiquées autrefois j'en ai encore des frissons. En tout cas j'espère que vous avez aimé ce chapitre. On en saura plus dans le prochain, promis !!!
Gros bisous!!!!!!! ❤ Lilie ❤
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Protection (très) rapprochée
Romance"-Il t'as touché. Je les tuerais tous. Tous ceux qui oseront lever les mains sur toi.'' Hélène Rose vient de perdre son père: David Black. Pour se rapprocher de lui elle était prête à tout, quitte à le suivre dans ses ''hobbies''. Seulement ses abse...