Ses mots me touchent et je ne lui en tiens pas rigueur plus longtemps. Je lui explique que je l'avais très mal pris et qu'elle avait un peu gâcher notre soirée mais que tant qu'elle reconnaît ses tords. On continue un peu à parler quand je reçois un appel de mon père.
- attend deuspi Yasmina !
Je répond à mon père et la c'est le choque !
- attend papa ! Tu vas trop vite la répète.
Papa - elle s'est réveillé Kenya, vient vite à l'hôpital !
- Quoi ? Déjà ? Mais c'est normal ? T'es sur papa ?
Papa - KENYA ! Vient !Il raccroche aussitôt. Je m'excuse auprès de Yasmina, je suis dans tous mes états. Elle propose gentiment de me déposer à l'hôpital. Dans la voiture, je tremble d'angoisse, Je suis tellement préoccupé par ce qui se passe que je ne sais même pas comment la remercier de m'emmener à l'hôpital. Elle me sourit gentiment et me dit que tout ira bien.
Sur place je retrouve mon père ainsi que ma soeur, mon frère, ma tante et mes cousines Khady et Djena. Tout le monde est très anxieux, personne ne parle. Je me dirige directement vers mon père afin de savoir comment va ma mère.
- alors papa ?
Papa - le médecin est avec elle on attend qu'il revienne.Nous attendons tous, silencieux, espérant que le médecin nous donnera de bonnes nouvelles. Je suis assise, perdu dans mes pensées, quand le médecin finit par arriver.
Médecin - alors, je vous confirme qu'elle est bien sortie du coma, cependant nous avons dû la mettre sous sédatif car la douleur était encore très présente. Elle devrait se rétablir avec du temps et du repos.
Nous sommes soulagés d'apprendre que son pronostic vital n'est plus engagé, mais nous savons que cela va être une période difficile pour elle. Nous restons là, tous ensemble, en silence, priant pour que ma mère se rétablisse rapidement. Finalement, le médecin nous autorise à la voir, et nous entrons tous dans sa chambre. Elle est allongée là, inconsciente, mais je suis rassuré de la voir vivante. Je m'approche d'elle les larmes aux yeux et lui prends la main.
- Maman, c'est moi, Kenya. Je suis là avec papa et toute la famille. Tout ira bien, maman. Tu es forte, tu vas t'en remettre.
Mon père est émue aux larmes mais se retiens de pleurer, sinon c'est sûr que nous allons tous le suivre.
Nous restons tous un petit moment, puis ma tante et mes cousines s'en vont. Vers 19h avec Jade et Noam nous rentrons, mon père lui va rester encore un petit moment. Il est atteint, affaibli, en manque de sommeil mais ne veut pas rentrer. Il compte rester jusqu'à la fin des visites et revenir à la première heure demain. Ils ne l'ont pas autorisé à passer la nuit cette fois ci. Il était furieux mais c'est comme ça on y peut rien.
Arrivé à la maison je m'écroule sur mon canapé, morte de fatigue. J'ai besoin d'une bonne douche pour évacuer tout le stress que j'ai en moi. Alors que je me détends sous la douche, je sens mon téléphone vibrer sur le bord du lavabo. Je n'y fait pas attention et continue à me relaxer sous une eaux pratiquement bouillante.
....
Je me pose sur mon tél et regarde mes notifs, je vois un sms d'Ahmed.
« Salut Kenya tu vas bien ? Yasmina m'a expliqué pour ta mère, j'espère que ça ira et qu'elle s'en sortira in sha Allah »
Je lui répond aussi tôt :
« Merci Ahmed ça me fait plaisir, ça va pas trop mais on essaye de garder le moral »
Je réponds aux autres messages de mes proches. Ma tante Diem-lê, la sœur à ma mère m'explique qu'elle est coincé au boulot et qu'elle ne viendra que demain finalement. Son sms date d'hier soir... tellement j'ai pas la tête à mon téléphone. Dans la foulée je reçois un autre sms d'Ahmed me demandant si je suis chez moi, ce à quoi je réponds par l'affirmative.
Après une bonne dizaine de minutes sur mon portable à répondre à tous je descend à la cuisine, mon endroit préféré. Je commence à faire à manger quand mon téléphone sonne.
- allo ?
Ahmed - ouais, sort deux minutes !
- heun ?
Ahmed - je suis devant chez toi, vient !Je raccroche et ouvre la porte. Il est dans sa voiture garé devant la maison. Je lui fait signe de venir, il veut pas trop mais fini par venir. On est en plein mois de décembre je préfère rester au chaud et puis j'ai un plat sur le feu. Avant d'entré il me demande si je suis seule, je lui répond que je suis avec ma soeur et mon frère. Il me suis à la cuisine et s'installe au comptoir.
Ahmed - ça sent grave bon, tu prépare quoi ?
- riz sauté Thaï au bœuf,
Ahmed - ah ouais lourd, tu dead ca !
- ta mangé ?
Ahmed - même pas, je rentrais là et comme il me faisait passer par la bah me voilà. Ça va toi ?
- oui oui t'inquiète
Ahmed - justement je m'inquiétais un peu
- ah bon ?
Ahmed - mdrr commence pas tu sais très bien, nan mais plus sérieusement.
- franchement.. c'est dur!Je me met à pleurer d'un coup et à tout lui raconter. Il fini par me prendre dans ses bras pour que je me calme. Il a tellement changer physiquement en 1 mois et demi que je sens ses muscle des bras se contracter autour de moi, j'entends son cœur battre, il bat tellement vite. Que dire de son parfum, une odeur agréable qui me donne envie d'y rester encore longtemps dans ses bras. Il me rassure comme il peut, me fait sourire et m'aide à finir de faire à manger.
Il est là, assis en face de moi. On discute un peu, mais il y a une tension palpable entre nous. Je la sens m'envahir petit à petit.
- Ahmed !
Ahmed - ouais ?
- qu'est qu'on est tout les deux ?
Ahmed - je te retourne la question !Une poussé d'adrénaline m'envahit, je fais le tour du comptoir et me retrouve face à lui. Ni une ni deux j'attrape son visage et l'embrasse tendrement. Il ne met pas longtemps à répondre à mon baiser et me rapproche de lui. Ce baiser fait redescendre toute la tension que j'avais en moi, j'avais besoin de le faire afin d'avoir réponse à ma question.
Je me détache de lui et m'excuse, il me reproche de nouveau de lui et me fait un smack.
Ahmed - ça répond à ta question ?
......
A suivre...
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Des Kilos De Drames.
Romance"Dans la vie, on n'a pas toujours une fin heureuse à la "ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants". La vie n'est pas toujours rose et bien souvent beaucoup n'ont pas de happy ending. Ce cas-là, c'est le mien. Depuis ma naissance, je n'ai jamai...