Des Kilos De Drames.

41.

- t'es vraiment qu'une sombre merde Yann, regarde toi, t'es que l'ombre de toi même. Tu vie dans le passé. C'est bon passe à autre chose, arrête de faire une fixette sur moi, sur ma vie !
Yann - on peu en dire de même de ton père qui utilise la faiblesse d'une femme pour abuser d'elle et la jeter comme une « sombre merde »
- pardon !
Yann - oui ta très bien entendu, tu savais pas que tu étais la fille d'un sale pointeur
Ahmed - nan mais tu déraille complètement, vas-y on taille
- non attend,
Yann - oui attend Ahmed, tu veux pas savoir quel genre de beau père tu va avoir. Le genre a draguer des petites de 19 ans instable mentalement. Tout faire pour les mettre dans sont lit, coucher avec, pas une fois hein, mais à plusieurs reprise jusqu'à lui faire un gosse et la faire avorter de force. L'utiliser comme une vielle chaussette et la tèje comme du n'importe quoi.
- tu raconte que de la merde ! Purée mais Yann arrête c'est bon, tu vas beaucoup trop loin, c'est pas parce que t'es flic que tu peux te permettre de diffamé quelqu'un de la sorte.
Ahmed - ouais ça y est on ta rodav.
Yann - mdrrrrrr tu parles de la dernière fois la, je t'ai fait arrêter parce que tu me mettais trop de batons dans les roues. Et comme par hasard qui était avec toi ce jour la ! Mlle Lee-Bamba. Bref je suis pas flic. Ah et au fait, toi et moi ? Ca voulait absolument rien dire pour moi hein, eh je voulais juste passer par toi pour me venger. Te faire ce que ton père a fait à ma sœur et te tèje par la suite. Putain mais ta été dur, je pensais que j'allais pouvoir te faire facilement du sale dans le lit la bas. Te prendre dans tous les sens quitte à te mettre en cloque puis te tej au pied de ton père, merde je pensais que tu était ce genre de salope vu comment t'es accessible. J'aurais pu te prendre de force mais vasy je suis pas un violeur comme ton père. Malgres tout t'es archi bonne Kenya je vais peut être songer a te prendre de force en vrai...

Il ne finis même pas sa phrase qu'il se retrouve au sol, l'arcade ouverte

Ahmed - SALE FILS DE PUTE REPETE CE QUE TU VIENS DE DIRE

Yann est au sol, mort de rire tel un fou. Ahmed continue a se défoulé sur lui mais le mec reste impassible et se laisse faire. 

Ahmed - on y vas
Yann - eh Kenya, je suis pas arrivé au bout de mon plan mais ce qu'il se passe est jouissif. Tout ton monde va s'écouler. T'auras même pas le temps de profiter de ce vieux mec que tu devra l'enterrer...

Mes larmes commencent à monter, mais je fait tous pour les retenir. Ça y est j'en ai marre de toujours pleurer, de me mettre dans des états pas possible. J'avance avec Ahmed jusque ma voiture que j'avais garé au bout de la rue. Il monte avec moi, on reste cinq bonnes minutes comme ça, silencieux. Il se décide enfin à me parler et à me rassurer, mais ce qu'il ne sait pas c'est que je pense que Yann ne mens pas. Si mon père a réussi à vivre une double vie avec une autres famille sous le nez de ma mère c'est qu'il est capable d'avoir eu d'autres relations. Il me prend dans ses bras et me laisse rentrer. Je n'ai pas pleuré mais j'ai grave le cœur serré, j ai la haine au corps. À cet instant précis mon père me dégoûte au plus au point.

Je franchis à peine le pas de la porte que je me fait agresser par mon père. Il m'embrouille de malade mentale. Jade essaye de prendre mon parti sans trop savoir ce qu'il en est vu qu'elle n'était pas là ce matin !

Papa - t'es avec ce type ?
Maman - mais je croyais que c'était finis entre vous ?
Papa - ah donc tu faisait la timp avec ce vieux mec sous mes yeux !

Je regarde mon père choquée ! Il a pas l'air de se rendre compte de ce qu'il vient de dire, fin je l'espère ?

- papa...
Papa - t'a très bien entendu !
- et toi tu dit rien ?

Ma mère est la silencieuse, je ne la reconnais pas du tout pour vous dire. C'est pas la Maï-Lan que je connais. Caractériel, limite féministe, elle reste planté là.

Maman - Ali, mesure t'es mots
- non mais j'y crois pas, c'est tout ce que tu trouve à dire alors que ton mari me traite de pute !
Maman - nan mais comprend le, les mots on dépassé sa pensée il...
- Waw maman, MAIS C'EST UNE PUTAIN DE BLAGUE, TU LE DÉFEND ALORS QUE LUI IL TE TROMPE DANS TOUS LES SENS AVEC DES PETITES DE 19 ans

Dans la seconde qui suis je me retrouve au sol, la tête la première sur la table basse. C'est la première fois que mon père me gifle de la sorte. J'ai la joue en feu mais surtout l'arcade sourcilière qui saigne à flot. Je suis tellement choquée de ce qu'il vient de se passé. Noham, qui s'était enfermé dans la chambre quand ça a commencé à crier est venu en courant.

Maman - ALI
Papa - quoi Ali, ELLE A TROP PRIS LA CONFIANCE CELLE LA, EH T'ES MANIERE DE GWER C'EST PAS CHEZ MOI. SORT, DÉGAGE.

Mon père m'attrape, et me fait sortir de force de la maison, ma mère lui cris de me laisser mais il veut rien entendre. Ma sœur intervient et me fait sortir pendant que mes parents s'embrouillent fortement. Elle me fait monter dans ma voiture et me dit qu'elle revient. 10 Minutes plus tard, elle revient. Elle me met un gros bandage au dessus de l'œil pour calmer le saignement. On roule jusqu'à ce que je me rende compte que nous sommes à l'hôpital, on y reste un bon bout de temps avant ma prise en charge....

Jade - on fait quoi ?
- toi tu rentre moi je vais me débrouiller
Jade - nan je vais pas te laisser toute seule, je te dépose chez Haby ?
- Non, avec sa grossesse je veux pas être un poids supplémentaire, et depuis le viol entre sa mère et moi c'est grave froid
Jade - bah chez Bintou ? tu t'es grave rapproché d'elle ces temps ci
- oui c'est vrai mais, je connais pas sa miff donc je me vois pas squatter chez elle.

Elle démarre et décide de la déposer chez Ahmed, j'ai pas trop envie mais elle me force à lui donner l'adresse. J'ai pas envie d'y aller car il a assez de problème comme ça, j'ai pas envie de lui imposer les miens. Depuis qu'on ce connais je traîne emmerde sur emmerde. J'ai peur qu'il finisse par en avoir marre et se lasse, pire même qu'il prenne la fuite. Arrivé, Jade gare la voiture juste devant l'immeuble, le temps que sont chauffeur arrive on papote un peu et je lui explique la journée de merde. Elle est tellement énervé contre mon père, ça ne l'étonnerais pas que tout soit vrai...

.....

Je monte chez Ahmed, avec une petite boule au ventre. je sonne, un mec vient m'ouvrir, un blanc... Je fais deux pas en arrière pour m'assurer que je soit au bon étage... c'est bien ici je ne suis pas folle.

- euuuh Ahmed est là ?
... - oui attend !

Il part en criant son prénom, quelques seconde plus tard il apparaît dans l'encadrement de la porte d'entrée... il me regarde...

Ahmed - ton père ?

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À suivre