Point de vue D'Ahmed
Je me réveille dans le lit de Kenya, laisse tomber, on a tellement parlé que je me suis endormi ici. Elle n'est pas dans le lit, elle a sûrement dormi ailleurs. Je m'habille vite fait, passe de l'eau sur mon visage et descends. Je la vois avec sa pote dans la cuisine qui me regarde du coin de l'œil. Perso, je m'en fous, il ne s'est rien passé, mais vas-y, je ne veux pas qu'on lui fasse une réputation. Je me pose vite fait et Ismael arrive. Il me demande ce que je fous ici et se prend un peu la tête avec sa cousine.
Ismael - Viens voir deux secondes !On s'éloigne dans le jardin...Ismael - Frère, tu fais quoi à cette heure-ci, ici !- Je te cherchais wesh ! Quand je t'ai appelé hier, tu ne répondais pas. J'ai appris un truc sur Yann.Ismael - J'ai perdu mon tel ! Je suis au courant pour ce fils de pute. Je ne sais pas où il se cache, mais je vais lui faire du sale ! Mais il y a un truc entre Kenya et toi ?- Pourquoi ?Ismael - Non, mais dis-moi, igo !- Y a rien wesh.Ismael - T'es sûr ?- Wesh, il y a quoi ?Ismael - Elle était à ton anniv, j'ai vu les photos.- Oui, et ? Parle français cousin, t'es là, tu fais des sous-entendus !Ismael - Au calme ! Juste sois honnête avec elle. Je la connais ma cousine, Yann, elle le kiffe bien, mais toi, c'est autre chose...- Il y a rien, t'inquiète !Ismael - Au calme !
Je décide de bouger en même temps qu'Ismael. Je monte récupérer des trucs que j'avais oubliés dans la chambre. Kenya me bloque et veut absolument savoir ce qu'on s'est dit. Je coupe court à la conversation et me taille.Sur le trajet, je dissuade Ismael de faire une connerie sous la colère. Il pourrait fortement le regretter et surtout, ça peut se retourner contre lui. Je rentre chez moi, je me pose au salon avec Yasmina et Houria, la petite dernière.
- Genre, vous êtes déjà debout ?Houria - Ouais !!Yasmina - T'as dormi où ?- J'étais avec Kenya !Yasmina - Ah, c'est bon, c'est officiel ?- Hein ?Yasmina - Bah vous deux !!- Wesh ! Arrête, ma gueule !Yasmina - Franchement, je vous comprends pas, c'est une évidence vous deux. Tout le monde le voit sauf vous, c'est incroyable quand même !- Mais qu'est-ce que tu racontes toi !?Yasmina - Juste à la façon dont vous vous regardez, c'est clair et net. Les regards ne trompent pas, et votre non-verbal aussi, olala. Arrêtez de vous voiler la face, j'ai eu un coup de cœur pour Kenya et crois-moi, elle est faite pour toi.
Je la laisse dans ses délires, et je vais me poser dans ma chambre. Elle va loin par moment Yasmina, mais on va pas se mentir, elle n'a pas tort. La première fois qu'on s'est croisés, Kenya et moi, sincèrement, je ne l'ai pas regardée en tant que meuf/femme, mais en potentiel balance vu ce qu'elle avait fait. Petit à petit, je l'ai vraiment regardée, et pour vous dire, elle me faisait de l'effet de fou, mais Yann m'a freiné, et elle aussi. Bref, je m'endors, je suis réveillé par mon téléphone qui n'arrête pas de vibrer. C'est Landrys, je ne calcule pas tellement et essaie de me rendormir, mais il insiste vraiment...
- Wesh gros, il y a quoi ?
Landrys - Depuis, je t'appelle, t'es où là ?- Il y a quoi ?
Landrys - Ramène-toi chez moi, c'est chaud !
- Wesh, il y a quoi frère, depuis je te demande, tu passes par quatre chemins.
Landrys - C'est Kenya, je crois qu'elle s'est fait agresser !!
- Comment ça ?
Landrys - vient seulement, tu parles trop !Je me lève en sursaut, je passe à la salle de bain, mets un peu d'eau sur mon visage, me brosse les dents en deux temps trois mouvements et descends ! Je mets ma main à couper que c'est l'autre enfoiré de Yann, c'est sûr ! Arrivé chez Landrys, il m'emmène direct vers elle.
Landrys - J'ai bombardé Ismael, mais rien. Il vaut mieux qu'on aille aux urgences. Ça fait un moment qu'elle est inconsciente.
- Putain !!
Landrys - Vas-y, on la ramène !- Non ! Attends, je reviens !
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Des Kilos De Drames.
Romance"Dans la vie, on n'a pas toujours une fin heureuse à la "ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants". La vie n'est pas toujours rose et bien souvent beaucoup n'ont pas de happy ending. Ce cas-là, c'est le mien. Depuis ma naissance, je n'ai jamai...