2. The elevator

1.3K 85 126
                                    

Hello ! Nouveau chapitre du jour avant que je remette à l'écriture du tome 3 jusqu'à la fin de la semaine. J'espère que ce second chapitre vous plaira comme le premier :)
Enjoy ♥️

Playlist :
Replay - Iaz
Shawn Mendes - Mercy
Why don't we - 8 letters

Léna

Dimanche. Jour de course au circuit des Amériques à Austin. Je râle tout en éteignant mon réveil. Alix dort toujours et ne semble pas encore avoir entendu mon réveil. Je me lève en vitesse, file sous la douche avant de m'habiller et de me maquiller. J'hésite entre me lisser les cheveux ou faire une queue de cheval haute, puis opte pour la deuxième option. Je ne peux m'empêcher de penser que Fabio adore cette coiffure que je ne fais pas souvent. Secrètement, j'espère qu'il m'en fera la remarque avant de m'assener une gifle intérieure. Il ne vaut mieux pas espérer quoique ce soit parce qu'en ce moment je suis toujours déçue avec lui.

Lorsque je ressors de la salle de bain, Alix dort encore. Je regarde l'heure et songe qu'elle va être en retard si elle ne commence pas à se préparer maintenant. Je décide donc de lui jeter un coussin à la figure, et elle se réveille en criant. Elle me fusille du regard lorsqu'elle m'aperçoit à côté du lit, hilare.

- Non mais tu es sérieuse !

- Tu allais être en retard meuf, je te rends service.

Elle marmonne je ne sais quoi avant de se lever. Elle consulte son téléphone et je la vois glousser toute seule. Quand elle voit que je l'observe en haussant les sourcils, elle se justifie.

- Enea m'envoie déjà des messages.

- Wow, le mec est accro. Il ne dort jamais ou quoi ? Avec le décalage horaire je ne sais pas quelle heure il est en Italie.

Elle balaie mes paroles d'un geste de la main.

- Il n'est pas accro, on est juste amis.

Je lève les yeux au ciel. Elle comme moi ne croyons pas du tout en l'amitié fille-garçon sans qu'il y ait ambiguïté. Je ne sais pas trop ce qu'elle essaie de me faire avaler là, mais ça ne passe pas.

Une fois Alix prête, nous nous rendons ensemble au circuit. Je n'ai bien entendu aucun message de Fabio, je ne sais pas s'il est déjà en route ou non ni avec qui il fait le trajet. Il a loué une voiture comme chaque année ici, mais j'ai oublié de regarder si elle était encore sur le parking. Lorsque nous arrivons sur place, je remarque que nous sommes un peu en retard. Je souffle, m'attendant déjà à me faire remonter les bretelles. Je vais directement au boxe, me doutant qu'il n'y a plus personnes dans les loges.

Lorsque j'atteins l'arrière du boxe, je sens une présence derrière moi. Je reconnais le parfum de mon mari directement tandis que sa voix s'élève à quelques centimètres de moi.

- Tu es un peu en retard, il déclare sèchement.

Son ton me fait mal. Il ne me salue même pas, n'a pas un geste amoureux alors que nous n'avons même pas passé la nuit ensemble et cela me blesse. Alors je fais la seule chose que je sais faire lorsqu'il me blesse : je le pique en retour.

- J'en ai un peu rien à foutre. Bonne séance à toi et à toute à l'heure, je lance tout en accélérant le pas.

Je termine ma phrase au moment où nous atteignons le milieu du boxe avec le reste de l'équipe et où les caméras nous filment. Je sais donc qu'il ne peut rien faire même si je l'entends jurer derrière moi. Ce n'était peut être pas la meilleure idée de l'énerver avant la séance, mais je redore ma conscience en songeant qu'il ne s'agit pas non plus de la course. En 2023, les Warm up du dimanche matin ne durent que dix minutes. À l'issue de celle-ci, Fabio est deuxième. J'espère qu'il sera assez satisfait. Il n'y a pas de media debrief pour les warm up, en revanche les pilotes doivent désormais prendre part à la parade des pilotes. Fabio part se changer dans sa loge et je me décide à aller l'attendre devant pour qu'il n'aille pas à la parade tout seul.

Dans la tourmente du diable [Fabio Quartararo]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant