34. On est vraiment cons

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Hanji, sans même daigner remettre sa chemise, se tourne vers Livaï.

Hanji: tu aurais pu toquer avant d'entrer

Livaï: c'est pas pour ça que vous ne comptiez pas le faire

Hanji: depuis quand tu veux savoir ça ?

Livaï: vous êtes vraiment dégueulasse de faire ça ici

Hanji: bon, qu'est-ce que tu veux ?

Hanji décide de se rhabiller. Je suis toujours gênée. Le caporal-chef qui nous voit dans cette situation... je ne vais plus pouvoir le regarder en face. Je descends du meuble.

Hanji: tu dis ça mais tu pues les phéromones d'Erwin

Livaï: évidemment, je reviens d'une réunion, crétin !

Hanji: appelle ce que vous faites une réunion si tu le souhaites mais ça porte un autre nom

Le caporal-chef avance vers lui et Hanji vient se cacher derrière moi.

Livaï: se cacher derrière son amante, sérieusement ?!

Hanji: j'ai pas trouvé mieux

Le caporal-chef soupire.

Livaï: je te parle de demain maintenant ou plus tard ?

Hanji: maintenant c'est bien

Ils vont s'asseoir. Je ne sais pas si je devrais les rejoindre.

Hanji: viens T/p

Moi: tu es sûr ? Je ne suis pas sensée savoir tout ce que nos supérieurs disent

Livaï: viens, il y aura au moins une personne compétente

Je le prends comme un compliment. Je vais m'asseoir à côté d'Hanji. Il s'installe plus confortablement et pose sa main sur ma cuisse. Je lui jette un coup d'œil.

Moi: n'oublie pas de te concentrer

Je lui fais mon plus beau sourire innocent. Il lève les yeux au ciel.

Livaï: bon, demain, je ne veux pas que tes hommes fassent les boulets

Hanji: arrête de me prendre de haut

Son ton est un peu sec. Le caporal-chef a l'air de remarquer ce changement d'humeur et ne fait plus de commentaires sur l'escouade. Il commence à expliquer son plan de la journée de demain. Hanji donne quelques idées de temps en temps.

Au bout d'une heure, je vais faire du thé. Je pense qu'ils vont encore discuter longtemps. Je me lève. Hanji pousse un petit grognement qui me fait sourire. Je diffuse me phéromones.

Moi: je reviens, ne t'en fais pas

Il me sourit et me fixe jusqu'à ce que je sorte de son champs de vision. J'entends le caporal-chef rouspéter. Je pouffe. Je me dirige vers le réfectoire. Il faut que je fasse chauffer de l'eau. Je mets l'eau à bouillir et je me dirige vers mon dortoir. J'y ai caché quelques feuilles de thé achetées en ville. Je ne croise personne et je vais chercher l'eau. Je retourne au labo. Je sais qu'il y a un service de thé près du bureau d'Hanji. Je dépose le tout devant les deux hommes. Je regarde les tasses. Elles sont poussiéreuses.

Moi: laissez moi juste le temps d'aller nettoyer ça

Hanji acquiesce et je me dépêche de nettoyer le tout. Je reviens en courant. Je sers trois thé. Les deux hommes me regardent faire. Je donne la première tasse au caporal-chef. Il inspecte mes moindres faits et gestes.

- La cible -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant