36. Crétin possessif, narquois et irraisonné

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On toque à la porte. Je me lève dans un sursaut. Je vais ouvrir la porte avant de me jeter sur Hanji. Il me serre dans ses bras. Je respire à pleins poumons ses phéromones. Sa main vient caresser ma nuque délicatement. Je frissonne. Hanji referme la porte. Il prend mon visage en mains et fronce les sourcils. Il ne dit rien mais ne parait pas très joyeux. Il va s'asseoir dans le lit en s'affalant. Je me couche sur lui.

Moi: ne t'en fais pas, je vais bien

Hanji: c'est à moi d'en juger, tu es trop subjective

Moi: dit-il

Il soupire.

Hanji: plus jamais je ne laisserais une autre personne te faire du mal, surtout si c'est un alpha

Moi: je ne suis pas une petite chose fragile

Hanji: non, mais tu es mon oméga

Je rougis en diffusant par mégarde mes phéromones. Il est franc. Je pense que ça me joue déjà des tours. Il a un sourire en coin. Il caresse de nouveau ma nuque en mettant mes cheveux sur le côté.

Moi: parlons d'autre chose

Hanji: de quoi veux-tu parler ?

Moi: je ne sais pas, est-ce que la fin de l'entraînement s'est bien passer ?

Il m'explique en détails comment ça s'est passé. J'écoute attentivement en essayant de retenir les informations intéressantes. Quand il a fini, il relève son buste et je m'assieds à côté de lui. Une question me brûle les lèvres.

Moi: où est l'alpha qui m'a frappé ?

Hanji: peu importe, j'ai demandé à Erwin de le changer d'escouade

Moi: tu as fait quoi ?!!

Hanji: je n'aurais pas pu le supporter si il était resté

Moi: tu n'es qu'un crétin possessif, narquois et irraisonné !

Il sourit de plus belle.

Hanji: tu ne m'apprends rien

Moi: crétin !

Je veux le taper sur la poitrine mais il retient mon coup et vient m'embrasser langoureusement. Il se stoppe et attend ma réaction, qui n'arrivera jamais.

Hanji: allons manger, je pourrais avaler un cerf

J'acquiesce. Il prend ma main mais s'arrête en voyant comment je suis habillée.

Hanji: t'abord tu t'habilles, ensuite on va manger

Je soupire avant d'aller mettre une chemise et un pantalon. Nous allons vers le bâtiment. Je me rapproche d'Hanji et entrelace nos doigts. Hanji a toujours sa chemise sale, avec mon sang dessus.

Moi: tu aurais du te changer aussi

Il me jette un coup d'œil en haussant les épaules. Il est moins bavard que d'habitude. Je trouve ça bizarre. Je lui demanderai quand on mangera. Je me rapproche encore de lui, presque en trébuchant. On va s'asseoir après avoir pris de quoi manger. Je le fixe mais il fixe le fond de son assiette. Il joue presque avec sa nourriture.

Moi: qu'est-ce qui ne va pas ?

Hanji: mmh

Moi: en français ça donne quoi ?

Il marmonne mais finit par relever la tête. J'adore ce regard confiant. Ça me rend toute chose. Je n'ai pas remarquer que j'avais diffuser mes phéromones.

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