6. La crise

225 13 22
                                    


Le capitaine est toujours dans cet état de transe entrain de rire. Il se couche au sol en riant de plus belle. Son rire résonne.

Il finit par se calmer, épuisé par ses cris j'imagine. Il est couché par terre et son corps est pris de spasmes. Je le regarde, assise, sans pouvoir rien faire. Au bout de quelques minutes, son corps a arrêté de bouger impulsivement même si il respire toujours fort. Il relève son buste pour s'appuyer contre un mur. Des papiers sont éparpillés partout autour de nous. Un vrai foutoir. Il me regarde.

Capitaine Hanji: tu peux aller.. me chercher de l'eau

Il pointe du doigt une espèce de petit réfrigérateur. Je cours pour aller chercher une bouteille d'eau. Je l'ouvre avant de la donner au capitaine. Il boit une gorgée avant de me regarder de nouveau.

Capitaine Hanji: désolé

Il s'essuie la bouche nonchalamment. Il soupire bruyamment.

Capitaine Hanji: prend la boîte qui est dans le tiroir

Je fais ce qu'il me demande en la lui donnant. Il la repousse vers moi.

Capitaine Hanji: c'est pour mieux dormir, c'est fait à base de plante, aucun produits chimiques

Il me fait un sourire. Je ne peux pas croire qu'il puisse sourire après ce que j'ai vu. Il avait l'air tellement... différent. Il n'était absolument pas dans son état normal. Je retourne dans ma chambre en le laissant là, au milieu du bazar. On dirait qu'une tornade est passée. Je prends le médicament qu'il m'a donné et je m'endors en repensant à cette étrange soirée.

Je suis dans la cafétéria. Je mange mon pain. Je n'arrive pas à me sortir de la tête l'image du capitaine étendu sur le sol prit d'un rire euphorique. D'ailleurs, en parlant du loup, il s'installe en face de moi.

Capitaine Hanji: on doit parler

Je me raidis. Ce genre de phrases qui donnent des coups de pression sont horribles. Je me mets droite en le regardant dans les yeux.

Capitaine Hanji: tout d'abord, maintenant que tu m'as vu dans cet état pitoyable, il n'y a plus de capitaine, appelle moi Hanji

Moi: très bien, mais je n'arrêterai pas de vous vouvoyez

Hanji: ensuite, je voudrais m'excuser, j'étais juste censé te donner un médicament et tu te retrouves à t'occuper d'un fou

Moi: que s'est-il passé hier soir ?

Il me regarde un instant avant de sourire et de s'affaler sur sa chaise la tête en arrière.

Hanji: une crise de folie, c'est régulier

Moi: vous êtes entrain de me dire que vous avez ça souvent ?!

Hanji: c'est ce que je dis

Il me regarde dans les yeux.

Hanji: ne soit pas surprise, même avant que tu sois là j'en avais, tu ne le savais juste pas

Il dit la réalité des faits avec tellement de froideur que j'en ai des frissons. Je trouve ça injuste qu'il ne se batte pas pour changer ça.

Moi: et vos crises ne se passent que dans votre labo ?

Hanji: rarement ailleurs

Je réfléchis un instant. En soit, il va dans son labo que le soir ou alors il y va avec nous.

Moi: je veux rester avec vous lorsque vous êtes dans votre labo

Il s'étouffe avec la bouchée qu'il vient d'avaler. Il se frappe la poitrine avec le poing avant de me regarder.

Hanji: tu es une recrue, tu n'as pas le temps de t'occuper d'un vétéran comme moi

Moi: peu m'importe, je ne pourrai pas dormir tranquille en sachant que je vous ai abandonné seul dans votre labo

Hanji: tu ne m'as pas abandonné

Moi: accepter

Hanji: d'accord, mais je ne veux pas de toi dans mes pattes

Il se lève et caresse ma joue avant de partir avec un sourire. Ce contact physique me surprend. J'ai rendez-vous sur la plaine dans 30 minutes. Je dois aller me préparer.

Je cours dans les couloirs. Hanji m'a dit qu'il serait dans son labo ce soir. J'ai oublié qu'il y était et donc, ça doit bien faire une heure qu'il y est. J'ouvre la porte et je cours dans son labo pour le repérer. Cette pièce est tellement immense ! Je le vois entrain de lire, sans doute un rapport. Son regard se pose sur moi avec un sourire.

Pdv Hanji:

La chemise de T/p est légèrement déboutonné laissant un petit décolleté. Ses clavicules peuvent être vue aux yeux de tous. Son essoufflement fait gonfler anormalement sa poitrine. Je ne peux pas le nier, elle me fait de l'effet. Il faut que je reste concentré.

Moi: tu es venue

T/p: je l'ai promis

Moi: ferme ta chemise, ça peut déconcentrer un alpha même si tu es une bêta

Elle rougit en refermant maladroitement sa chemise. Qu'est-ce qu'elle peut être attirante sans le vouloir. Bien d'autres alphas pourrait la convoiter. Rien que cette pensée me fait froncer les sourcils. Je goûterai à elle en premier, quoi qu'il arrive.

Moi: je peux vous aider ? Je ne suis pas très douée en physique et en chimie mais on ne sait jamais

Je réfléchis. Elle pourrait bien ranger quelques documents mais ce serait l'exploiter vu la quantité.

Moi: suis moi

Je l'amène vers un côté très mal rangé. Des feuilles, qui sont sensées être en tas clean, dépassent de partout. Elle regarde le tout sans perdre contenance.

Moi: fait ce que tu peux, tu dois juste les ranger par ordre chronologique, courage

Je retourne à mon occupation. Elle va sans doute se décourager et abandonner mais ça m'aura aidé un minimum.

Je finis ce que j'avais à faire vers une heure du matin. Je me dirige vers le rayon où est T/p. Je ne la vois pas à première vue. Ce n'est qu'en regardant de plus près que je remarque qu'elle s'est endormie sur un dossier. Je regarde la date du dossier. C'est la date la plus récente. Elle a tout rangé ?!! En seulement quelques heures ?! Je suis sidéré. Je regarde à plusieurs endroit du rayon. Toutes les dates correspondent. Je porte T/p pour la mettre dans un canapé. Elle est profondément endormie. Elle est très belle. Son corps est bien proportionné. Pas trop de fesses et pas trop de seins comme j'aime. Je vois une boîte de médicaments dans sa poche. J'hésite à y jeter un œil avant de me raviser. Je préfère jouer le jeu !!

===========================

Hello hello !

J'ai grave paniqué cette semaine pour la simple et bonne raison que j'ai perdu 13 chapitres en faisant une fausse manip.

Heureusement, je les ai récupéré je ne sais comment mais je les ai.

Plus de peur que de mal !

Donc voilà, j'espère que ce chapitre vous a plu !!

(1104)

- La cible -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant