Chapitre 28 - Verdict

69 4 7
                                    

Plus que trois jours de souffrance, bien que le week-end m'avais bien aidé à reprendre des forces grâce à Natsu qui ne m'avais pas lâché, je me sentais dans un état pire que la chimiothérapie. Je remerciais Sting intérieurement qui avait tenu parole et n'avais rien dit à notre père, il me l'avait bien dit à un moment seul à seul lui et moi, il avait bien vue se changement d'énergie qui avait changé en moi après ces jours passés avec Natsu. Il commençait à croire à mon histoire d'âme sœur. Ce n'était sûrement pas facile pour lui de me voir ainsi, mais il me soutenait du mieux qu'il le pouvait. 

Je lui avais même promis qu'à ma guérison lui et moi ont partirait une journée ensemble, rien que tous les deux, une journée entre frère et sœur, on en avaient besoin pour ce retrouvés. Sa l'avait fait sourire, je pense que lui comme moi on avaient hâte que tout ça se finisse. Il était un peu mit à l'écart en ce moment avec Natsu qui venait le plus souvent possible. Et moi. Oui moi qui ne faisais que dormir, que ce soit l'un ou l'autre je n'avais plus de temps à leur consacrer.

Pour ce qui était de Mira et des autres, aux ordres de mon père ne pouvaient plus venir me voir. Je n'en avais de toute manière plus la force, mon temps était maintenant entièrement consacré à mon repos. J'avais quand même le droit à quelques messages de temps en temps de leur part, j'y répondais les rares moments où je me réveillais. Je ne voyais plus les jours défiler, je dormais puis mangeais avant de retourner dormir jusqu'à mon prochain rendez-vous, Natsu venais je le savais, mais même lui je n'avais plus la possibilité de profiter de sa présence. Je ne sais pas vraiment ce qu'il pense de mon état, il doit s'iniquité de me voir dans un tel état de détrèsse. Je ne fais que l'apercevoir en coup de vent malgré le fait qu'il dort avec moi la nuit, et squatte mon lit la journée lorsqu'il n'est pas en cour. Il me veillait. Je l'en remerciais. Mais il me manquait aussi.

Puis après trois long jours à dormir, enfin nous allions savoir si sa avait fonctionné, qu'on ne me dise pas encore "une semaine Lucy", non, je ne tiendrais pas plus longtemps. Bon s'il y en avait besoin évidement que je le ferais, je tiendrais pour eux, mais sa serait bien à contre cœur. Je savais que grâce à la présence de Natsu mon cancer continuait de s'éteindre sous sa puissance. Mon héros. Je ne doutais pas un seul instant que j'allais guérir. Alors j'étais confiante.

Nous étions tous à l'hôpital, moi dans ce fichu scanner à ne pas bouger tentant désespérément de ne pas m'endormir, une chose  qui n'était vraiment pas facile. Il y avait également Natsu, ma famille et même mes amis qui avaient séchés les cours pour venir me soutenir. J'essaie de penser à tout et rien à la fois, mais je sens la fatigue venir, m'envahir. C'est dur, vraiment dur. Bras le long du corps à ne regarder que notre reflet dans un miroir au-dessus de notre tête, on peut quand même trouver mieux comme occupation.

- Lucy nous avons fini ajouta enfin la mère de Natsu

Je senti cette machine me libérer, Natsu était là à m'aider à me relever. A me tenir, car vraiment je ne tenais plus debout toute seule à l'heure actuel. Me tenant à son épaule mon cœur battant à vive allure, stressant en imaginant un seul instant que ce cancer reste scotché à moi encore quelques temps.

- Je vais aller regarder les résultats, ne t'en fait pas Lucy tu retrouveras très vite toute tes force, d'ici deux à trois jours tu devrais voir la différence. Allez en salle d'attente les jeunes, j'estime qu'il y a beaucoup trop de monde ici. Commença Theira a gesticuler ses bras vers la sortie nous forçant à tous sortir

Elle n'avait pas tort, elle n'avait pas réussi à refuser quoi que ce soit à Erza et Mira, ce qui fait que tout le monde a suivi créant un tas très serrés dans la petite pièce où ils étaient. Nous sommes donc tous sortie. Installer sur les sièges, ma tête sur l'épaule de Natsu je commençais à m'endormir. Mais je me retenais, je voulais savoir si j'étais enfin guéri. Je pouvais entendre les avis positifs de tout le monde, ils échangeaient entre eux, souriaient. J'aurais aimé participer mais la force me manquait.

Mon Premier Amour - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant