Astéria Atlas

Chapitre 5

Elle allait ramasser ses affaires, mais au lieu de cela, elle se résigna et l'expression qu'elle affichait rendait Severus fiévreux. 

- Je vous remercie Severus... pour votre écoute... votre gentillesse... et pour m'avoir ranimé ne serait-ce qu'un peu... 

Astéria posa une main sur son épaule et se dressa sur la pointe des pieds, déposant un léger baiser sur la joue de Severus. L'homme frissonna de tout son corps et sans même réfléchir un seul instant, la plaqua contre son bureau, autant par envie d'être collé à elle que dans le but d'avoir l'air menaçant. 

- A quoi jouez-vous Miss Atlas ? 

- Je ne joue pas Professeur Snape, je vous avais prévenu que l'alcool me ferait parler... 

- Vous ne m'aviez cependant pas précisé que vous mentiriez. 

- Je n'ai pas une seule fois menti et cela me blesse que vous pensiez le contraire ! 

- Vous prétendez pourtant ressentir du désir à mon égard. 

- Et alors ? Est-ce si incongrue pour vous que vous vous sentez obligé de me faire peur ? Chose qui n'est pas vraiment logique si vous voulez mon avis.

 - Cela suffit... sortez d'ici... 

- Pour cela il faudrait peut-être que vous vous décolliez de moi. 

Severus et Astéria se regardaient dans les yeux, et effectivement, il était impossible pour elle de s'en aller, les jambes de celle-ci encastrées entre celles de Severus. Elle était légèrement penchée en arrière et malgré son numéro de colère peu convaincant, Severus ne put se résoudre à se détacher d'elle. Astéria posa une main sur sa joue et celui-ci ferma les yeux à ce contact. 

- Vous ne comptez pas me laisser partir n'est-ce pas ?Severus attrapa la main de la jeune femme et chuchota. 

- Je n'y arrive pas...La seconde suivante, il déposa ses lèvres sur celles d'Astéria. Il ne savait pas pourquoi il était si dur pourlui de lui résister, mais il n'y arrivait visiblement pas du tout. Ce qu'il venait de faire allait à l'encontre de toutes les règles établies à Poudlard et cela allait également au-delà de tous ses principes. Pourtant, il lui était impossible de détacher son corps d'elle, et ce fut Astéria qui rompit le contact. 

- Alors... vous n'êtes plus en colère contre moi ? 

- Je ne l'ai jamais été... 

Ils s'embrassèrent de plus belle, et Severus sentit les mains d'Astéria courir sur ses épaules avant de rejoindre son visage. Le gout de sa bouche le rendait déjà fou, elle qui avait déjà l'apparence d'une étoile, il avait l'impression d'en déguster une. Leurs corps étaient si proches l'un de l'autre que Severus ne distinguait plus quels battements de cœur appartenaient à qui, et son esprit sombrait dans une sorte de folie. Aucun principe, aucune règle, aucune valeur, aucun événement n'aurait pu le séparer d'elle. Ils s'embrassaient encore et encore et leurs langues finirent par s'entrelacer. Le souffle d'Astéria se faisait de plus en plus court et Severus la sentit se détacher de lui quelques secondes, palliant à cela, il enfouit sa tête dans son cou, et l'entendit murmurer. 

- C'est... incroyable... 

Severus avait toujours ses lèvres collées au cou de la jeune femme et il embrassait sa peau tout en lui répondant. 

- De quoi parlez-vous ? 

- De mon ressenti... je ne me suis pas sentie si vivante depuis longtemps... 

A ces mots, Severus rendit plus ardent ses baisers et il sentit les mains d'Astéria se loger au niveau de son col de costume, défaisant celui-ci d'une manière qui ne laissait aucune matière à l'interprétation quant à ses intentions. Une fois qu'elle eut ouvert son long veston noir en entier, Severus s'en débarrassa et retrouva aussitôt le chemin de ses lèvres, les mains occupées à lui ôter sa chemise, déjà bien ouverte. Il avait beau avoir eu tout le loisir de l'observer en détails, il ne s'attendait cependant pas à ce qu'elle ait un corps pareil. La fine ligne de son port de tête, les courbes généreuses de sa poitrine, sa taille marquée et la douceur de son ventre... une nouvelle fois, Severus se demanda si la jeune femme était humaine. Sans attendre plus, il défit l'attache de son soutien-gorge et dévoila sa poitrine, ce qui fit, une fois de plus, tourner la tête de celui-ci. Il ne put s'empêcher de l'embrasser entre ses deux seins afin de respirer son odeur, et entoura ensuite ses bras autour d'elle, afin de ressentir sa peau sous la sienne.Ils s'étaient tant embrassés et caressés qu'il n'arriva pas à se rappeler du moment où elle avait fini nue devant ses yeux. Mais elle était actuellement sous lui, ses jambes autour de ses hanches, dans les draps de Severus, et cela faisait plusieurs minutes qu'il s'amusait avec elle. Ses vas et vient lui procurait tant de plaisir qu'il ne savait même plus ce qui était réel ou non et la jeune femme accusait chacun des à-coups dans son entre-jambe avec une expression de plus en plus marquée.