Chapitre 23

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Astéria marchait aux côtés de visages qu'elle n'avait jamais vu auparavant, et ce malgré les nombreux Mangemorts qu'elle avait déjà côtoyé. Ils progressaient tous, telle une colonie de fourmis vers les grandes portes du château, et elle eu juste le temps d'envoyer leur position à Severus par télépathie, que quelqu'un lui adressa la parole. 

 - Comme on se retrouve, Astéria Atlas. Ta gifle m'a laissé un gout amer la dernière fois, mais je n'aimerai pas que nous restions en mauvais termes. 

Elle n'eut pas besoin de se tourner vers l'origine de la voix, elle savait déjà de qui il s'agissait. 

- Je vous conseille de rester loin de moi si vous ne souhaitez pas en recevoir une seconde. 

- Ouh, mais c'est qu'elle mordrait ! 

- Je ne plaisante pas Monsieur El... 

Des cris interrompirent sa phrase et Astéria tourna immédiatement son attention vers l'entrée du château, et observa un grand nombre d'élèves s'engouffrer dans celle-ci, supervisé par de nombreux professeurs qui tentaient d'apaiser les foules, taches se révélant impossible compte tenu de l'armée de mages noirs qui se dirigeait eux. Astéria détestait être parmi eux. Elle aurait préféré se tenir aux côtés de Dumbledore, malgré son mépris certains pour la relation qu'elle entretenait avec Severus. Elle le vit d'ailleurs rapidement, se tenant aux côtés du directeur de Poudlard, et leurs regards se rencontrèrent presque aussitôt. Elle entendit sa voix dans sa tête. 

- Je te fais le serment que tant que je t'aimerai, il ne t'arrivera rien... 

- Alors espérons que tu m'aimes à jamais... 

- Souhaites-tu devenir ma femme afin d'officialiser cet engagement ? 

Le cœur d'Astéria s'arrêta, et elle vit un léger sourire se dessiner sur le visage de Severus, sourire mué d'un stress non dissimulé. Il était évidemment branché en direct sur tout ce qu'Astéria ressentait, et la jeune femme savait qu'il percevait sa surprise, sa panique, et surtout son impression que le moment était très mal choisi pour discuter de cela. Il répondit à toutes ses interrogations en une simple phrase. 

- Il se pourrait bien que cela soit ma dernière occasion de te poser cette question... 

Des larmes montèrent aux yeux d'Astéria, et malgré l'absurdité de toute cette situation, elle ne pu que lui donner raison. Il se pourrait effectivement qu'aucun d'eux ne réchappe de cette confrontation, et une chose était sûre, elle donnerait sa vie cent fois pour sauver la sienne. 

- J'acceptes. 

Elle perçut du soulagement dans son expression et autant de joie qu'il était possible d'afficher dans une telle situation. Mais ils n'eurent pas le temps d'intérieurement célébrer plus longtemps, car la voix de Dumbledore retentit autour d'eux. 

- Que fais-tu ici Tom ? 

- Haha, toujours le même refrain Albus ? Tu crois toujours que le petit garçon que j'étais est encore là ? 

- Pas une seconde, je refuse cependant de t'attribuer un autre titre que celui que tes parents ont jugé bon de te décerner à la naissance. 

- Il est inutile de jouer avec moi vieillard. Tu sais déjà que tu as perdu cette guerre que tu livres depuis trop longtemps... 

- Je me fiche de ton opinion concernant notre conflit. Tu n'as pas répondu à ma question. Que fais-tu ici ? 

Voldemort se mit à rire très fortement, et Severus et Astéria échangèrent un regard inquiet. 

- Comme je l'ai dit précédemment, tu livres bataille depuis bien plus longtemps qu'à ton tour, je suis donc venu t'offrir... comment dire... un repos... éternel ? 

Astéria AtlasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant