50. Que veux-tu Jérémy ?

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Le corps d'Arnaud réagissait malgré lui. Il était serré dans son jean, ses lèvres étaient gonflées de désir et ses pupilles dilatées. Et il sentait que toutes ces manifestations physiques n'échappaient pas au regard de Jérémy.

– Arrête de me regarder comme ça...

– Toi d'abord...

Leurs lèvres se retrouvèrent, assoiffées et gourmandes. 

***

chapitre 50

Que veux-tu, Jérémy ?

***

Suite, Lundi 15 août, dans la cabane 

Leurs lèvres ne se lassaient pas de se découvrir et se chercher

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Leurs lèvres ne se lassaient pas de se découvrir et se chercher. 

Puis Arnaud, enivré par l'odeur de Jérémy, commença l'exploration de cette Terra Incognita. Arnaud avait beau avoir découvert la fierté, la noirceur et la pudeur  des montagnes de son ami, c'était ici et maintenant qu'Arnaud allait explorer la plus belle contrée de la planète Jérémy, cet épiderme irresistible.

Il quitta les lèvres divines pour se promener, de sa bouche entrouverte, sur la mâchoire de celui qui le rendait fou. La langue sortie, il progressait contre la barbe de trois jours de son ami, cette forêt aride et piquante. Puis ses lèvres, avides, allèrent se glisser sous l'oreille, au creux de l'épaule, au pays de Jérémy où la peau est toujours chaude et douce.

Arnaud défaillait de plaisir en enfouissant son visage au creux du cou, respirant la fragrance et léchant la peau suave et sucrée, comme un voyageur qui se vautre à l'ombre d'un arbre au parfum délicat. 

Jérémy, les mains dans la chevelure d'Arnaud, offrait son cou, les yeux clos, et laissait s'échapper des soupirs malgré lui.

Arnaud s'enhardit alors, ses sens lui poussant à partir toujours plus loin en exploration. Ses lèvres toujours délicatement posées sur la clavicule de Jérémy, il retenait son souffle. Il  posa sa main sur le torse de son ami, et sourit contre sa peau en repensant à ce que certains appelaient la plage de galets... 

Lentement, à force de caresses, Arnaud descendit la main vers le bas du ventre et ne put retenir un "oui" de victoire quand Jérémy posa sa main sur la sienne. 

Hélas, ce n'était pas pour le guider vers des horizons espérés, comme Arnaud l'avait cru d'abord, mais au contraire pour le stopper en plein élan et enlever cette main bien trop aventurière. 

– Mhhhhhh.... Ah merde Arnaud, arrête ! stop ! J'ai Andy !

Cette fois, il avait été plus ferme, et ils rompirent le contact. Ils s'asseyèrent chacun l'un à côté de l'autre, enroulé dans leur couverture respective.

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