Chapitre 30

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Le lendemain matin, je mange tranquillement toute seule dans un silence apaisant parce que je déjeune tard.

Il n'y a personne.

Mis à part Adèle qui entre en me disant qu'elle me cherchait partout.

Un sueur froide parcourt tout mon corps. Elle sait ?

-J'ai appris pour Oméga, tu l'a amené avant-hier et je ne l'ai su que ce matin elles ne doivent rien faire celles qui implantent les puces haha !

Soudain elle arrêta de rire et releva la tête comme si c'était une illumination.

-Euh, ouais tu iras voir ce qu'elles font celles qui implantent les puces.

Je hoche la tête.

-Et aussi au niveau des salles informatiques, peut-être que le problème vient de la cheffe de là-bas.

-237 008 ?

-Oui exacte, dit-elle, tu la connais ?

-Oui, depuis quelques jours elle m'a beaucoup aider dans mes deux dernières missions nocturnes, si il y a un problème je suis sur qu'il ne vient pas d'elle, elle fais un excellent boulot.

Adèle hoche la tête, admirative.

-D'accord, c'est super ! D'ailleurs, rien avoir, tu as l'air attacher à ces deniers inklings, les 4S.

Au bordel.

-Ça va, comme des inklings normaux.

-Tu es sûre ?

-Ils sont moins étranges que les autres et beaucoup plus perspicaces, je suis sur que certains d'entre eux pourrait même travailler ici dans quelques années.

Adèle hoche la tête sans répondre. Elle se fiche visiblement de l'attention que je leur porte.

-Bon bah c'est tout, dit-elle, je te laisse finir de manger !

Et elle part.

J'ai eu peur.

Après manger je vais donc vers le centre d'implantation des puces.

J'y croise comme par hasard Aloha. Il n'y a pas les autres S avec lui, il est avec un petit groupe de la classe. Avec le cours d'espionnage ils font une visite, je vois la stagiaire leur parler de la salle et de ce qu'il faudra faire quand il auront emmener leur premiers inklings ici.

-Oui bonjour ?

Je sors de mes pensées, c'est une octalings de petite taille, les tentacules turquoises, les mains sur les hanches qui me parle.

-Bonjour, fis-je en lui portant peu d'attention.

Je part en passant à côté d'elle sans chercher à lui expliquer ce que je fais ici.

-Eh ! Tu fais quoi ici ? Demande-t-elle en m'attrapant par le bras.

Je dégage aussitôt mon bras.

-Je viens de la part de tes supérieurs, dis-je.

Elle lève les yeux aux ciel.

-N'importe quoi, et pourquoi Adèle enverrai quelqu'un ici ?

-Pour vérifier que tout va bien.

Je continue d'avancer vers les salles où ils implante les puces bien que la stagiaire essaye de m'en empêcher du mieux qu'elle peut.

-Mais tout va bien ce n'est pas la peine de perdre votre précieux temps !

-Si justement, c'est à ça qu'il sert mon temps.

Je ne cherche pas plus à discuter que ça, et elle semble abandonner l'idée de me dissuader d'entrer. Elle doit penser que je ne peux pas entrer sans son aide, mais elle se trompe pleinement.

J'entre avec mon badge sans aucun problème et l'octaling paraît choquée.

A l'intérieur, des jeunes octalings attendent, sautillent de stress, ou d'autres encore parlent entre elles, sur les longs chemins du fer au dessus du vide qui s'étallent sur plusieurs étages.

Les futurs stagiaires.

Ces chemins de fer rejoignent tous une grande pièce ronde au centre, où sont les stagiaires qui s'occupent d'implanter les puces. Ce schéma se répète à plusieurs étages.

Toutes ces octalings sont là aujourd'hui pour commencer à travailler après leur études pour arriver ici.

Je les dévisagent toutes : dans quelques années peut-être que certaines d'entre elles seront des petites hauts placées.

Seulement, je remarque après un bout de temps ici que rien ne bouge. Les octalings sont casiment au même niveau dans la queue pour avoir leur puces, et les stagiaires qui travaillent ici ont l'air toutes de ne rien faire.

Je décide donc d'aller voir à l'avant de la file.

Je passe devant les futures stagiaires, certaines protestent et une plaque son bras devant moi pour m'empêcher de passer.

-Chérie, on attend depuis plusieurs heures, si tu veux ton badge fais la queue comme tout le monde, fait-elle d'un ton horriblement hautain.

Je prend son bras et le dégage de devant moi.

Je la pousse en arrière et la plaque contre la rembarde qui donne sur le vide en lisant dans ses yeux une peur naissante.

-Chérie, je suis tellement haut placé ici figure toi que je ne travaille même pas dans cette section de la base mais je viens pour virer des gens ici, alors si j'étais toi je la fermerais quand je ne sais pas les choses.

Je la relâche et repars sans écouter sa reparti.

J'arrive tout devant de la file, au centre de la pièce ronde.

Plusieurs étages en dessous on peut voir d'autres étages similaires. Tout en haut une grosse machine. Tout en bas une énorme machine. Et en dessous les étages où on implante les puces, la grosse machines qui gère les puces des octalings.

Une dizaine de boîte en verre prévu pour mettre les puces sont là, installer aux extrémités de la pièce ronde. La moitié des boîtes est vide et l'autre moitié contiennent des octalings à qui ont met dix ans pour mettre la puce.

Je rentre au centre de ces boîtes pour aller trouver les octalings qui gèrent cet endroit.

Seulement la moitié sont présentes, une d'entre elle dort sur son bureau, trois autres bavardent entre elles et la dernière est sur son téléphone.

Je plaque mes mains sur les bureaux.

-Vous faites quoi de beaux les filles ?

-Euh, t'es qui, me demande une des octalings tandis que celle qui dormait se réveille.

-Je viens voir votre super travail.

Les octalings sourirent, gênées.

-Euh et bien là on-

-Vous ne faites rien, là coupais-je. Adèle va vous tuez, dis-je fatalement.

Elles prirent peur.

-Ah moins que vous n'ayez une bonne raison pour ne rien foutre ?

Elles ne répondent pas.

-Bien dans ce cas, commençais-je.

-C'est à cause des déserteuses, commença une fille, c'est difficile de supporter de devoir travailler pour deux cerveaux et que personne ne fasse rien soupire-t-elle.

-Déjà, vous travaillez pas pour deux puisque les autres machines sont éteintent, ensuite, mettez-vous au travail dès maintenant et donnez-moi les noms de ces déserteuses.

L'octaling qui avait parler n'hésita pas à m'écrire les 5 numéro de ces filles sur un papier et à me le donner.

Je la remercia et partie en leur ordonnant de travailler.

Je cherche la guerre. Ou l'amour ? [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant