Je cherche la guerre. Ou l'amour ? [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 44

Clara et Mina sont hors jeux. Elles ne peuvent plus intervenir.

Ora, Pyra et Stella sont injoignables tant qu'elles seront dans la foule.

Il ne reste plus que Adèle et moi.

Mais vu où je me trouve à l'heure actuelle, si une des filles cherchait à communiquer avec moi je n'entendrais pas grand chose : je suis dans la foule d'inklings.

Et Adèle, elle, est connue auprès des Calamazones et moi je devrais être là avec Adèle pendant l'enlèvement. Donc je ne dois pas trop me montrer.

La foule hurle, enflammée par Pyra et probablement Ora et Stella.

Je décide de m'adresser à June.

-Écoute, je sais pas si tu m'entend, mais d'où je suis je t'entendrais pas, coupe le courant dans la rue où je suis, et où sont probablement Pyra, Stella et Ora.

Je me souviens alors que June ne connaît peut-être pas le prénom des filles.

-Le numéro de Pyra c'est 1676, si jamais, dis-je.

Les lumières s'éteignent alors dans toute la rue. Les inklings poussent des hurlement de surprise et sûrement de peur. Je me faufile dans une allée adjacente dès que je la vis pour me sortir de la foule étouffante.

-Adèle, je pense que va falloir passer au plan, fis-je.

-J'attendai ton avis, je suis prête et en bas de l'immeuble. Tu es où ?

-J'arrive, fis-je.

La vérité c'est que je n'avais aucune idée de comment retourner vers Adèle sans passer par l'immense foule.

Je demanda à June de me guider en contournant les rues les plus bondées, ce qu'elle fit, et je me retrouva à peine cinq minutes après auprès de Adèle.

J'éteins mon micro et Adèle fis la même chose pour qu'on parle du plan entre nous.

-Elles doivent être ensemble à l'heure actuelle, il faut les séparer, commence Adèle.

-J'ai plongé la rue dans l'obscurité, les inklings restent et éclair à la lumière de leurs téléphones, ont devraient passé inaperçu, reste plus qu'à les trouver et en effet les séparer pour simplifier les choses.

On demande aux filles si elles les ont en vision, et heursement oui, malheureusement, elles sont ensemble.

-Elles sont à la scène à côté de la plage, sûrement car il y a moins de monde, fait Mina, on les a vu y entrer il y a au moins dix bonnes minutes !

On va donc là-bas.

-Elles en sont sorti, continue quelques instants plus tard ,alors qu'on s'y dirigeait, elles passent par des petites ruelles pour sûrement aller à la scène du centre. On pense qu'elles vont essayer de calmer la foule.

Des ruelles, bingo ! Tout ce qu'on voulait.

Je rentre aussitôt en communication avec June et elle me guide vers les ruelles qu'auraient emprunter Ayo et Oly selon Mina.

Adèle me suit, on court dans les petites ruelles pour les retrouvés.

Les rues qu'on emprunte étaient éclairées par les lumière des grandes rues, seulement tout est éteint alors ici aussi il fait très sombre.

Je distingue au bout d'un moment deux petites lumières au loin que je montre à Adèle : Ayo et Oly, éclairées à la lumière de leurs téléphones

Je sors le ruban adhésif de mon sac avant qu'on ne s'approche d'elles, puis vient le moment d'être de bonnes espionnes. Moi de niveau deux, et Adèle un. On continue de courir en faisant tout notre possible pour être assez silencieuse pour que la foule encore en délire nous camoufle.

Ayo et Oly tourne dans une autre ruelle quand la seconde d'après on arrive à leur niveau. Oly disparaît dans la foule pour monter sur scène pendant que Ayo attend sagement à côté.

A côté, mais surtout toute seule. C'est le moment où jamais, Adèle m'envoie attirer à nouveau Ayo dans la ruelle qu'elle vient de quitter, pendant qu'elle-même sors une petite fiole et un bout de tissus de ses poches.

Je m'avance vers elle.

-Ayo ! M'écriais-je pour qu'elle m'entende par dessus la foule.

-Hey, salut ! Désolé je peux pas trop parl-

-Viens, juste pour qu'on échanges deux trois mots et faire une photo !

Ayo vient à contrecœur, sûrement pour que je la lâche et que dans cette ruelle personne d'autre ne viennent l'embêter. Sauf qu'après avoir tourné dans la ruelle elle voit Adèle et se met devant moi aussitôt comme pour me protéger.

Raté ma belle, c'est toi que tu devrais protéger.

-Adèle. Que me vaux l'honneur de te voir ici ? Le festival ? Demande-t-elle, ironique.

-Non, toi, répond celle-ci avec un sourire machiavélique fixé à ses lèvres.

Adèle me fis un léger signe de tête, m'invitant a entamer le combat.

Apres deux coups bien placer de ma part, Ayo vacilla et se tourna vers moi surprise.

-Je ne sais pas ce qu'elle t'a dit, me dit Ayo, mais la fille que tu vois là est une manipulatrice !

Je fis un sourire léger :

-Ça tomber bien moi aussi.

Ayo compris aussitôt et se mit en mode défense.

Adèle d'un bout de la ruelle, et moi de l'autre.

Pendant ce temps, Oly commençait un discours.

-Écoutez, je sais qu'on vous a promit deux concerts de dingues, malheureusement on a été victimes de sabotage...

Adèle à dans la main le bout de papier imbibé d'un produit octaling qui serre à endormir et moi le ruban adhésif.

Adèle se jette sur Ayo, avec mon aide en plus on réussi la mettre au sol.

Ma cheffe lui donne deux énorme coups, un dans la mâchoire et l'autre dans le ventre pour la sonné avant de lui plaquer le tissu sur le nez et la bouche.

Je la vois partir à vue d'œil, elle tente de se relever sans succès. J'ai rarement vu une mission aussi bien commencer. Reste plus que Oly. Seulement, elle est toujours sur scène en train de faire son petit discours, pendant que nous, on attache Ayo.

-...De plus, continue Oly, on soupçonne que les mêmes personnes qui ont saboté les concerts soient celles qui font disparaître tant de gens depuis des mois !

Et merde. En un regard avec Adèle on se décide. Ni une ni deux, on porte Ayo et on se décide à partir.