Chapitre 29

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-Attend, dis-je, je t'ai vu au info, t'es soupsonné d'avoir tuer tes potes ! Et tu ne veux pas m'aider, je commence à croire que c'est vrai...

-J'ai tuer personne ! Et si, bien sûr que si je veux t'aider, emmène-y moi !

Je l'amène donc sur la plage puis je continuer à longer cette dernière en direction du QG.

Au bout d'une dizaine de minutes elle refuse de me suivre davantage alors je lui donne un coup dans le ventre bien placé, elle se plit de douleur, baissant sa garde et je la bouscule, elle s'effondre par terre. Je la relève et je marche vers le QG, la tenant fermement.

-T'es qui ?! Lâche moi sale folle !

Je ne répond pas et entre dans le QG, je la laisse à l'entrée, elle est totalement paumée. Une octaling vient la chercher pour lui mettre une puce.

Une fois ma mission de cette nuit finie, je retrourne dans la salle info pour rendre l'oreillette a June qui finit justement son service puis je rentre enfin dormir.

L'aprem de la journée suivante, je vois que Aloha n'est pas avec son groupe de CII.

Je vais donc dans sa chambre, et je l'y trouve tranquillement installer sur son lit en train de dormir.

Je ferme la porte derrière moi et m'approche de lui.

Je pose mes mains sur ses épaules pour lui faire peur. Il sursaute en se réveillant.

-Ah putain c'est toi...

-Oui c'est moi, Aloha qu'est-ce-que tu fou ici ?

-Euh, je me suis planqué.

Je lève les yeux au ciel.

-Viens, tu dois aller en cours ou bosser.

Je tente d'ouvrir la porte sans succès. Quelqu'un a encore fais sauté un générateur, c'est une blague ?!

-Mh changement de programme on est bloqué ici, fis-je après avoir essayé à nouveau d'ouvrir la porte une demi-douzaine de fois.

Il rigole nerveusement sans comprendre alors je lui re montre.

-Et merde, dit-il, ironique.

Il se rallonge, se fichant totalement de la situation.

Je m'allonge sur le lit d'à côté dépitée, avant de me relever et de m'allonger juste à côté d'Aloha.

-Tu fais quoi ?

-Et toi ? Répondis-je.

Il hausse les épaules.

-J'ai chaud, dit-il, en s'évantant avec son t-shirt.

-Bah enlève le alors.

Je n'ai absolument aucune idée de ce qui me passe par la tête à ce moment mais je laisse les mots sortir tous seuls de ma bouche.

Il me regarde une seconde sans comprendre avant d'enlever son t-shirt et de se recoller à moi.

Je sens sa main toucher ma cuisse par dessus mon pantalon mais je ne réagit pas, tout dérape si rapidement.

Il enlève sa main pour voir si je réagis, je le regarde donc aussitôt comme pour lui demander ce qu'il fout avec sa main, un regard mi amusé mi étonne. Dès qu'il vois mon regard il remet sa main, cette fois-ci assumant parfaitement son geste, son visage s'approchant du mien, une lueur dans les yeux avec laquelle je n'avais encore jamais vu Aloha.

Je me tourne vers lui, et à mon tour je me rapproche dangereusement de son visage.

Il me regarde un peu hésitant, je lui lance le même regard d'envie que celui qu'il m'affiche depuis au moins une minute. Il semble finalement se décider et commence à m'embrasser, il passe son autre main dans mon cou, on commence à s'embrasser langoureusement, je sens parfois sa langue passer délicatement sur mes lèvres. Une de ses mains passe de mon cou à mon dos à sous mon t-shirt. Je ne le laisse pas continuer son geste et m'assois sur lui, il y a assez de place avec le lit du dessus et je l'embrasse à nouveau, à pleine bouche.

Il repasse ses mains dans mon dos et il arrête soudant de m'embrasser pour rougir et détourner le regard.
Je prend son visage entre mes doigts pour le remettre face à moi. Nos bouches sont à quelques millimètres.

-Ouais je t'aime toujours Camille.

Je l'embrasse à nouveau, une bonne heure plus tard on est tout les deux allongés, essoufflés à poil sous sa couette.

La sonnerie du QG se fait entendre.

Je me relève aussitôt rassemblant mes fringues, c'est l'heure, les autres S vont revenir ici !

Aloha le sait aussi et il se rhabille en vitesse, on fait du plus vite qu'on peut, tout les deux encore un peu étourdi.

J'étais à peine rhabiller, même pas de chaussures que Aloha me plaque contre la petite armoire de la chambre et m'embrasse à nouveau.

Malgré que je risque de me faire choper ici je ne l'en empêche pas le moins du monde.

De toute façon de là où nous sommes on ne peut pas nous voir par la porte.

Porte qui s'ouvre à l'instant même où je pense ça.

Je pose mon doigt sur la bouche d'Aloha pour lui faire signe de se taire tout en me décalant d'entre lui et l'armoire.

On entend la porte se refermer et les 4S et Rider commencer à parler.

-Aloha ? Commence Rider en arrivant à notre niveau. Il se décompose en me voyant.

-Attends c'est quoi ces chaussures, demande Army en arrivant à notre niveau aussi.

-Haha, t'as le sens de l'observation dis-je, en lui tapotant l'épaule et en enfilant mes chaussures.

-T'as passé l'aprèm avec lui ? Demande Army.

-Non, pas longtemps et c'était seulement parce que ma puce marche plus.

-Ouais j'ai entendu dire que la machine tout en haut avait surchauffé, fait Army.

Je claque les doigts vers lui pour dire un truc du genre "j'te l'avais dis".

Et je tente d'ouvrir la porte qui par miracle s'ouvre. Je sors donc rapidement sans demander mon reste. Second miracle, les octaling qui ramène les inkling sont déjà loin dans le couloir et arrivent presque à l'escalier pour monter à l'étage suivant.

Je m'adosse à la porte et m'assois contre cette dernière en attendant que le petit brouhaha d'inkling disparaissent au loin. Bordel. Qu'est-ce-que j'ai foutue.

-Qu'est-ce-que tu faisais avec elle ?

C'est de la merde l'insonorisation des portes. C'est Army qui a parler.

-Mais rien, elle te l'a dis ! Sa puce marchait plus !

-Et pourquoi elle était là d'abord ?

-Parce qu'elle me cherchait. C'est bon lâchez moi.

Puis je n'entend plus rien. Je me relève, pleine d'assurance : ce n'était rien du tout, c'était une erreur uniquement. Je rentre chez moi, je ne vais même pas manger le soir je vais juste dormir.

Je cherche la guerre. Ou l'amour ? [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant