Chapitre 32

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-Que-N'importe quoi ! Intervient une autre fille.

-Et si, fis-je, je peux même vous dire que Adèle m'a chargé d'une mission aujourd'hui : virée les filles dans votre genre qui se croit tout permis.

J'attrape le poignet de la fille la plus proche de moi et la vire.

"Vous venez d'être viré.e".

Ses amies sont au bord de l'évanouissement. Elle, elle est complètement ailleurs.

Je demande donc leur poignet aux deux autres filles qui refusent évidemment.

-Vous préférez crever ? Demandais-je.

Une des deux me temps son poignet.

-Jess ! Tu fais quoi ? S'écrit son amie.

-J'ai vu ce qu'ils ont fais l'autre jour, ils les ont vraiment butés, fais ce qu'elle dit tend ton poignet.

Le dernière fille se résigne et tend aussi son poignet.

"Vous venez d'être viré.e".

Quand je rentre, June vient me voir pour me dire qu'elle a tout vu sur les caméras et que j'étais "IN-CROY-ABLE".

Je vais ensuite faire mon compte rendu à Adèle qui ne manque pas de rire à ma dernière péripétie.

-Elles ont du cran, dit-elle entre deux rires.

Après ça, je décide de passer faire un tour pour voir si tout se passe bien.

Évidemment que tout ne se passe pas bien.

Aloha est absolument introuvable. Et il n'est pas avec son groupe de la dernière fois.

Je me dis qu'il faut que je le trouve mais à la fois je ne peux pas aller dans sa chambre. Mais il ne peut rien se passer, on ne restaura pas enfermé comme la dernière fois où la machine était en panne à peine une heure.

Je me décide donc à y aller, c'est plus fort que moi.

J'arrive à leur étage, et je vois deux octalings, devant la porte de la chambre des S en train de visiblement parler à Aloha.

Je m'approche rapidement pour écouter.

Les octalings sont bien trop occupées à parler pour me voir.

-Vous savez que vous risquez gros ? Dit une des octalings, avec une voix horriblement aiguë.

-Vous pouvez crever pour ça, dit l'autre octaling d'une voix elle, extrêmement molle.

-Non mais on... Euh...

C'est Army. Ils sont peut être tous là en faite. Je peux pas les laisser crever.

Je m'élance donc en direction des deux octalings.

-Salut, dis-je, qu'est-ce-qui se passe ici ?

-Ces inklings ne sont pas au travail, dit l'octaling à la voix insupportable.

-Eux ? C'est normal ils sont avec moi !

-Comment ça, fais l'autre toujours aussi mollement.

-Oui, ils sont en stage aujourd'hui.

Je prie pour qu'aucune de ces deux octalings ne soit celle qui leur a ouvert ce matin.

-Ah OK, désolé, dit l'octaling en s'éloignant.

Elles me disent au revoir et repartent comme si de rien n'était.

Je m'approche donc de la porte et m'acoude à celle-ci, toujours grande ouverte.

Je croise les bras, Army et Aloha me regarde, presque choqués.

-Je sais pas ce que vous foutez mais bouger, vous aller bosser.

Les deux sortent rapidement sans rien dire et quelques minutes plus tard à peine nous sommes dehors.

-Camille, commence Aloha, au prochain changement on a cours d'espionnage j'crois.

Je hoche la tête et les conduis là-bas. On attend assis plus loin dans l'herbe que ça sonne.

-Camille ?

C'est Army qui a parler cette fois.

-Mh ?

-Pourquoi t'as fais ça ?

Je ne répond pas.

-Répond ! s'écrit Aloha, tu nous a pas adressé la parole depuis que tu es venu nous chercher !

J'hausse les épaules. Je n'avais rien à faire là-bas. Eux non plus et je risque gros. Encore plus si quelqu'un apprend ce qu'il s'est passé avec Aloha.

-Tu vois la fille avec la voix insupportable, me dit Aloha, elle a perdu ses lunettes, elle est limite aveugle sans, elle vois rien, et l'autre, elle en a rien à foutre de tout, aucunes des deux ne se souviens de toi ou ira raconter ça à quelqu'un !

Ce mec lit dans mes pensées.

Je le regarde, toujours sans répondre.

Du coin de l'œil, je vois Army qui est assis de l'autre côté détourner le regard.

Je sens une main se poser sur la mienne. C'est Aloha.

Malgré que mon cerveau me crit de dégager ma main je n'y arrive pas.

Mon cerveau et mon corps luttent pour enlever cette putain de main pourtant, j'y arrive pas. J'inspire discrètement et lentement quelques secondes pour reprendre la situation en main.

-Ouais, j'espère que t'as raison dis-je en retrouvant tous mes sens et en retirant ma main.

Aloha baisse le regard, sans répondre.

La sonnerie retentit, mettant fin à cette discussion.

-Et Camille, la prof d'espionnage elle est déjà arriver beaucoup de fois en cours complètement défoncé, si jamais tu veux venir voir.

Je soupire et les suis ainsi que tout les inklings en le cours.

Je ne peux pas autant faillir à mes fonctions que ça. Ça serait ignorer un problème important non ?

La prof arrive, et comme me l'avait dit Aloha à côté de qui je me tient, elle marche de travers et quand elle parle on entend rien tellement elle parle doucement et bégaie en rigolant.

J'ai peut-être parler trop vite, soudain elle se met à hurler les consignes, de manière très clairs et précise, en cassant les oreilles à tout le monde.

Ça, c'est une des drogues qu'on peut trouver en ce moment dans les bureaux du QG. Mais je pense qu'ils vont la modifier celle là, la partie "folie" est trop prononcée.

Là je suis sur de ce qu'Aloha m'a dit, et puis je n'en n'ai plus rien à foutre alors je me dirige juste vers la porte de sortie, qui est à quelques dizaine de mètres à côté d'elle.

Elle me vois, elle pose ses mains sur ses hanches et se tient volontairement complètement de travers pour me divisager.

Moi qui pensait qu'elle serait bien cette prof.

J'ouvre la porte avec ma puce et pars juste.

La prof se met à hurler je ne sais quoi et je vais juste voir Adèle. Je dois avouer que je ne me sens pas d'intervenir là tout de suite.

Je la trouve dans la grotte pour lui expliquer la situation.

-Tu vas bien ? Me demande-t-elle, t'es toute molle, on dirait que quelqu'un a essayer de te mettre en veille !

-Oui, ça va, fis-je en me forçant à sourire.

Sans même le voir je su que mon sourire venait de parêtre très faux.

-La prof du cours d'espionnage est complètement défoncée, expliquais-je, une drogue octaling en passant. 

Je n'en dis pas plus et mollement, en effet, je suis Adèle jusqu'au cours d'espionnage.

Quand on rentre, la prof s'approche de nous presque en courant et passe ses mains devant nos visages de manière plus que bizarre.

Adèle ne cherche pas à comprendre et la vire aussitôt en soupirant.

Je cherche la guerre. Ou l'amour ? [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant