THE MAZE RUNNER-[Never Stop Running]

Introduction

________•Introduction

Mes yeux s'ouvrirent en grand, tandis que je tentais de prendre une grande inspiration, en vain.

Une mare d'eau se déferlait à l'intérieur de ma gorge.

Je la recrachais hors de mon corps, hoquetant.

Une fois débarrassée de cette gêne dans mes poumons, je tentais d'observer autour de moi, bien que la plupart du temps, un noir complet bloquaitma vue, de temps à autres, une lumière bleuâtre illuminait la pièce pendant quelques secondes.
Me permettant alors de découvrir que je me trouvais dans une cage en fil de fer. Quelques boîtes en bois encombrants les quelques recoins de cette dernière.

En regardant au dessus de moi, je remarquais une loupiote rouge clignotant à des intervalles réguliers.

Je réalisais alors la situation en seulement un millième de seconde.

Un plafond. Il y a un plafond...

La vitesse à laquelle la cage montait était terrifiante, m'indiquant que dans seulement quelques secondes, elle allait s'écraser contre le plafond, tout comme moi.

Je réalisais alors que je ne me rappelais de rien de ce qui précédait mon réveil, je n'avais aucune idée ni de qui j'étais, ni d'où je me trouvais.

La seul chose que je savais, c'est que j'étais sur le point de mourir.

Le plafond se rapprochait dangereusement, et alors que la cage était sur le point de le percuté, elle se stoppa dans son élan.

Me propulsant contre le sol.

Ma tête percuta un caisson en bois.

Me laissant dans le noir et le silence le plus total. Le seul bruit de ma respiration haletante perturbant celui-ci.

Un bruit métallique coupa court dans mon questionnement, suivi de deux portes coulissantes qui s'ouvrirent, me faisant plisser les yeux du à la lumière aveuglante que je croyais ne jamais revoir.

Je plaçais mon bras devant mes yeux.

Un sentiment de panique s'empara de tout mon être lorsqu'une quinzaine de tête émergèrent dans mon champ de vision.

Seul les grilles me séparaient encore d'eux. Et comme si j'avais pensé à voix haute, les silhouettes se chargèrent de les ouvrir, m'exposant à eux.

Allongée contre le sol de la cage du à la précédente secousse, et m'étant relevé sur mes coudes, je me sentais plus vulnérable que jamais.

Un garçon à peu près du même âge que moi se sépara des autres, sautant dans la cage en la faisant trembler.ll s'approcha de moi, me donnant l'opportunité de l'observer de plus près.

Sa silhouette massive et sa grande taille était pour le moins intimidante. Son visage était parsemé de tâches de rousseur, accordé à ses cheveux roux.

Ses sourcils froncés donnait l'impression qu'il était surpris, et je ne semblais pas y être pour rien.

Son visage provoqua une sensation bizarre en moi.
Il m'était comme familier.
Malheureusement, plus je cherchais ne serait-ce qu'une bribe de souvenir me permettant de le reconnaître, plus je me rendais compte que ma mémoire était complètement vide.

Il releva ses yeux vers les autres, leur disant quelques choses qui semblait être inattendu, au vu de leur réaction.

Je tentais de me relever, mais aussitôt que ce fut fait, je titubais de quelques pas, tandis qu'une douleur lancinante parcourait mon crâne.

Je passais ma main derrière celui-ci et une substance poisseuse tâcha ma main.

Je grimaçais en rapportant cette dernière devant mes yeux.

Le roux me rattrapa par le bras tandis que je manquais de tomber.

-Elle saigne, annonça-t-il en jetant un œil derrière ma tête avant de se tourner vers un blond non loin de lui.

Il me rapprocha ensuite du bord de la cage tandis que je grimaçais du au manque de délicatesse dont il faisait preuve.

Il m'attrapa par la taille tandis que le blond s'avançait en prenant sous les bras. À eux deux ils réussirent à me hisser sur la terre ferme. Le roux se hissa ensuite lui-même en dehors de la pièce tandis que je me dégageais de la poigne du blond.

J'éssayais de me lever, m'aidant de mes bras sous le regard étonné du jeune homme.

De nouveaux ma tête se mit à tourner, et je grimaçais.

Les chuchotements des garçons autour de moi n'aidant pas.

J'étais comme une bête de foire, tous regroupés autour de moi comme si ils n'avaient jamais vu de spécimen de ma sorte.

J'avais le sentiment d'étouffer.

-Tu crois qu'on aura plus que des filles maintenant? demanda l'un d'eux avec un sourire.

-Je vois pas comment ça pourrait nous aider.

Je les poussais de mes maigres bras afin de me donner de l'espace.
Mes poumons demandaient plus d'air, de l'air dont j'avais l'impression de manquer.

Ma tête tourna une dernière fois avant que mon corps ne s'écroule, me faisant sombrer une nouvelle fois dans le néant.