THE MAZE RUNNER-[Never Stop Running]

Chapitre 3

________•Very fun...

Une lumière blanche aveuglante irritait mes yeux, alors que je réussis à percevoir une femme blonde habillée en blanc se pencher au dessus de moi.

Ses lèvres bougeaient, mais je n'entendais rien, seul le bourdonnement de l'eau dans mes oreilles.
Je réalisais alors que je me trouvais dans une sorte de tube vitré remplit d'eau, je m'agitais, sentant l'eau pénétrer dans mes poumons.

Mais une voix douce et reposée se mit à fredonner un air.
Elle ressemblait à une comptine enfantine.
Et me semblait étrangement familière.

Soudain, la femme devant moi disparut, mon sentiment d'étouffement aussi, me laissant seul avec la comptine , qui se transforma doucement en hurlement, devenant sourd tandis que l'image d'une personne enfermé tout comme je l'étais dans un tube inondé m'apparut.

Les traits flou ne me permettait pas de reconnaître l'homme devant moi, je plissais les yeux, alors qu'une nouvelle fois, mes poumons se remplirent d'eau, pendant que je criais aussi fort que je le pouvais.

Mes yeux s'ouvrirent, tandis que ma respiration saccadée ralentit quelque peu.

Je regardais autour de moi les hamacs, dans lesquels certains blocards se tournèrent en grognant.

Je mis ma main sur ma bouche, réalisant que mon cri en avait probablement déranger plus d'un.

Le vent commençait à se lever, les feuilles volaient, et un rugissement de métal retentit, annonçant l'ouverture des portes.

Aucun blocard ne sembla réagir à ce boucan.

Je sortais de mon hamac, m'asseyant au pied de celui-ci afin d'observer le labyrinthe.

Les coureurs trottinaient jusqu'à la porte, discutant entre eux.

L'asiatique en-tête de groupe, s'arrêta, donnant quelques indication, et les autres partirent.

Puis le maton se tourna dans ma direction, je ne voyais pas très bien d'ici, mais j'étais quasiment sur que ses sourcils étaient haussés.

Nous restions quelques secondes comme ça, faisant durer notre échange.
Ma tête penchée sur le côté, tandis que lui se tenait extrêmement droit, me dépassant probablement de vingt centimètres.

Il finit par mettre fin à ce moment, entrant dans le labyrinthe en commençant sa course.

Une pointe de jalousie s'empara de moi, j'aurais moi aussi voulu me rendre dans le labyrinthe, y passer la journée puis revenir le soir, en sachant que j'aurais fait ma part du boulot, en ayant au moins essayer.

Cela faisait à peine un jour que j'étais là, à me sentir déjà inutile.

-Tu t'y habitueras.

Je me tournais vers Alby. Fronçant les sourcils.
Lisait-il dans mes pensées?
En voyant ma mine étonné, il développa sa remarque.