Chapitre 30

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Le soleil avait commencé à se lever il y a de ça quelques minutes.
Et depuis lors, j'observais le bloc, à la recherche d'un signe de vie depuis la porte en bambou de la fosse que je connaissais si bien.

La silhouette familière du coureur apparut alors dans mon champ de vision et je soupirais de soulagement.

Il s'accroupit devant la porte, m'observant avec un sourire amusé.

-Grand jour, tu es sûr que tu ne veux pas rester ici ? plaisanta l'asiatique.

Réveillé par la voix du maton, Thomas s'approcha à son tour de la porte.

-Déconne pas, et sors nous de là..., le suppliais-je.

Il ouvrit la porte avec un léger rire.

-Bien dormi ?

-J'aurais pu, si Thomas ne ronflait pas autant..., ricanais-je en tentant d'enfiler le plastron que Minho me tendit.

Je me tournais vers ce dernier lorsque je réalisais que je n'y arrivais toujours pas.
Il soupira avant de m'aider.

-Tu t'es endormie avant moi, me rappela le brun.

-Et ça ne t'a pourtant pas empêché de me réveiller.

Nous nous approchions des portes alors que Thomas secouait la tête, niant les faits.

Le bruit sec de l'ouverture des portes retentit, et nous nous plaçions tout trois devant celles-ci.

Thomas et moi étions si obnubilés par le dédale de pierre que nous nous apprêtions à passer pour la première fois en plein jour, que nous rations le départ rapide de l'asiatique.

Je fus la première à réagir, rattrapant Minho, rapidement imitée par le bleu.

Au bout d'environ deux heures, mes jambes me brûlaient, et ma respiration s'accélérait de plus en plus.

Minho ralentit, signe que nous faisions une courte pause, et Thomas et moi nous écroulions au sol, en proie à une soudaine gravité.

Je m'allongeais, tentant de capter la fraîcheur de la pierre alors que je fermais les yeux.
Thomas m'imita rapidement.

C'était la seconde pause que nous faisions, et Minho nous avait bien précisé que lui n'en faisait qu'à l'heure du déjeuner lorsqu'il se trouvait être seul.

L'asiatique se tourna vers nous en croisant les bras, à peine essoufflé.
Quelques gouttes de sueur trempant ses vêtements lorsqu'une rivière traversait ceux de Thomas et moi.

-Je vous croyais plus résistant que ça..., nous provoca-t-il après avoir bu une gorgée dans sa gourde.

-Tu...n'es...pas...un...humain, réussis-je à articuler non sans difficulté.

THE MAZE RUNNER-[Never Stop Running]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant