Le Pouvoir Solitaire, Tome 3

Chapitre 7 Pdv Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore

Six horcruxes. Comment Voldemort avait réussi un tel exploit, cela demeurait un véritable mystère. A sa connaissance, le nombre de sorciers qui avait scindé leur âme en deux parties se comptait sur les doigts d'une main, alors en sept... Cela témoignait d'une puissance inimaginable et d'une âme profondément meurtrie mais de la part du plus grand mage noire de Grande Bretagne, il pouvait s'y attendre.

Ils en avaient déjà trouvé trois : Le médaillon, le diadème et la bague. Pour ce dernier, il s'en était chargé seul. Il avait déjà entrepris de comprendre Tom Jedusor ces dernières années. Remonter dans ses origines n'avait pas été aussi facile qu'il s'y attendait mais grâce à l'autre Lucie il avait su où chercher. La famille des Gaunt avait bien failli disparaître sans laisser de trace.

Puis, l'autre jour, lorsque Lucie avait touché son visage avant qu'il n'efface ses souvenirs, elle lui avait transmis un message étrange ou plutôt une mise en garde. Il s'était vu lui-même portant une bague et se crispant sous la douleur. Il était mourant, Lily tentait de le soigner. Du moins, il avait d'abord pensé qu'il s'agissait d'elle, puis il avait vu ses yeux. Une seule phrase accompagnait cette vision : « les morts doivent rester morts ».

Il n'avait pas bien compris son avertissement mais il en assumait toute la portée. Pour que la jeune Lucie se risque à transmettre ce message, il devait s'agir d'une question de vie et de mort, de sa mort à lui qui plus est.

Dumbledore déchiffra ses mots en trouvant la bague dans la maison des Gaunt. Dès qu'il s'était approché suffisamment pour voir le logo inscrit sur la pierre, il avait tout compris. Cela faisait des années qu'il avait abandonné la recherche des reliques et voilà qu'il tombait sur la pierre par hasard. Celle qui l'intéressait le plus.

La voix de Lucie avait résonné dans son esprit. « Les morts doivent rester morts » Ariana, ses parents... tant de personnes qu'il avait autrefois chéri et qui faisaient désormais partis du royaume des morts.

Suivant son conseil, il avait détruit le réceptacle à l'aide du Feudeymon sans même le toucher. Cette malédiction n'était pas facile à réaliser mais sa baguette de sureau lui offrait tout le contrôle nécessaire. Tout comme le médaillon avant elle, la bague avait poussé un hurlement strident avant de se fissurer en son centre. L'âme de Tom Jedusor s'était envolée, inutilisable.

Le diadème avait été trouvé, aussi étonnant que cela puisse paraître, par la petite Lucie. Était-ce une conséquence des souvenirs qu'elle avait acquis mais récemment oublié ou une simple coïncidence ? Nul ne saurait le dire.

Quant aux autres morceaux d'âmes, ils n'étaient pas plus aisés à trouver. Le journal était trop bien caché dans la demeure des Malfoy. Sirius, armé de la cape de James, avait fouillé les moindres recoins. Albus en était venu à deux conclusions, soit Lucius détenait une multitude de pièce et de recoins dissimulés aux yeux de tous, soit le journal n'était pas encore en sa possession.

C'était une possibilité dans la mesure où cette Lucie venait du futur. Certains évènements pourraient ne pas encore avoir eu lieu. Il pensait la même chose du serpent, impossible qu'il soit déjà en vie à cette époque.

Il ne restait plus que la coupe et d'ici quelques heures, ce serait assurément chose faite. Si toutefois le plan fonctionnait comme il l'avait prévu.

En attendant cet heureux dénouement, Albus avait d'autre chose à penser. Diriger une école ne se faisait pas d'un simple coup de baguette, contrairement à ce qu'il aimait faire croire.

Sa difficulté principale résidait dans la constitution de l'équipe pédagogique. Malheureusement, il n'avait toujours pas trouvé d'enseignant pour les cours de défense contre les forces du mal. La rumeur disait que ce poste était maudit et les prétendants ne se précipitaient pas au portillon. Il fallait qu'il règle ce problème avant la prochaine rentrée.