Le Pouvoir Solitaire, Tome 3

Chapitre 15 pdv Lucie

Lucie était répartie dans une chambre avec trois autres filles. Angelina, Alicia et Gwenda. Elles avaient l'air toutes les trois très gentils et Lucie espérait qu'elles se lieraient rapidement d'amitié.

C'était bien ce que Charles lui avait dit, que ses amis seraient sa plus grande force. C'était la seule mission qu'ils lui avaient confié en la laissant partir à Poudlard. Il avait d'abord évoqué la possibilité de l'inscrire à Beauxbâtons mais, encore une fois, tout le monde avait refusé.

De toute façon, Poudlard était bien plus agréable à vivre que Beauxbâtons et en plus il y avait le Quidditch. Presque tous les après-midis qu'ils avaient de libre, les premières années de Gryffondor se rendait au terrain de Quidditch pour voir les joueurs de Quidditch s'entrainer.

Aujourd'hui, Alicia et Gwenda s'étaient rendues à la bibliothèque pour le prochain devoir qu'ils devaient faire. Lee le faisait à la hâte dans les gradins et il était probable que les jumeaux ne se donnent pas la peine de le rendre. Quant à Angelina et Lucie, elles l'avaient achevé ce matin avant le petit déjeuné.

— Moi, je n'aurai pas fait ça comme ça, déclara Angelina en commentant la stratégie de l'équipe qu'ils observaient.

— C'est sûr, déclara George, pour que ce soit une bonne tactique, il aurait fallu que mon frère et moi soyons dans l'équipe !

— Ben voyons, s'amusa Lucie, j'ai le souvenir de deux garçons qui se sont fait exclure de leur première leçon de vol...

— On sait déjà monter sur un balai...

— Ce cours c'était pour tous les née moldu, éluda George d'un geste vague, et celles qui veulent obtenir des bonnes notes de partout.

Il fixa Lucie ostensiblement. Tous les deux, ils avaient eu la surprise de découvrir que Lucie, bien que prompt à l'idée de briser les règles, refusait de manquer un seul cours de classe et de faire l'imbécile pendant le dit cours.

— Moi, au moins, je n'ai jamais eu d'heures de colle, pérora-t-elle toute fière.

Fred et George lui tirèrent la langue de concert.

— Ton parrain y est pour beaucoup, rétorquèrent-ils pour avoir le dernier mot.

Ils refusaient de capituler aussi facilement, c'était le propre des jumeaux. En même temps, pour le coup, ils avaient raison. Elle s'était déjà retrouvée plusieurs fois dans les couloirs en dehors du couvre-feu et à deux doigts de se faire prendre par Rusard. Son parrain l'avait toujours sorti d'affaire en inventant des excuses.

— Je viens d'avoir une super idée ! s'exclama George soudainement.

— Oh non, souffla Alicia qui savait déjà par expérience que les idées des jumeaux n'était jamais super, Fred, si tu nous proposes encore une fois de mettre...

— C'est George, coupa Lucie.

— Comment ça ?

— C'est George qui a eu une idée, pas Fred, précisa Lucie pointilleuse.

— De toute façon, c'est pareil, éluda-t-elle d'un geste. Ils ont toujours des idées abominables.

— Non, c'est faux, contredit-elle légèrement contrariée, ce sont des êtres différents avec des pensées et des émotions différentes. Il ne se ressemble pas !

Elle foudroya Alicia du regard, la défiant de s'opposer à son jugement.

— Un peu quand même, rétorqua Fred amusé.