Chapitre 48 pdv George

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Ils étaient tous les quatre dans leur dortoir. Lucie et Fred ne se lâchait pas la main et Angelina et lui ne cessaient pas de les regarder tant c'était une image rarissime. La concrétisation de tous leurs efforts.

— Redis-moi pourquoi tu croyais que je ne t'aimais pas ! demanda Fred.

— Tu as dit que c'était carrément impossible qu'on puisse s'embrasser un jour, déclara-t-elle.

— Je n'ai jamais dit ça !

— J'ai une bien meilleure mémoire que toi, contredit-elle, je m'en souviens parfaitement c'était juste avant que Charles ne nous trouve et pique une crise et ensuite...

Elle s'arrêta de parler, réfléchit quelques minutes puis éclata de rire.

— Effectivement, tu ne peux pas t'en souvenir, reconnut-elle.

Puis, elle tendit la main vers George qui lui donna la sienne en toute confiance.

— Je vais essayer de vous rendre ce qui vous appartient... souffla-t-elle en commençant à se concentrer.

George n'en revenait toujours pas de ce qu'elle pouvait faire à l'aide de ses pouvoirs et il fut encore plus époustouflé quand il revit la scène de la bibliothèque dans sa tête, comme si elle avait toujours été là.

— Woh, souffla-t-il ébahi.

— Charles fait carrément flipper, fit remarquer Fred qui avait vu la même chose que lui. Mais, il y a prescription ! Je ne pouvais pas réagir autrement ! et j'ai agis sous le coup de la surprise !

Lucie gloussa, comme si elle avait entendu une bonne blague, ou qu'elle était droguée par l'amour. Un peu comme Fred quand il l'avait retrouvé dans la chambre.

— Et pourquoi toi tu pensais que je ne t'aimais pas ? reprit Lucie intriguée.

— Parce tu es beaucoup plus proche de George ou de Charlie ! lança-t-il comme une évidence.

— Charlie c'est Charlie et George c'est George, démontra-t-elle de manière tout aussi évidente. Et si tu veux une preuve supplémentaire...

Elle releva la manche de son bras gauche et retira le charme qu'elle appliquait en permanence sur ses marques. Dans la pièce, ils se redressèrent tous les trois, conscient d'assister à un véritable privilège. Lucie ne leur avait encore jamais montré ses marques.

George aperçut son propre prénom, celui d'Angelina, des autres élèves de Gryffondor, puis, le saint Graal de toutes les révélations, le nom de Fred suivie d'une ligne plus foncée qui entrelaçait son bras jusqu'à son annulaire.

— Les pouvoirs Solitaire n'aiment qu'une seule et unique personne, souffla Fred subjugué. Je ne comprends pas comment on a fait pour ne pas s'en rendre compte plus tôt ! et vous deux vous n'avez rien dit ! reprocha-t-il en les regardant lui et Angelina.

— On a fait que ça ! protesta-t-elle en première. On a essayé de vous le dire de mille façons différentes !

— Vous êtes bien les seuls à ne pas vous être rendu compte de vos sentiments respectifs ! enchaina George. On a même parié avec Lee sur le temps que vous mettrez...

George avait perdu depuis longtemps, il avait sous-estimé leur habilité à fermer les yeux devant l'évidence. Quant à Lee, il avait encore de la marge en pariant sur leur sortie de Poudlard.

— C'est marrant, commenta Lucie, dans l'autre vie très peu de personne était au courant... pas même toi George.

— Ça s'était passé comment ? s'intrigua Fred.

Le Pouvoir Solitaire, Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant