* Chapitre 26 - Adélaïde *

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Adélaïde

Adélaïde 20 ans et Adam 20 ans et demi.

C'est drôle la fac, un jour vous déprimez et l'autre, vous êtes heureux.

Tu es juste folle, rappelles ma conscience.

Je suis mon chemin dans les couloirs éclairés, il faut dire que pour un mois de juin, il fait très chaud. Tout le monde court presque à la sortie, on est heureux d'être en vacances.

Je me fais bousculer de quelques impatients de prendre leur affaire et de partir au bord de la mer, moi-même impatiente, je presse le pas. Arrivé presque devant les portes. Je m'arrête en entendant mon nom, je me retourne.

Outch.

Je tombe à la renverse.

Je regarde le sol à quelques mètres de moi et je regarde la main de ce garçon qui a lâché ses livres pour me rattraper. Foutu talons. J'ai l'impression d'avoir deux pieds gauches quand je marche avec ses chaussures de 8 centimètres.

Je me lève et constate : les livres que je tenais qui sont juste à côté des siens. Je m'abaisse et il fait de même, nos têtes sont à quelques centimètres, je peux sentir son nez dans mes cheveux. Je me relève et le regarde, il est très beau garçon. Ses cheveux brun foncés presque noir, ils sont mal coiffé, comme négligé, a-t-il eu le temps ce matin ? Il a l'air à la bourre.

Et ses yeux verts, mama, ses yeux vert clair sont magnifiques.

Il me regarde derrière ses longs cils, et je vois quelque chose dans son regard, qu'est-ce qu'il lui arrive ?

– Merci, dis-je en voulant partir le plus rapidement possible.

J'allais m'en aller, quand je sens sa main sur mon bras.

– Attends, comment t'appelles-tu ?

Je le regarde, j'ai perdu la fonctionnalité de parler ou quoi, c'est simple, je dois juste dire mon prénom.

– Adélaïde, et toi ?

Il me regarde profondément.

– Adam, dit-il avec un sourire.

Adam.

Mon sauveur.

***

– Qu'est ce que tu penses de l'infini ?

L'infini ? Qu'est-ce qu'il raconte ?

– L'infini ?

– Oui, tu sais juste le mot infini, ça t'évoque quoi ?

On ne peut pas dire joker ? Je n'en ai aucune idée.

– Tu dois me prendre pour un fou laisse tomber, dit-il voyant que je ne réponds pas.

Si seulement tu savais que c'est moi la folle...
Tu voudrais toujours de moi ? Ça, j'en doute.

– Je pense que c'est beau, une infinité de vie, de gens, d'amour, de savoir... Je pense qu'on ne mesure pas la chance d'aimer à l'infini.

Il hoche la tête, il a l'air satisfait que j'ai répondu, mais pas convaincu de ma réponse. Il avait l'air d'attendre une réponse en question...

– Et toi ? Tu en penses quoi ?

– Je pense que c'est magnifique, avec Es- avec une personne que j'ai, de très cher pour moi, on parlait pendant des heures de l'infini. Une fois, elle m'a dit que si tu ne peux pas parler d'un sujet tout bête avec une personne, c'est que ce n'est pas la bonne personne...

𝑯𝒆𝒂𝒓𝒕𝒍𝒆𝒔𝒔 | Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant