* Chapitre 32 - Adam *

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Adam

Une semaine plus tard.

Une putain de semaine qu'elle m'évite. Isabella est sortie de l'hôpital, on l'a ramené chez moi, j'ai recommencé à travailler, Dia aussi.

Elle est passée en coup de vent, toujours trop occupée pour me parler. Au travail, elle reste le plus loin possible de moi. J'en ai assez.

Je me dirige vers son bureau.

Je toque. Personne ne répond, je rentre, personne.

Bizarre, je m'approche de la salle des photocopies et je m'arrête quand je l'entends parler.

Esmeralda et bien sûr Maximo qui n'a toujours rien à faire à cet étage.

Ils discutent de tout et rien, j'en ai plus qu'assez d'Esmeralda. Si elle ne veut plus de moi, elle n'a qu'à le dire clairement au lieu de m'éviter et d'aller vers les autres hommes.

Je m'en vais dans son bureau, je m'assis sur sa chaise et j'attends qu'elle vienne.

Quand elle vient, un sourire aux lèvres, quelque chose se passe dans mon ventre.

De la jalousie ?

Elle s'arrête net en me voyant, perdant au passage son sourire que Maximo lui a sans doute donné.

— Esmeralda, j'ai été patient, même très patient, mais là j'en ai marre, dis-je.

Quand elle m'entend parler, elle se fige comme si j'avais dit quelque chose de mal.

— Adam. Qu'est-ce que tu fais là ?

— C'est mon entreprise, je viens et je pars quand bon me semble, il me semble que c'est mon nom qu'il y a sur la façade. Tu as beaucoup de privilèges et je sens que t'y prends vite goût.

Elle s'avance et ferme la porte, elle s'approche du bureau, elle pose le tas de feuilles et elle reste debout devant moi.

— Tu me fais quoi là, Adam ?

Elle fronce les sourcils, quoi qu'elle dise, elle sait qu'ici, je reste son patron, je sens qu'elle se contient.

— Ce soir, il y a une soirée, tu dois venir en tant que bonne employée, vingt heures dans la salle principale au deuxième, dis-je avant de me lever et de partir sans la regarder.

Je parlerai, quand j'en aurai envie et là, je ne suis pas d'humeur.

~~~

20h00

Après avoir déposé Isabella chez mes parents, je marche vers l'ascenseur, j'allais cliquer sur le bouton du deuxième quand j'entends quelqu'un presque courir.

Encore,

Et,

Toujours,

Esmeralda.

— Le jour que t'arrivera à l'heure, sera un grand jour, dis-je en cliquant sur le bouton du deuxième.

Elle rit, essoufflée de sa petite course en talon.

Sa robe noire en satin attire mes yeux, je dirai plutôt son décolleté.

— Mes yeux sont plus hauts, Bellisimo, dit-elle en me narguant.

Elle sort de l'ascenseur que je n'avais même pas vu s'arrêter.

𝑯𝒆𝒂𝒓𝒕𝒍𝒆𝒔𝒔 | Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant