* Chapitre 27 - Esmeralda *

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Esmeralda

Le vent berce mes vêtements, je sens le soleil se lever, est-ce que j'ai dormi là ?

J'ouvre les yeux et je vois ce paysage qui ne m'est plus inconnu depuis un certain temps. Je vois ce garde au loin, il me regarde avec pitié.

Je déteste la pitié.

En même temps, je suis habillé au sol, les yeux rouges et bouffi d'avoir pleuré toute la nuit.

Un an...

Un an est passé, ma fille à un an. Je n'ai su la tenir que quatre petits mois. J'aimerais l'entendre dire maman.

Je ferme les yeux et d'autres larmes inondent mes yeux.

Pathétique.

Je me lève et je me rends vers la porte d'entrée, malgré la chaleur d'Espagne, je suis congelé.

Un garde se met à côté de moi et me tend une enveloppe.

– Qu'est-ce que c'est ? Demandai-je.

– Une lettre de votre père, il a spécifié que vous devriez aller la lire dans un endroit calme et seule, dit-il.

Je m'éloigne de lui et monte dans ma chambre curieuse de savoir ce qu'il veut me dire. Je déplie la lettre et me pose sur mon lit.

« Esmeralda,
J'espère que tu vas bien, j'aimerais t'écrire plus souvent, mais je sais que tu jetteras mes lettres. Je me contenterai d'une lettre importante. Ils sont introuvables... J'en suis désolé. Tu ne pourras pas revenir auprès des tiens avant quelque temps. Bonne chance, tu y arriveras.

Au plaisir de t'avoir écrit,
Ton père. »

Je vous l'ai dit, il est vraiment bizarre, c'est censé être une lettre importante ? Cette lettre ne veut rien dire.

À part...

Si...

Il est plus intelligent que je ne le pensais...

Il a vraiment fait.

« Esmeralda,
J'espère que tu vas bien, j'aimerais t'écrire plus souvent, mais je sais que tu jetteras mes lettres. Je me contenterai d'une lettre importante. Ils sont introuvables... J'en suis désolé. Tu ne pourras pas revenir auprès des tiens avant quelque temps. Bonne chance, tu y arriveras.

Au plaisir de t'avoir écrit,
Ton père. »

Ce n'était pas très compliqué, mon père m'a appris à réfléchir comme lui. Ils vont revenir, je dois à présent changer de payer. Les lettres de mon père sont introuvables, ce qui veut dire que je le suis aussi.

***

Je regarde par la fenêtre me réveillant des songes qui autrefois étaient mes journées : se cacher, chercher des réponses, pleurer...

Je sors de mon bureau direction le sien.

Je ne toque même pas et entre comme ça, je le vois le téléphone à l'oreille, sa tête change de couleur. Quand il me voit rentrer, il me fait un de ses regards qui m'a toujours fait peur.

Il me supplie de le sauver.

Mais quelle est notre ennemie ? Je vois dans son regard, il cherche du réconfort.

– [...] Accident ?  [...] L'hôpital ? [...] Blessé ? [...] Coma ?

Je n'entends pas toute la discussion, mais je vois à quel point la situation est critique, qui est à l'hôpital ?

𝑯𝒆𝒂𝒓𝒕𝒍𝒆𝒔𝒔 | Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant