Chapitre 21

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Pdv d'Iram :


Je mets l'enveloppe contenant l'argent avec le papier du questionnaire bien rédigé et détaillé. Je n'ai plus envie de passer encore une minute.


Carmen m'accueille avec un sourire douteux :


_Ne t'en fais pas, je serai présente au conseil de l'ordre..je te soutiendrais.


_Merci Madame... vraiment, mais je ne veux plus me mêler de cette affaire.


_Si tu ne fais pas preuve de professionnalisme, tu risques d'être viré de ce département.


_Je n'ai plus envie d'y rester !


Son regard s'allume tout d'un coup. Elle essaye de cacher ces pensées.


_A partir de Lundi tu peux déposer ton dossier à mon bureau, si tu veux passer le reste de l'année en paix. C'est un peu tard, mais on peut se rattraper. Voici mon adresse mail, tu peux me contacter. Explique -t-elle en me tendant un bout de papier


_Merci Madame.


Carmen me surprend toujours. Elle fait semblant de ne pas me connaitre devant les autres. A l'ombre elle se comporte comme une maman berceuse. Darla ne l'apprécie pas pour des raisons que j'ignore. Je me laissais influencé par ses actes, ses opinions : j'aimais ce qu'elle aimait. Je défendais ses causes. Le résultat : un profond sentiment d'humiliation.


Je rentre chez moi écœuré. Je les ai vus ce matin affairés avant de partir vers l'aéroport. Je passais discrètement pour répondre au questionnaire du conseil. Elle a ouvert toute une enquête pour vérifier ma crédibilité.


Finalement, j'occupe la seule chambre de la maison pour essayer de dormir. Maman tarde encore dans la cuisine, elle prépare les cookies du weekend.


_Je vais chercher un travail Iram !


_Maman s'il te plait on parlera après !


_Je te sers quelques choses à manger ?


_Non ça va merci.



Darla, c'est finie pour moi ! Finie cette guerre qui ne mène à rien. Cet amour fou ! Pour elle je ne suis qu'une compétence : Une plume, une main forte qui rédige ses dossiers. Le jour où mes services seront à termes, elle arrêtera tout contact. J'ai bien nourri son égoïsme de femme forte et réputée ! J'ai souillé mon âme sur le seuil de son bureau.. et au premier soucis qui me terrasse , elle me lâche. L'important pour elle, c'est Cannes... Ce n'est plus mon objectif, j'ai fait de mon mieux. L'affaire est classée.


Quelques heures plus tard :


On tape violemment à notre porte. Maman m'éveille en tremblant.


_Iram, il y'a des policiers à la porte !

Miss DarlaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant