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Point de vu FILO

J'ouvre difficilement les yeux qui piquaient encore légèrement, je m'assieds et tout à coup, je ressens comme un tam-tam dans ma tête.

Putain.

Ma tête fait super mal.

Vous voyez le genre que tu peux pas faire un petit geste sinon tu risques de crever de douleur ?

Ouais c'est ça .

Ma tête !

Je regarde autour de moi.

Qu'est qui c'est passé ?

Où suis-je ?

Comment j'ai atterri ici ?

Je suis dans une sorte de grande cave miteuse, qui pue la mort, je suis assise à même le sol dégueulasse, il y a des cafards un peu partout, l'odeur des rats mort, des toiles d'araignée, des araignées.

La pièce est sombre, elle est un peu éclairée par une toute petite fenêtre qui ce trouve tout en haut, le toit est super haut.

La lumière du jour transperce légèrement celle-ci.

Après une petite réflexion j'arrive à me rappeler.

Les fumigènes.

L'arme.

Les coups de poings.

Et....le coup de feu.

Arès...est ce qu'il est mort ?

Pourquoi je suis ici ?

Et qui peut bien me kidnapper.

Qui peut bien vouloir une minable comme moi ?

Mon corps me fait copieusement mal.

Je ressens des douleurs à l'estomac, au bas ventre.

En ce qui concerne l'estomac ça doit être la famine.

Les lumières de la cave s'allument simultanément et je vois une case comportant quelque chose.

Je fronce les sourcils, curieuse comme je suis je m'avance avec quelques frissons devant la case, j'arrive devant la case et je vois.... une jeune fille avec la tête baisée.

Quand elle ressent ma présence elle s'effraie et lève la tête.

C'est une blonde aux yeux verts, elle doit avoir 11 ou 12 ans, ses beaux yeux sont détachés, fatigués et ses paupières ont de la peine à s'ouvrir, ses yeux sont cernés légèrement bleutés, elle est tellement belle mais avec tout cette fatigue elle fane.

Je regarde son petit corps très maigre elle est vêtue d'une robe légère. Déchirée un peu de partout,nelle bouge difficilement et j'arrive à voir les blessures, les bleus et les cicatrices sur son petit corps.

Soudainement elle pose son regard sur moi.

Ses yeux vert émanent de la tristesse et du désespoir.

Elle me fait pensée à Ecé, ses yeux vert comme Ecé.

Son regard n'est que pitié.

Elle : qui êtes vous ?

Sa voix qui semble d'habitude aigüe est comme Rouillée, tremblante et minable.

Elle me rappel moi plus à son âge.

Moi : je m'appelle Filo.

Dis-je tout doucement.

Elle : moi c'est Anaïs

Moi : d'accord.

Elle : vous êtes venue pour me faire du mal ?

L∆ SCORTA DEL MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant