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Je la regarde indifféremment avant de continuer ma tâche.

Elle : c'est toi la pauvre escorte d'Arès ?

je restais toujours indifférente sans prêter attention à  ses mots.

Elle : je suis Luzia et regarde moi quand je te parle.

C'est une blague ?!

je fais toujours l'indifferente et je commence à manger.

Elle : Je comprends pas comment Arès a fait pour accepter de rester avec une clochard de ton genre.

je restais calme, sans la regardé je préfère ne pas créer des problèmes à Arès.

Elle : regarde toi on dirait un soldat et pas la compagne du mafieux le plus crain d'Italie.

je baisais la tête, je suis vêtu d'un jean noir et un col roulé noir mes cheveux attachés et mes rangers au pied. je ne suis peut-être pas comme elle mais je ne mérite pas qu'elle me le crache à la figure comme ça.

Elle : De toi en moi regarde toi...tu sors des égouts ou quoi?!...tu lui fait hontes, tu as peut-être des formes mais tu ne sais même pas les mettre en valeur tu fais pitié chérie.

je restais stoïque avec un pincement dans le cœur .

Elle : Tu es comme un animal sauvage une vraie bête une espèce sauvage, tu n'es qu'une minable... Arès ne veut que ce débarrasser de toi.

j'avais finis de manger alors je rincais mon plat pour le classer.

Elle : Tout à l'heure quand il me baisait tu sais ce qu'il m'a dit? Que tu es un putain de fardeau, qu'il aimerait te voir mourir et qu'il m'a appelée pour que je fasses en sorte qu'il ne pense plus à ta sale tronche longuement poilue.

Pourquoi j'ai si mal?

Pourquoi mon coeur fait autant mal?

Elle : Tu es là pour profiter de son argent mais tu n'auras rien, tu es mal éduquer tes parents devraient avoir honte de t'avoir comme fille.

A la fin de sa phrase je tournais simultanément ma tête pour la fixer sauvagement.

Moi : Qu'est que tu viens de dire?

Elle : Tu m'as bien écouter pauvre fille.

je m'avançais vers elle pour lui dire:

Moi : C'est toi la pauvre ma belle, tu n'es qu'un déchet d'Arès. je te jure que j'ai vu Arès amener plus belle que toi "chérie" ( en appuyant bien sur le mot )...toi tu es juste un de ses petits objets qu'il remplace quand il veut et comme il veut.

Elle : Moi au moins il ne me dénigre pas partout comme une chienne, et j'aime bien être auprès de lui, tu sais pas ce que ça me fait, toi il ne te regarde même pas.

Moi : je me fou complètement de ce qu'il fait ou ce qu'il dit. je fais mon boulot c'est tout, je préfère ça que d'être une sale pétasse.

Elle : Tu sais même pas t'habiller on dirait que tu sors des champs et tant que je suis la pétasse d'Arès moi ça me va...je pari  qu'il ne t'a jamais toucher pour la simple et belle raison que tu es une clocharde des rues et que tu le répugnes.

Mon coeur putain!

Je sais pas pourquoi ma main n'est pas encore sur sa joue, il doit avoir des intempéries.

Moi : J'ai mieux à faire que de parler a une pute alors dégage je veux passer.

Ma voix était froide et mon regard était toujours indifférent.

L∆ SCORTA DEL MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant