L∆ SCORTA DEL MAFIOSO

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Point de vue Filo

4 jours plus tard

Ça fait des jours que je suis dans cette
chambre, je l'ai verrouillé parce que je ne veux voir personne, surtout pas cet idiot de Gabriel sinon je risque de l'étrangler avec mes mains .

Je le hais de toute me forces

Ça fait des heures que j'écoute Topo frapper à ma porte, me suppliant d'ouvrir et de prendre un repas . J'ai excessivement faim, je ne le nie pas mais je ne veux rien de ces vaux rien à la con .

Je dis bien que je préfère la mourir de faim.

Assise sur le lit à me mutilé, car oui avec tout ce qui m'arrive je ne peux pas m'en empêcher .

La douleur est intense . Les brûlures se font de plus en plus violentes sur mes cuisses, tellement elles sont nombreuses que je n'ai plus de place pour créer une nouvelle . Je me retrouve à brûler des cicatrices. La douleur amère c'est ce que je préfère.

Le feu pâlit ma peau de façon brutale et violente . Je serre les dents pour ne pas gémir de douleur . Ce que je crains vint et j'eus ce sentiment de honte.

Une larme ....

Une larme venait de couleur et touché la peau fraîchement brûlée et enflée. L'eau salée comme vous pouvez l'imaginer provoque, des piques intenses .

C'est de cette douleurs que je parle .

Une douleur amère .

Le sentiment de honte et de faiblesse.

Je suis faible c'est pour cette raison que je me mutile. Tout est toujours ma faute .

J'ai honte de ce que je fais . J'ai honte de me sentir bien à travers mon mal .

J'ai honte de ne pas tenir la promesse que j'ai faite à Arès.

Mon époux.

Je suis une femme marier maintenant.

Je n'y avait pas pensé depuis

Je suis....

Sa femme.

Un élan de frisson me couvre et je me met à sourire bêtement . Oubliant la douleur immense que je ressens sur mes cuisses .

Soudainement la porte s'ouvre, sur Topo qui tient un double des clés .

Putain j'aurais dû m'en douter. Bien sûr qu'ils ont le double des clés de toutes les chambres.

Je sursaute et cache le briquet au dessus de l'oreiller.

Il me fixe et je ne saurais décrire ce qu'il pense parce que je ne sais pas, je n'arrive pas à le décoder.

Soudain il reprend son air normal avant de me dire.

Lui : Mange Tesoro.

Je ne sais pas s'il fait exprès de ne pas avoir vu mon geste où il n'a vraiment pas vu mais j'espère que ce soit  le premier cas.

Mon coeur bat mais je cache mes sentiments.

Moi : sort d'ici tout de suite

Il me regarde encore une fois.

Lui : Tu sais en vingt cinq ans d'existence sur notre très chère terre je n'ai jamais vu un regard aussi haineux et violent que le tien . Ton regard est rageux ma belle . Calme toi Caro.

Moi : Tu veux que je me calme .

Je le regarde ensuite fait un sourire nerveux qui selon moi décris autant mes émotions que le monologue que je m'apprête à faire .