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Point de vue Arès

Palerme [ Italie] 23h56.

Depuis vingt une heure que je suis assis, ça doit être mon vingtième joint de la soirée .

Et sincèrement....

Je m'en fiche brièvement

Je dépose mon joint sur le sandrier au dessus de la table basse, je détache mon chignon histoire de lâcher un peu mes nerfs, qui battaient à vive allure sûrement l'excès de tabac qui m'envahit quitte à me tuer cette nuit .

Je regarde autour de moi .

Je suis assis à la terrasse sombre de ma chambre, je regarde le ciel noir, il n'y a aucune étoile...
J'encaisse des coups de vent tour à tour, cela ne me gène guerre, au contraire j'aime ce climat, il est froid et cruelle.

Tout comme moi

Je me suis très souvent demandé...

Le seigneur m'a t'il détesté ?

Pour me faire naître dans un milieu pareil, sans amour, sans paix ni tranquillité. Depuis bien longtemps j'ai su que j'étais pas quelqu'un de saint, même je le voulais, la saleté en elle même coule dans mes veines, comme si c'était un besoin vital .


Me laissant ombre de moi même . Je n'arrive pas à croire que cet ordure revient vers nous après tous ça .

Soudain le sentiment que je repousse chaque jour vint sans prévention. Je consomme ma bouteille de whisky pour essayé de le refouler au plus profond de moi mais en vain .

Je me laisse emporter par les souvenirs douloureux de mon passé sombre et je suis sûr d'une choses ...

Je m'y noyerai

Flashback.

Brièvement sans toute fois prêter attention aux avertissements de mon père, je me dirigeais vers le jardin pour trouver maman.

Ses yeux bleus émeraudes me fixe un peu étonné mais ensuite elle sourit .

Elle : Mon petit Dieu tu es sorti !

C'est ainsi qu'elle me nommait, et j'adorerais cela

Elle : Qu'est que papa ...

Moi : Je m'en fiche de papa.

Elle : Arès ! Tu sais que je t'aime mais tu ne dois plus le dire.

Même quand elle voulait me gronder sa voix sortait avec douceur et amour.

Moi : Désolé maman.

Elle : d'accord, maintenant entre, papa risque de venir ici .

Moi : Est ce que tu aimes papa ?

Je la vois plisser les paupières avant de me regarder étonnamment.

Elle : Arès, t'as quel âge pour me poser ce genre de question.

Dit elle en souriant...

Un sourire forcé

Moi : bientôt 5ans maman je suis assez grand, et bientôt aussi je pourrais te protéger.

Sa main se pose sur ma joue, elle l'a carresse tendrement avec son pouce, la douceur que émane sa paume de main est incroyable.

Elle : Mon gout petit Dieu .

L∆ SCORTA DEL MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant