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Enzo à le regard mouillé face à la robe et les talons. J'ai eu énormément de mal à trouver vue la pointure, il touche comme s'il allait l'abîmer du bout des doigts. Il prend en main les sous-vêtements, je n'arrive pas trop à savoir ce qu'il ressent, mais Rafael a les yeux trempés et rouges en voyant ce déballage.

~ J'ai fait une connerie, c'est ça ? Désolé Enzo, je ne voulais pas te faire pleurer, je pensais juste…

- Tu es un homme incroyable, Bleu, c'est, je n'ai pas les mots, c'est magnifique, merci.

Il plonge dans mes bras, s'il faut juste une robe pour les rendre comme ça, alors j'en achèterai des centaines.

- Tu ne trouves pas ça bizarre ? me demande Rafael qui se sèche les yeux.

~ De quoi ?

- Qu'il aime ça, les vêtements féminins.

- Je suis désolé, de nous tous, je dois être le plus bizarre, nous dit Enzo qui continue de pleurer.

~ Ce que je trouve bizarre, c'est que vous ne m'en avez pas parlé.

- Désolé, me dit Rafael, baissant les yeux et se mordant la lèvre, on ne voulait pas que ça paraisse trop pervers.

~ Plus pervers que d'aimer la laisse et le collier ?

Ils se regardent et gloussent, ce sont leurs idées stupides d'avoir peur qui sont bizarres.

~ Je te veux dans cette robe demain soir en débauchant Honey.

- Je vais te faire saliver alors, maître, me dit-il en lançant un clin d'œil.

- Sweety sera au service de son maître aussi longtemps qu'il le faut, ajoute Rafael en jouant avec ses nouveaux bijoux.

Ils me rendent fou ces deux-là.

J'étais excité dès le réveil, j'ai vu Enzo portait l'ensemble noir toute la journée au bureau, il n'a pas arrêté de me chauffer, Rafael n'est pas en reste avec ses photos très haute qualité de son corps que je reçois toutes les heures, la semaine, ce sont mes moments préférés, car je peux jouer avec eux plus librement que le week-end.

Parlant d'Enzo, il me nargue à être baissé, tourner vers moi, à faire semblant de chercher, je ne sais quoi sous le bureau, comme on a changé de pièce, et les plaintes de certains qu'ils ne voulaient pas être avec moi par peur de mon passé.

J'ai un espace fermé, il reste avec moi le plus possible, car nos travaux sont en coopération la plupart du temps, mais aujourd'hui, entre Rafael et Enzo qui me chauffe des deux côtés, ce long week-end où ils n'ont pas arrêté.

Mais ça a merdé dans le bureau, qu'ils jouent ensemble, n'est pas le problème, mais Enzo qui d'habitude est si timide sur ce sujet-là, et un peu trop oser aujourd'hui et j'en ai trop voulu. Enzo, c'est énervé, il est sorti du bureau sans un regard dans ma direction, alors que je tenais à m'excuser, je n'en ai absolument pas eu l'occasion.

Rafael m'envoie un message pour savoir si je vais bien, et non, j'ai vu cette colère d'Enzo qui m'a montré qu'il n'a pas aimé, j'ai oublié le plus important de notre relation à trois, les laisser faire comme ils veulent.
J'essaie de finir cette journée merdique qui me prend la tête, Enzo n'est pas revenu me voir, il a quitté plus tôt, Rafael ne m'a pas envoyé de message après, et j'hésite à rentrer à la maison, j'ai fait une bêtise qui pourrait me faire détester de ses deux garçons, et je flippe de rentrer et qu'ils ne soient plus là.

J'ai pris mon courage à deux mains, je suis rentré chez nous avec une boule au ventre, et comme si je n'avais pas compris ma faute, ils ne sont pas là.
Éole me jappe après, elle me fête ma revenue et je suis content de voir ça.
Je m'installe dans le canapé, j'ai attendu toute la nuit, j'ai attendu le lendemain, et j'ai attendu trois jours au total pour les voir revenir tous les deux.

Sans parler, On se voit.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant