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En passant dans le couloir, j'entends gémir, ça me fait sourire. Ruben ne m'aime absolument pas, c'est réciproque, mais je ne joue pas à ce petit jeu avec lui. Il se sent obligé de montrer sa possessivité pour me rappeler que Lou est à lui.

- Hum, es-tu arrive bien-sûr à ne pas le baisé alors qu'il gémit de cette manière.

Rafael me tape sur les nerfs, lui et sa jalousie, ça suffit.

Je l'ai plaqué contre la porte de la chambre où se trouve Lou, monté sur mes hanches, déboutonnant son jean et maintenant, il gémit plus fort que ne le faisait Lou. Mais Rafael, ce n'est pas une porte qui va l'empêcher de faire comprendre à la personne à l'intérieur qu'il sera gêné par sa présence.

Il défait entièrement son jean, il le balance avec son pied et enfonce ses doigts après avoir lubrifié légèrement avec la bouche d'Enzo qui nous regarde seulement en se touchant contre le mur de la salle de bain.

Rafael couvre les bruits de Lou derrière la porte en gémissent de plus en plus fort, il simule énormément ce qui me fait rire intérieurement, l'attrapant et m'enfonce plus loin qui le fait se taper contre la porte, je pense par peur de le voir se faire mal Enzo intervient pour bloquer avec son dos. 
Il s'accroche à ses épaules pendant que je prends mon pied à le prendre plus brutalement que je ne le ferai qu'avec une femme, et c'est Raf', mon Sweety, celui qui aime quand je ne mets pas de barrière entre nous.

Toujours en Rafael, je le déplace dans le lit, il se prend de violent coup de bassins, les jambes sur mes épaules, qu'Enzo essaie d'amortir en embrassant Sweety à pleine bouche, le caressant de son ventre à sa virilité, qu'il finit par prendre en bouche.

Il vaut mieux avoir Raf' dans ce genre de cas, Enzo sait très bien qu'il ne supporterait pas un assaut comme celui-là, il se déverse dans sa bouche, et j'échange de corps, je suis enfin calme de la crise de Rafael qui me pompe déjà le cerveau alors qu'on vient de se retrouver.
Pour Enzo, je m'y prends beaucoup plus calmement.

 Le préparer sur la longueur, de ma langue à mes doigts, tout y passe, et je peux enfin prendre du plaisir avec lui. Je ne l'avais pas touché ni pris depuis tellement longtemps que j'ai eu peur de le casser, mais je vois qu'il n'est pas en manque, ni de douleur, ils l'ont fait souvent avec Raf', s'il s'est habitué à son piercing, alors je ne lui ferai aucun mal.

Décidément, le numéro treize me colle à la peau, je me réveille doucement, j'entends gémir à côté, un ton grave qui halète avec des sons étouffés, je suis déjà dur juste à les entendre, quand Enzo fait un hum, purement sorti d'un porno, je me touche pour me calmer, mais loupé quand ils s'aperçoivent que je suis réveillé, une fellation d'Enzo qui est pris mon Sweety qui transpire, je me sens transporté avec eux, et ils tombent sur moi, leurs torses montent et descendent d'une allure folle.

- Vous…

~ Vous faites ça depuis combien de temps, repris-je en signant.

- Tu nous excitais, tu gémis dans ton sommeil, mais on ne peut rien faire, on t'a pris en bouche, l'un et l'autre, mais aucune réaction.

~ Je n'étais pas conscient.

- Bleu, comme si ça te gênait tiens.

~ Ce n'est pas faux. La prochaine fois, prenez-moi directement, ça devrait me réveiller. 

Lou frappe à la porte de la chambre, Enzo s'habille difficilement, Rafael me monte dessus, il a décidé de ne pas perdre cette bataille, car il s'enfonce quand Enzo ouvre la porte.

- Désolé, trois minutes, on arrive.

- Bleu, ça m'a manqué de le faire comme ça ; tout en exagérant ; Raf' qui ne doit sûrement rien ressentir.

Si moi aussi ça m'a manqué de pouvoir les voir et les toucher, je déteste sa possessivité, mais je déteste surtout qu'il se sente obligé de faire semblant seulement parce qu'il est borné.
En regardant Enzo, qui redevient dur en voyant Raf' bouger les hanches sur moi à un rythme presque inhumain, s'enfonçant seul pour se retirer, il me fait juste perdre la tête.
Il me laisse entrer deux autres doigts en plus d'être sur moi, j'attends pour qu'Enzo puisse s'installer confortablement.

Une bonne grosse demi-heure plus tard, je sors de cette chambre complètement vidée d'énergie.

- Je comprends pourquoi tu ne veux pas quitter ta maison, me dit Lou, amusé avec sa tasse de café.

~ Ils ne sont pas humains ses deux gars.

- Je crois que je ne me suis jamais autant amusé par téléphone grâce à toi et ce, Rafael ? Sweety.

~ Mon beau Sweety, et mon doux Honey, Rafael et Enzo, mais tu as rendu Sweety jaloux, et un jour, j'arriverai à contrôler ses petites crises.

- C'était amusant, Ruben a tellement adoré, tu aurais dû voir comment…

~ Je ne veux pas savoir Lou, dis-je avec le sourire.

- J'ai personne avec qui parler sexe, s'il te plaît Bleu !

- Qu'est-ce que notre homme devrait savoir ? intervient Raf' en se posant sur mes genoux, les jambes écartées, posé sur mes entre-jambes.

- Ruben, il était tellement concentré à me faire jouir plus fort que toi, c'était l'extase, j'aime quand il est jaloux.

- Et moi, je déteste qu'on essaie de piquer ce qui est à moi.

- Ne sois pas méchant, mon copain, je l'aime de tout mon cœur, il m'a sauvé, je pourrais me suicider s'il avait besoin d'un organe.

Rafael pince les lèvres, mais comme il ne sait pas trop quoi rajouter, et qu'il réalise qu'il a perdu cette bataille, il se penche en avant, juste vêtu de son t-shirt blanc, et d'un string, je sens son corps fait pression.

- On n'a qu’à l'inviter, ton Ruben. Hum ? Tu en dis quoi, amour ? Tu as envie ?

- Rafael, ça suffit, Enzo perd légèrement patience face à sa petite comédie. Si tu restes comme ça, je ne t'aiderai pas pour la suite.

- J'ai pas besoin d'aide chéri, j'ai juste envie d'être pris.

Il n'en faut pas plus pour que je le soulève et l'emmène dans la chambre encore une fois.

Sans parler, On se voit.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant