My heart belongs to him

Chapitre 2

Alesia

Je regarde le paysage défiler sous mes yeux. Il se gare enfin dans un parking souterrain. Après avoir étreint le moteur, je sors de la voiture pouvant respirer à nouveau normalement. La présence de cet homme si près me déconcerte et je perds tous mes moyens. Il s'approche de moi et pose une main dans mon dos. Il la presse pour me faire avancer. Il m'ouvre une porte et nous entrons dans une cage d'escalier avec un ascenseur. Il prend la deuxième option et me fait entrer.

Il appuie sur le numéro 40. Et beh il est au 40-ème étage. Les appartements qui sont les plus hauts sont souvent les plus chers. Je me mords la lèvre et lève les yeux vers lui alors qu'il me fixe avec attention. Les yeux sombres. Son regard atterrit sur mes lèvres. Je l'entends murmurer quelque chose dans une autre langue.

La belle langue de l'Italie. Pays dans lequel je vis mais que je ne sais pas parler. Je n'ai pas le temps de demander ce qu'il vient de me dire que je sens ses lèvres se pose sur les miennes avec possessivité. Mon cri de surprise se meurt dans sa bouche.

Sa main est derrière ma nuque et me plaque contre la paroi vitrée de l'ascenseur. Son autre main me tient fermement la taille. Sa bouche s'active sur la mienne sans aucune douceur. Il glisse sa langue qui rentre en contact avec la mienne. C'est avec tant d'ardeur. Un gémissement sort de ma bouche. Je sens son sourire alors qu'il se détache de mes lèvres gonflées. J'ai du mal à reprendre ma respiration. C'est la première fois qu'un homme m'embrasse de cette façon.

Je n'ai pas remarqué que les portes de l'ascenseur venaient de s'ouvrir. Il me tire dans le vestibule de l'étage. Sa main est fermement ancrée à ma taille. Il sort une carte électromagnétique et la scanne sur le boîtier. Il pousse la porte et entre. Il se détache de moi et je reste immobile dans l'entrée. C'est si grand et beau. Beaucoup de luxe. Il se débarrasse de sa veste et la jette sur un fauteuil. Il se dirige vers le mini-bar et attrape une bouteille de scotch. Il se sert un verre et rajoutant des glaçons qui tintent dans le verre. Son regard m'hypnotise. Je suis un peu mal à l'aise face à lui. Aucun homme ne s'est jamais intéressé à moi. Alors pourquoi lui ? Je me doute qu'il veuille une relation. Juste une histoire sans lendemain. Mais es ce que je suis prête à lui donner ce qu'aucun n'a eu auparavant ? Et puis je fais ce que je veux j'ai vingt-deux ans même s'il doit en avoir plus de trente ans lui.

Ma mère malgré qu'elle soit tout le temps défoncé m'interdisait de ramener des garçons à la maison et mon père très protecteur était d'accord avec elle. Seule point sur lequel ils pouvaient s'entendre.

-Met toi à l'aise au lieu de rester planté dans l'entrée.

Sa voix me parvient comme une mélodie. Je suis indéniablement attiré par sa voix. J'hoche la tête et enlève mon blouson en cuir. Je la pose sur une chaise. Je frotte mes mains sur mon jean en m'installant sur le canapé. Je regarde par la grande baie vitrée. La vue est incroyable. Je me lève et m'en approche. J'ai une très belle vue sur Milan. Une si belle ville dans un magnifique pays. Je vis depuis plusieurs années en Italie sans jamais avoir à l'apprendre. Je n'ai pas vraiment les moyens de me prendre des cours et la plupart des commerçants dans lesquels je viens régulièrement parle français. Je sens une présence près de moi.

-Tu ne m'as toujours pas dit quel était ton prénom. Après tout tu sais le mien.

-Et si j'ai envie de garder le mystère ? Mon nom ne vous sera d'aucune utilité.

Il n'est qu'à quelques millimètres de moi maintenant. Il n'a pas tort mais il connait le mien et moi je ne sais rien. Je préférerai connaître le prénom avec qui je vais surement coucher et de surcroît pour la première fois.

-Je préfère le savoir. Je suis très curieuse.

Je vois ses lèvres se retenir d'un sourire.

-Je le vois en effet. Je m'appelle Diego. Votre curiosité à t'elle était assouvie ?

J'hoche la tête avec un petit sourire. Je trouve que ce prénom ne lui colle pas. Il est si mystérieux et sans aucun doute dangereux. Tout me l'indique. Ses tatouages sur ses mains et l'arme qu'il porte à sa ceinture cachée par sa chemise. Malgré tout je peux la voir légèrement. Es ce que c'est un flic ? Ou du FBI peut être. Je tourne la tête mais l'observe d'un œil et le voit posé discrètement son arme dans un tiroir qu'il ferme à clé. Quelques secondes plus tard, je le sens derrière moi. Ses lèvres se posent dans mon cou et m'embrasse. Une de ses mains se frayent un chemin jusqu'à mon jean. Je me mords la lèvre inférieure, la respiration saccadée.

Sa main caresse mon clitoris par-dessus ma culotte qui est déjà bien mouillé. Je ferme les yeux et repose ma tête sur son épaule. Je n'aie jamais rien connu de tel. Ses doigts passent la barrière de ma culotte. Si Diego ne me tiendrai pas fermement par la taille, je pense que je m'écroulerai au sol. Je pousse des légers gémissements. Il retire soudainement ses doigts et me retourne pour être face à lui. Ses lèvres se pressent sur les miennes avec agressivité. Je percute la baie vitrée mais il me soulève et j'enroule mes jambes à sa taille. Ses pas sont rapides et rentre dans une chambre. Sa chambre probablement.

Elle le représente beaucoup. Un grand lit a baldaquin se dresse contre le mur, les draps de couleur marron foncé. Les murs sont gris et les rideaux de couleur foncé. C'est sombre, comme lui. Aussi incroyable que cela puisse être, j'aime beaucoup cette chambre et je me sens en sécurité. Pour la première fois de ma vie.