My heart belongs to him

Chapitre 19

Marco

Je sors de l'immeuble et monte dans ma voiture. J'ai taffé toute la journée. J'ai enchaîné réunion sur réunion. Mais malgré tout, mes pensées était dirigé que vers une personne. Alesia. C'est la première fois qu'une femme est autant dans ma tête. J'arrive chez moi dans l'intention de prendre une douche froide pour calmer mes pulsions qui me mènerai à aller chez Alesia pour lui faire l'amour toute la nuit. Je me dois d'être raisonnable. Il ne faut pas qu'elle s'attache trop à moi. Je ne suis pas dans les relations sérieuses. Je n'ai jamais aimé et ça ne compte pas changer. Une fois m'a suffi.

Je ne compte pas retenter l'expérience d'une vraie relation. Je ne veux pas la briser. J'enlève ma veste et me sers un verre de whisky. Face à la baie vitrée, je savoure la vue.

J'entends l'ascenseur s'arrêter. Très peu de gens viennent chez moi et je sais que ce n'est pas les gars. Ils sont au club et doivent sûrement déjà m'attendre. Je me tourne vers la porte et quelqu'un toque. Je vérifie juste que mon arme soit à la ceinture de mon pantalon au cas où et ouvre la porte.

Je me fige en voyant Alesia en pleure face à moi.

-Mia cara, que ce passe-t-il ?

Je l'attire vers moi et elle se colle contre mon torse. Je n'ai pas pour habitude de faire des câlins à une femme. Mais pour elle je peux en faire une exception surtout dans son état.

-Mon...mon père. Je ne sais...pas où il est.

Je l'embrasse dans les cheveux et lui relève la tête.

-Il est peut-être sorti faire un tour. Je ne sais pas. Ne te mets pas dans cet état. Tout va bien.

-Tu ne comprends pas. Mon père est malade, il a un cancer et...et il a du mal à marcher. Il ne le ferai pas de lui-même.

Je n'aime pas la voir aussi mal.

-Et bella, on va le retrouver ne t'inquiète pas. Calme toi Alesia.

Elle ancre son regard dans le mien. Elle est vraiment belle.

-Merci. Merci de m'aider. Je ne savais pas vers qui me tourner.

Je lui souris et l'embrasse brièvement.

-Aller mia cara rentre. Je vais contacter mes hommes et leur demander de faire le tour du quartier pour commencer. Moi je vais passer des coups de fils aux hôpitaux alentours. Juste pour être sûr.

Elle se pince les lèvres et hoche la tête.

-Si tu veux t'asseoir et prendre un verre d'eau. Sers-toi. Tu fais comme chez toi.

Je m'éloigne d'elle et appelle en premier lieu Alvaro et Luciano.

-Allô Marco. Un problème ?

-J'ai besoin de vous. Chercher le père d'Alesia aux alentours de son appartement.Nous ne savons pas où il se trouve.

-Nous nous y mettons immédiatement. Tu veux que je contacte les hôpitaux pour savoir s'il ne serai pas l'as bas par hasard ?

-Non c'est bon. Je m'en occupe. Vous me tenez au courant si vous trouvez quelque chose...ou quelqu'un.

Je décroche et m'avance vers Alesia. Elle est complètement bouleversée et inquiète.

-Cara, tout va bien se passer. Nous allons le retrouver.

Elle hoche la tête sans aucune certitude. J'ai un pincement au cœur en la voyant dans cet état. Malgré tout elle est incroyablement belle.

-Promet moi de me dire si tu apprends s'il lui est arriver quelque chose de grave. Je ne veux pas que tu me protèges en me mentant.

Elle renifle en levant des yeux innocents dans ma direction. Je ne comptais pas le faire et je n'espère pas que cela va arriver.

-Je te le promet. Tu devrais aller te reposer. Ça te ferai du bien et je peux observer que tu fatigues cara.

Elle se frotte les yeux confirmant mon hypothèse. Elle se lève et je lui prends le bras doucement. Sa respiration s'accélère.

-Même pas un petit bisou ? Dis-je avec un sourire en coin.

Elle rougit légèrement mais à ma plus grande surprise m'embrasse. Ses lèvres si douce et sucré s'écarte de moi et je l'observe s'en aller vers ma chambre.

Je me frotte le visage dans un soupire et décide d'appeler les hôpitaux de la région.

***

C'est le quatrième et dernier hôpital de la ville que je vais contacter. Je sais que je ne devrais pas espérer qu'il soit dans l'un d'eux mais ça nous aiderait à savoir où il est.

-Oui hôpital Saint-Louis. Désolé du dérangement. Je suis Marco Marchetti et j'aimerais savoir si un homme du nom de Kyle Santiago à était admis dans votre hôpital ?

-Attendez quelques instants que je regarde ça.

J'entends ses doigts taper contre le clavier d'un ordinateur. Aller dépêche bordel. Je n'ai pas tout ton temps.

-Oui, il a été admis ici il y a déjà de cela plusieurs heures.

Seigneur.

-Pour quelle raison ? Est-ce grave ?

-Il a visiblement fait une chute de son lit. Il est en salle d'opération, il a une fracture du col de fémur.

-Très bien merci.

Je raccroche et range mon téléphone dans la poche de mon pantalon. J'ouvre la porte avec douceur. Je ne sais pas si Alesia dort ou pas. Elle est allongée, ses cheveux épars sur l'oreiller. Je ne la vois pas bouger et sa respiration est régulière me prouvant qu'elle dort paisiblement.

La voir dormir dans mon lit est une situation très bizarre. Certes nous avons couché ensemble ici même et on s'est endormis mais elle était partie avant mon réveil. Rien que de l'imaginer dormir dans le lit d'un autre homme me rend fou et égoïste. Je veux la garder pour moi, je ne sais pas pourquoi je suis comme ça avec elle. L'idée qu'un autre homme que moi la touche ou lui fait l'amour me donne des envies de meurtres.

Je m'avance vers elle et m'assois en lui caressant les cheveux et dégageant son visage. Elle papillonne des yeux. Même endormis elle est incroyablement belle. Je retiens le désir qui pulse dans mes veines. Ce n'est pas vraiment le moment de lui faire l'amour. Elle ne doit pas avoir la tête à ça.

-Ton père est à l'hôpital Saint-Louis. Celui à l'autre bout de la ville. Il a été admis il y a quelques heures. Il est en train de se faire opérer pour le col du fémur. Ton père a fait une chute de son lit.

Elle se redresse vivement. Ses cheveux ébouriffés et ses yeux endormis. Son visage remplit d'inquiétude.

-Comment va-t-il ? Je dois aller le voir. Je...Merci de m'avoir aidé.

Elle se lève du lit mais je l'attrape par son poignet.

-Mia cara, je ne compte pas te laisser y aller seule et dans cet état. Je vais te conduire à l'hôpital. J'y tiens vraiment.

Elle hésite mais se résigne en voyant ma détermination. Elle n'ait en aucun cas apte à prendre le volant seule. Je ne veux pas que ça soit elle qui se retrouve sur un brancard en entre la vie et la mort.