Chapitre 7

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Alesia

J'arrive au magasin, avec un jeans et un pull. Je salue Indy, une de mes collègues. Coralie, ma patronne s'approche de moi toute souriante.

-Alesia, merci de pouvoir venir. Je suis vraiment soulagée que tu es pu venir cette après-midi, on risque d'avoir plus de clients. C'est le rush en ce moment.

J'hoche la tête.

-Bien sûr. Je comprends. Je vais voir dans les rayons si tout est bien en place.

Je m'active à mon travail. Je replace les vêtements aux bons endroits. Je remets des vêtements pour qu'il y est tout en stock. L'heure passe sans encombre et les clients affluent. Je prends la place d'Indy à la caisse. Mon taff c'est la caisse et remettre le stock et vérifier si tout est ok. Indy, quant à elle, conseille les clients et donne ses propres avis. Je suis dans l'arrière-boutique, mettant à jour l'inventaire. La porte s'ouvre et Indy rentre.

-Ales', un homme souhaiterai te parler, il voudrait tes conseils et non les miens. Mais bordel qu'es ce qu'il est beau. Tu dois me donner l'endroit où tu les trouves, dit-il d'un rire.

Qui veut bien me voir pour mes conseils? Et encore moins un homme.

-Très bien j'arrive.

Je me lève et dépoussière mon jean. Nous sortons de l'arrière-boutique. Elle me désigne un homme de dos. Un costume sur mesure. Je le reconnais immédiatement même de dos. Il se retrouve et ses yeux noirs me scrute. Ses pas sont déterminés et arrive face à moi en quelques enjambés. Je n'ai pas eu le temps de faire le moindre mouvement.

-Mademoiselle Santiago, je pense que nous avons des choses à nous dire, dit-il d'une voix profonde et grave.

Je lève les yeux vers lui et secoue la tête.

-Ça ne va pas être possible...J'ai des choses à faire. Je travaille figurez-vous.

Je commence à m'éloigner de lui mais il m'attrape le bras.

-Ho non mia cara, on doit discuter...et seul.

-Et moi je vous dis que je ne veux pas discuter avec vous. Et lâcher mon bras.Tout de suite.

Son regard s'assombrit.

-Tu sais que tu es diablement sexy et désirable quand tu es en colère. J'ai qu'une envie c'est de t'embrasser.

Je pousse un hoquet de surprise. Il n'est pas sérieux j'espère ? Merde apparemment si. Mais je ne peux pas le laisser m'approcher. C'est un mafieux. Il tue des gens.

-Je...Partez, je travaille et vous me dérangez.

Je le vouvoie essayant de mettre une barrière entre nous. Aussi minime soit-elle. Un rire s'échappe de sa gorge. Tout en lui me fascine. Et encore plus quand il sourit ou rigole.

-Tu n'es pas convaincante. Très bien j'attendrai ici jusqu'à ce que tu finisses de travailler. Je ne suis pas patient généralement mais je sais faire des exceptions, déclare-t-il avec un sourire lâchant mon bras au passage.

Il s'écarte me laissant respirer à nouveau et il sort du magasin. J'espère qu'il va monter dans sa voiture et démarrer mais il ne bouge pas. Bordel. Il va vraiment attendre ici. Je soupire. Indy revient vers moi, tout excitée.

-Vous vous êtes dit quoi ? Tu la rencontré où ?

Elle s'extasie beaucoup pour si peu. C'est un homme extrêmement beau mais elle ne peut pas savoir toute ma vie. Je pousse un second soupire.

-Indy, je ne suis pas sûr que ça te regarde en quelques choses.

Je pousse un petit rire nerveux en voyant que sa voiture est toujours là et que malgré tout je peux sentir son regard sur moi.

-Non mais là c'est ouf Ales' ! Il te dévore des yeux et je sais qu'il ne te laisse pas indifférente non plus. Vous avez couché ensemble ?

-Peut-être qu'il ne me laisse pas indifférente après tout c'est un très bel homme mais ça ne te regarde toujours pas Indy, dis-je en souriant bêtement.

Elle sait me faire rire même dans les pires moments. Elle est curieuse plus que moi alors je sais qu'elle se pose mille questions.

-En plus je crois l'avoir vue passer dans le journal cet homme non ? Je vais aller voir.

Elle se parle à elle-même et se dirige vers le journal posé près de la caisse. Elle va vite se rendre compte que cet homme est aussi dangereux que beau. Je l'entends pousser un cri. Heureusement que nous n'avons aucun client en ce moment.

-Alesia ! Il est milliardaire bon sang. En même temps avec la bagnole qu'il a j'aurais dû m'en douter. Et bon dieu, c'est un mafieux. C'est si sexy. Je veux bien en rencontrer un moi.

Je secoue la tête. Elle ne sait pas ce qu'elle dit. Elle est inconsciente ou pas ? Il tue des gens et la seule chose qu'elle sait dire c'est qu'il est sexy. Elle ne réalise vraiment pas la situation.

-Tu ne réalise vraiment pas la situation Indy. Laisse tomber je vais finir de faire l'inventaire dans l'arrière-boutique, dis-je d'un vague soupire.

Je la laisse en plan et repars à mon travail en ignorant la présence de Marco devant le magasin.

***

Je viens enfin de terminer ma journée de boulot. On a eu un gros rush vers 16h, c'était fatiguant. Je souffle. Je prends mon sac et mon téléphone. Je sors du magasin après avoir salué tout le monde. Je tombe directement sur lui. Il n'a pas l'air de me lâcher. J'essaie de l'ignorer, marchant droit devant moi pour rentrer chez moi.

-Tu vas où comme ça, mia cara. Je tes dits qu'ont aller parler et c'est ce que nous allons faire. Tu ne vas pas m'échapper une deuxième fois.

Sa voix est menaçante et il tire sur mon bras pour me faire monter dans sa voiture. De force. Il claque la porte qui se verrouille. Je ne peux donc pas partir. Je croise les bras sur ma poitrine. Il m'agace. Monsieur se donne tous les droits parce qu'il est riche et qu'il fait partie de la mafia. Il se trompe lourdement. Il rentre dans la voiture mais ne démarre pas.

-Tu as des choses à me dire non mia cara? Comme le fait que tu étais vierge.

Mon visage s'empourpre. Comment l'a t'il su ? Je détourne le regard. Je ne vais pas avouer ça.

-Je ne vois pas de quoi tu parles. Je dois partir. Laisse-moi.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant