My heart belongs to him

Chapitre 24

Alesia

Les rayons du soleil se pose sur mon visage et je grogne. Je suis si bien. J'ai juste envie en dormir encore. Je me tourne et j'enfouis ma tête dans le torse de Marco. Ses mains enserrent ma taille. Il m'a fait l'amour toute la nuit, il me l'avait dit et il l'a fait. C'était incroyable.

Je sens le sommeil reprendre le dessus, mais une sonnerie de téléphone me ramène à la réalité. J'entends Marco grogner et me coller un peu plus à lui. J'ouvre les yeux et me frotte le visage. La sonnerie recommence une nouvelle fois et Marco soupire d'agacement.

Il se redresse et attrape son téléphone pour répondre. Il se lève, nu, et parcours la chambre tout en répondant en italien. Son ton est froid et autoritaire. Une chaleur opportuniste se forment en bas du ventre. Je secoue la tête. J'attrape mon propre téléphone et voit qu'il est déjà 8h30. On devrait se dépêcher pour ne pas être en retard au travail. Je ne peux pas négliger les jours juste parce que monsieur est le patron.

Je décide de me lever et de rejoindre la salle de bain adjacente. Je rentre directement sous l'eau chaude étant déjà nue. Je soupire de bonheur. Ça fait du bien. Mes muscles se détende immédiatement. Je tends le bras pour attraper le savon mais une main agrippe ma taille et l'autre prend le savon à ma place. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que ça ne peut être que Marco. Ses lèvres se posent dans mon cou et mordille ma peau près de mon oreille.

J'aimerais bien le laisser me toucher encore mais je travaille aujourd'hui.

-Marco. Je dois aller travailler.

Son rire atteint mes oreilles et mon cœur fait un bond. Bordel j'adore son rire.

-C'est moi le patron mia cara. Tu ne seras pas viré car tu restes avec moi aujourd'hui.

Sa main glisse sur mon ventre et je ferme les yeux. Il veut me déstabiliser mais je me dois de le repousser.

-Je sais mais j'ai envie d'aller travailler.

Je me retourne vers lui avec un grand effort. Ses sourcils sont légèrement froncés.

-Tu préfères taffer que rester avec moi.

Il est vexé. Je me sens déjà assez redevable d'avoir un travail dans son entreprise alors je veux montrer que je mérite ma place.

-Je ne vais pas aller travailler sous prétexte que tu es le patron et que tu ne vas rien me dire.

-Si tu penses que tu dois mériter ta place dans mon entreprise c'est déjà fait. Tu n'as besoin de prouver tes qualités à personne.

Je souffle et sors de la douche. Je ne veux pas être déstabiliser de sa proximité et de son corps nu près du mien. Je m'enroule dans une serviette et Marco m'attrape le bras.

-Tu vas vraiment partir ? Pourquoi tu n'acceptes tout simplement pas de passer la journée avec moi et de préférence dans le lit, dit-il en embauchant un sourire diabolique.

Je fais la moue. Je suis déçue. L'idée de rester au lit avec lui est tentante mais tout ce qui l'intéresse c'est de coucher avec moi. Je pensais sortir un peu et profiter tous les deux mais je me fais beaucoup trop d'illusions. Je dois arrêter d'avoir de l'espoir que je puisse avoir plus avec lui. Il ne se mettra jamais avec une femme et encore moins avec une femme inexpérimentée.

-Je suis désolé mais je me dois de décliner cette proposition. Je me dois d'aller travailler.

Je ne le regarde pas et préfère m'habiller en vitesse sous le regard frustré de Marco. Il a enfilé un boxer et un pantalon mais reste torse nu ce qui met ma libido à rude épreuve. Je secoue la tête et m'approche de la porte.

-Tu vas vraiment partir bosser ? Dit-il dans un soupire d'agacement.

Ça n'a vraiment pas l'air de lui faire plaisir que je parte mais c'est aussi pour mon bien à moi. Je dois aussi me protéger de lui. Je ne veux pas avoir le cœur brisé. Je dois garder en tête que Marco et moi c'est juste une histoire de sexe et ça peut s'arrêter à tout moment.

-Oui. Désolé.

Il soupire une nouvelle fois et vient m'attraper la nuque.

-J'ai fait quelque chose de mal ? Dis-moi mia cara. Ne pars pas sans explication valable.

Je lève les yeux vers lui et je crois apercevoir une étincelle de peur. Mais peur de quoi ? Ça je ne sais pas. Et ça m'étonnerait que ce soit un rapport avec moi.

-Non tu n'as rien fait. C'est juste que je préfère aller travailler. Nous deux ont sans tiens juste au sexe. Tu ne cherches pas de relations sérieuses. On s'en tient là.

Il plisse les sourcils. Je mets tout mon effort pour ne pas baisser les yeux et parcourir son torse. J'aime le regarder lui et ses tatouages. Bordel combien de femmes ont pu les voir. J'en suis verte de jalousie et je ne devrai pas. Vraiment pas.

-Je sais que je ne pourrais jamais t'offrir ce que tu aimerais. Les enfants et les mariages. Ça c'est sûr que ça n'arrivera jamais. Je pourrai être égoïste en t'arrachant à ses rêves.

Je me pince les lèvres. D'un côté l'idée qu'il le fasse pour me garder près de lui est touchant mais ce n'est pas pour les bonnes raisons.

-Je le sais tout ça. Bon je dois vraiment y aller.

Je me retourne et sors de son appartement prenant les escaliers plutôt que l'ascenseur. Je récupère ma voiture et fonce directement à l'appartement pour me changer et aller travailler.

***

Je viens d'arriver au boulot et m'attaque directement au dossier qui a était déposé sur mon bureau. Je dois réorganiser le dossier et ajuster les phrases. Apparemment ils savent mes capacités dans le domaine du français. Ça toujours était ma matière préférée.

Je suis tellement focalisé sur mon travail que je n'entends pas la porte de mon bureau s'ouvrir. Avant même de relever la tête je sais que ce n'est pas Marco. Je vois ma mère face à moi. Elle a l'air en colère sans que je ne sache pourquoi. Comment a-t-elle si que je travaillais ici ? 

La réceptionniste aurait dû me prévenir que ma mère était ici. Elle ne peut pas monter sans être interceptés par l'accueil. Qu'est-ce qu'elle me veut ?