Chapitre 22

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Marco

Je la regarde rentrer dans la chambre de son père. Elle est restée quelques minutes dans mes bras et malgré tout l'avoir eu dans mes bras est apaisant. Et puis elle est si belle. Comment ne pas résister à son charme et sa détermination. Elle n'a pas la vie rose mais fait face à tous les merdes. J'ai beaucoup d'admiration pour elle. Elle est forte et combative.

Je décide d'aller à la rencontre du père de Alesia. C'est un ancien mafieux et je suis prêt à parier que Alesia n'est pas au courant sinon elle n'aurait pas réagi comme ça quand elle a appris pour moi. J'ouvre la porte et Alesia se tourne et fronce les sourcils en me voyant rentrer. Elle ne doit pas comprendre. Son père me fixe d'un mauvais œil. Je m'approche de lui et tend ma main. Il la fixe pendant plusieurs secondes et me serre la main.

-Bonjour monsieur Santiago. Je suis Marco Marchetti. Nous n'avons pas eu l'occasion de se rencontrer et c'est un plaisir.

-Je suis en aucun cas ravis de faire votre connaissance. Je déteste l'idée que vous fréquenter ma fille. Je souhaite même que vous arrêtiez de la voir mais malheureusement je ne peux rien faire.

Je sens que je vais bien l'aimer. Il est cash et j'aime ça. Mon sourire diabolique fait surface. Je lâche sa main.

-Oui vous ne pouvez effectivement rien faire. Je sais que vous voulez protéger votre fille mais elle est assez grande pour fréquentez qui elle veut, même si cela ne vous plait pas.

Si un regard pouvait tuer, je serais déjà mort. Un caractère de feu, je sais d'où elle le tient maintenant.

-Je suis protecteur avec elle c'est vrai mais encore plus contre vous. Elle mérite beaucoup mieux que ce que vous pouvez lui donner. Vos intentions envers elle n'ait rien de sérieux. J'ai lu des articles de vous, je sais tout et je ne tolère pas que ma fille souffre à cause de vous sinon je vous tuerai. Personne, je ne dis bien personne, ne brise le cœur de ma fille. J'espère que vous avez compris ce que je vous ai dit.

Ouch ça fait mal. Malgré tout il a raison. Un autre homme saurai la rendre

vraiment heureuse et surtout un homme qui ne lui ferai pas de faux espoirs. Elle et moi ça ne pourra jamais se faire et je pense qu'elle le sait. Je ne peux pas la faire rentrer dans mon monde même si elle sait ce que je suis.

Pourtant je n'ai pas envie de me dire qu'un autre homme que moi pourrait la toucher, dormir avec elle et qu'elle puisse m'oublier. Je n'en ai pas envie du tout. J'aimerais que ça soit moi qui puisse la rendre heureuse mais on n'a pas les mêmes rêves. J'en suis sûr qu'elle aimerait se marier et avoir des enfants tout le contraire de moi. C'est impossible pour moi.

-J'ai tout à fait compris ce que vous me dites monsieur Santiago. Mon but n'est pas de lui faire du mal.

-C'est donc avec vous qu'elle ne travaille pas vrai ? C'est pour ça qu'elle va enfin avoir les moyens de payer toutes les dettes qu'on a accumulés.

-Oui elle est ma secrétaire et elle est bien traités si cela vous inquiète tant. Je ne suis pas un tortionnaire...Enfin ça dépend avec qui.

Il est toujours aussi méfiant depuis mon arrivé. Il n'a pas l'air de vraiment m'apprécier. Je ne sais pas s'il s'en doute que je saute sa fille un peu partout, même sur mon bureau. Je souris intérieurement et mon sexe s'éveille à ce délicieux moment. J'ai bien envie de retenter cette expérience si excitante.

-Je vais vous laisser un peu seul, entre vous. Alesia je t'attendrai dans le couloir pour te ramener, repris-je avec un sourire en coin.

Je retiens mon envie d'embrasser ses belles lèvres pulpeuses rien que pour moi. Elle n'a absolument pas parler pendant notre intervention. Je n'ai pas osé la regarder, c'est une tentation permanente. J'ai bien vu qu'elle priai silencieusement pour que son père ne sache pas que je suis un mafieux mais il le sait depuis le début que sa fille à parler de moi à son père.

Je sors de la chambre et m'adosse au mur en face de la porte. Je regarde mes textos.

De Luciano :

Tu viens ce soir au club ?

Bon vu l'heure ça m'étonnerai tu dois rester avec Alesia surement.

Son père va bien ?

Tu me stresses à ne pas répondre à mes textos bordel.

Je laisse tomber à force...

Je souris. Je sais que ça l'énerve que je ne réponde pas des fois je le fais exprès mais pour une fois ce n'était pas voulu.

-Calme toi mec, oui je suis avec Alesia et son père va bien. Je vais prendre en charge les soins médicaux de son père pour son cancer. La banque et son assurance ne voulait pas l'aider. Ils vont recevoir une agréable visite qu'il ne risque pas d'oublier.

J'envoie mon texto et relève la tête en voyant Alesia sortir de la chambre de son père. Elle a fait vite.

-Tu as déjà finis de discuter avec ton père mia cara ?

Je m'approche d'elle pour l'attraper par la taille. J'ai tellement envie de l'embrasser et me fondre en elle.

-Oui il est fatigué et vu l'heure qu'il est, je crois qu'il est temps pour moi de rentrer chez moi et ne plus te déranger. J'ai dû gâcher ta soirée.

J'effleure ses lèvres des miennes et souris.

-Cara. Tu ne me déranges jamais. Aller on rentre.

Je prends son poignet dans ma main et l'amène dans ma voiture. Je compte bien la ramener dans mon appartement. J'ai envie de l'avoir avec moi pour dormir même si je ne devrais pas. C'est même une vérité. Je ne dois pas mais je m'en fous.

***

Je la vois froncer les sourcils quand je me gare devant mon appartement et que je la porte pour rentrer dans l'ascenseur.

-Tu fais quoi ? Ma voiture est sur le parking d'en face je peux rentrer chez moi maintenant.

-Tu ne vas pas aller chez toi à et heure-ci. Je préfère te savoir ici pour cette nuit.

Je la dépose sur le sol de mon appartement et entoure ses joues de mes mains. Je pose mes lèvres sur les siennes impatient. J'ai beaucoup trop envie d'elle.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant