My heart belongs to him

Chapitre 49

Alesia

Je sors du travail, contente que ça se termine enfin. J'ai besoin d'aller voir mon père. Il faut que je lui dise. Que je suis enceinte et que par conséquent il va être grand-père. Bordel on n'a jamais parler de ça. Je ne sais pas s'il va bien réagir. Et s'il n'acceptait pas ma décision de garder le bébé. A cause de mes soucis financiers qui n'a pas encore était gérer.

Je ne veux pas qu'il s'énerve en sachant que je porte l'enfant de Marco. Je sais qu'il serai prêt à s'en prendre à Marco. Ça va être une étape difficile à annoncer. Je vais essayer de trouver la meilleure solution pour le lui dire mais rien ne sera facile, je me doute bien.

***

J'entre dans la chambre de mon père un peu anxieuse. Nous allons vite voir sa réaction. Il me sourit. Je l'embrasse sur la joue et je m'installe à la même place. Comme à mon habitude.

-Comment tu vas ma chérie ? Dit-il sourire aux lèvres.

-Ça va papa, et toi ? Tout va bien avec la chimio ? Dis-je inquiète.

Parce que malgré tout ce qui m'arrive je pense à mon père, et son état m'inquiète depuis des mois. Je garde dans un coin de mon cerveau, que la chimiothérapie, peut ne pas marcher.

Je ne serai pas rassuré tant qu'il ne sera pas guéri complètement et hors danger. Je ne veux pas avoir des espoirs trop profonds. Je dois garder la tête sur terre. Mais je dois croire en la médecine.

-Je vais bien ma chérie merci de demander, mais ne t'inquiète pas tout se passe à merveille. Il n'y a que la fatigue qui est un peu pesant, arrête de tirer cette tête princesse. Je. Vais. Bien.

J'hoche la tête, mes inquiétudes ne sont pas toutes satisfaites mais je me contenterai de ça. J'irai parler à un médecin après. Pour avoir leur avis.

-Très bien si tu le dis. Je suis contente de savoir que tout ceci va enfin être derrière nous.

-Moi aussi ma chérie. Dans une semaine je serai sorti et bientôt tu ne seras plus seule à payer les dettes que nous avons accumulé. Ça me fait mal au cœur de te voir galérer jours et nuits pour moi et ta mère. Tu en fait tellement, je ne pourrais jamais te remercier. J'ai de la chance de t'avoir. T'es ma petite fille adorée.

Il me sourit aimablement. Je lui prends sa main en rendant son sourire.

-Tu es mon père, c'est normal ce que j'ai fait. N'importe qui aurait fait pareil à ma place. J'arrive à me débrouiller comme je peux pour tout rembourser et c'est dans la bonne voie. J'ai du travail qui paye bien. C'est rassurant. Pour maman, je préfère ne pas y penser. Elle me cause assez de soucis comme ça. Ses petites visites à l'improviste pour me réclamer mille et une chose et me menacer j'en ai ma claque. Je ne sais plus quoi faire avec elle, dis-je dans un soupire lassant.

Il sourit tristement.

-Je suis désolé qu'elle te fasse subir ça. Je pense qu'elle a des problèmes psychologiques, ce qui serai le mieux pour elle s'est d'être dans un centre pour la guérir, elle a des problèmes d'addiction avec l'alcool et une haine contre toi que je ne comprends pas. Je suis désolé.

Je soupire avec tristesse et hausse les épaules.

-C'est ce qui serai le mieux pour elle, je suis d'accord. Malheureusement, je ne suis pas en contact direct avec elle, à part quand elle vient vers moi. Elle ne voudrait même pas en entendre parler.

-C'est vrai tu as raison. Ta mère est très têtue et ne voudra pas nous écouter. Laissons là se débrouiller, tu ne peux pas t'occuper de tout le monde et en plus que l'on te manque de respect, ma chérie.