Chapitre 3

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Alesia

Il me dépose sur le lit et retire mes chaussures. Je me débarrasse moi-même de mon tee-shirt et mon pantalon, me mettant en sous-vêtements pour la première fois devant un homme. Et bizarrement je ne me sens pas tant gêner que ça. J'espère juste lui plaire assez. Que mon corps soit assez joli et désirable pour lui. Ses yeux s'assombrissent encore plus et fixe mes sous-vêtements. Il se penche vers moi et s'arrête à quelques millimètres de ma bouche. Je sens son souffle chaud s'abat sur mon visage.

-Tu es si belle, Dios mio ! Je n'imagine pas tous les hommes qui ont déjà eu l'occasion de voir ce corps, j'ai envie de leurs arracher les yeux.

S'il savait que c'est le seul. Sa voix est rauque et remplis de désir. Je rougis de plaisir. Il plante des baiser le long de mon cou jusqu'à mes seins. Il détache mon soutien-gorge qui lui gâche la vue. Le soutif vole à travers la chambre. Diego prend mes seins dans ses mains et titille mes tétons durcit par le plaisir. Il les embrasse, pince et suce. Je me cambre réceptive à ses caresses divines. Mon bas ventre est en feu. Ça monte en moi comme une fusée et j'explose juste avec sa bouche sur mes seins. C'est vraiment délicieux. Il grogne et se détache de moi pour enlever ses vêtements à la hâte. Il enlève sa chemise dévoilant ses tatouages. Celui que je pouvais voir à son cou c'est un serpent. Il part de mon cou et s'arrête au-dessus de sa poitrine. Je me demande bien la signification de ses tatouages si beau mais sombre. Je suis tout autant presser mais avec une légère peur. Celle d'avoir mal.

On m'a souvent dit que la première fois ça faisait mal mais si le partenaire était au courant et qu'il y a va doucement je pourrais surement ne pas la sentir la douleur. Son membre apparaît devant moi. Il est si imposant. Ça va vraiment rentrer en moi ça ? Il ne me laisse pas le temps de réfléchir plus s'il se positionne au-dessus de moi, son sexe à l'orée du mien. C'est le moment ou jamais. Il pose ses lèvres sur les miennes et me pénètre avec douceur. Je sens une brûlure et je m'accroche à son cou. Il grogne près de mon oreille. Je mords ma lèvre inférieure. Je pensais finalement que j'aurais plus mal que ça et je suis soulagé.

 Il entame un langoureux vas et viens qui me fait pousser un gémissement incontrôlable. Mes jambes s'enroulent autour de son bassin. Une de ses mains agrippent mes fesses et l'autre entoure ma gorge et la serre légèrement. Je ferme les yeux alors que le rythme s'accentue et devient plus sauvage.

-Je veux que tu ouvres les yeux, déclare-t-il d'une voix rauque en s'arrêtant de faire le moindre mouvement en moi.

J'hoche la tête. Je pousse un gémissement de frustration d'être ainsi arrêter en plein milieu. Je me force à ouvrir les yeux. J'aime son côté autoritaire, ça m'excite. Il reprend son assaut et je ronronne à son oreille. Ses vas et viens son rapide et je sens le plaisir monté en moi crescendo.

-Tes vraiment étroite mia cara, c'est si bon.

Il me pénètre fort et vite. Ses paroles m'enivre. J'aime le surnom qu'il me donne. J'aime la façon dont il me fait l'amour. J'aime le sentir en moi. Il lèche mon cou et ses dents mords ma peau. La douleur se mélange au plaisir et j'explose. Mes parois intime se contracte autour de son sexe. Mon corps se spasmes sans que je ne le veuille et je le sens jouir en moi dans un grognement. Mes joues sont en feu et je reprends ma respiration tant bien que mal. Il se retire de moi et s'allonge à côté. Un de ses bras est glissé sous sa tête. Finalement je m'endors au bout de quelques minutes. Comblé.

***

Je me réveille très tôt. Je papillonne des yeux en douceur, mon corps encore endolori. Diego endormis à côté de moi, une main sur ma taille. Je dois partir. Maintenant. Il n'a pas envie d'une relation c'est logique étant donné qu'on a couché ensemble sans se connaître réellement. Au matin il me mettra à la porte alors autant que je le fasse moi même sans être humilié.

Je me lève discrètement sans le réveiller et je ramasse mes vêtements. Je les enfile en vitesse et sors de son appartement sans aucun bruit. Comme si on n'avait rien fait. Comme si je ne lui avais pas donner ma virginité. Je secoue la tête et marche sur le trottoir cherchant un taxi des yeux. Ma voiture est toujours devant le bar et je ne peux pas y aller à pied. C'est beaucoup trop loin. Une voiture ralentit et se gare à côté de moi.

-J'vous dépose ou madame ? Déclare le chauffeur mâchant un chewing-gum.

-Oui j'aimerais bien s'il vous plaît, au bar, au 24 rue via Dante, vous voyez ou c'est ? Dis-je mon sac dans les mains en montant à l'arrière de la voiture.

-Oui m'dame, je vous emmène l'as bas.

Il démarre le taxi et s'engage dans les rues de Milan. Le trajet se passe calmement et arrive à ce fameux bar.

-Sa vous fera 10 euros m'dame, dit-il en se tournant vers moi.

Il mâche toujours son maudit chewing-gum. Il fait trop de bruit, vraiment. Je réussi à trouver un billet de 10 et je sors de la voiture après l'avoir remercié. Je repère immédiatement ma voiture. Petite et vieille. Elle mériterai une nouvelle peinture mais ce n'est pas vraiment ma priorité. Une ancienne Clio qui par je ne sais quel moyen roule encore.

Je monte dedans et rentre directement chez moi. Et pourtant mes parents vivent avec moi. Mon père est trop malade pour rester seul, et ma mère...ma mère passe son temps soit dehors en se défonçant à tout type de drogues, sinon elle reste là n'ayant aucun endroit où dormir. Je monte les marches de mon immeubles assez anciens. L'ascenseur est encore en panne. Je sors mes clés et ouvre la porte grinçante. Ma mère est sur le canapé, une clope à la main. Elle est en peignoir, elle a de grosses cernes. Comme à son habitude.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant