Chapitre 27

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Marco

Je rentre pour la deuxième fois dans l'entrepôt. Alvaro et Luciano me laissent le champ libre en s'éloignant sans que je ne leur dise quoi que ce soit.

-Je commence à perdre patience. Personne n'a envie de me voir en colère.

Vraiment en colère.

-Ça ne change à rien. Je ne peux rien vous dire. Vous pouvez me faire tout ce que vous voulez je ne trahirai pas les miens.

Je prends un poignard sur la table et le plante dans l'épaule de Narco sans prévenir. Il hurle de douleur n'ayant pas anticiper mon geste. Je retire le couteau et le colle à sa gorge en attrapant ses cheveux.

-Tu vas me répondre maintenant !

-Vous n'avez pas l'air de comprendre. Faites ce que vous voulez mais je ne vous dirai rien.

-Luciano occupe-toi de lui. Je vais voir sa femme. Peut-être qu'elle sera plus coopérative.

Je vous sa mine horrifiée à l'annonce de sa femme. Il se débat.

-Ne la touchez pas ! Ne la mêlée pas à ça.

-Je ne fais pas de mal aux femmes. Je vous ai déjà dit mais je vais avoir une petite discussion avec elle. Votre femme va peut-être nous donner des informations qui vont pouvoir nous faire avancer.

-Je ne peux pas le croire. Vous êtes aussi fourbe que les frères Bianchi.

-En aucun cas je ne suis comme ces hommes.

Je ne tue que ceux qui le mérite. Qui le mérite vraiment. Et je ne m'en prends ni aux femmes, ni aux enfants.

-Nous ne sommes pas comme eux. Mais vaut mieux pas nous chercher.

-Ma femme est-elle en sécurité ?

-Elle ne sera pas maltraité et pour l'instant elle va rester avec nous tant que vous ne répondrez pas à nos questions.

Il ne répond pas.

-Alvaro où est-elle ? Dis-je en me tournant vers lui.

Il décroche son regard de l'ordinateur et me pointe le doigts vers l'escalier qui mènent à notre salon en haut. J'hoche la tête.Je vois du coin de l'œil Luciano qui sort son matériel pour le torturer et qu'il puisse enfin répondre à nos questions.

J'ouvre la porte du salon et aperçoit une jeune femme assise sur le canapé, la tête entre les mains. J'entends des sanglots et je devine aisément qu'elle pleure. Malheureusement ça ne me touche absolument pas.

Elle relève la tête quand je claque la porte derrière moi. Elle est effrayée. Certes je ne lui ferais pas de mal physiquement mais ça ne veut pas dire que je vais user de plusieurs techniques pour la faire parler un minimum.

-Qu'est-ce que vous me voulez ? Relâcher moi je ne dirais rien àpersonne.

Elle se lève du canapé rouge, ses cheveux noirs ébouriffé et désordonné.

-Je suis désolé mais ça ne va pas être possible. Je ne peux pas vous libérer pour l'instant. J'ai surtout des questions à vous poser et j'aimerais que vous soyez honnête. Que je ne perde pas de temps.

-Je ne comprends pas pourquoi je suis ici. Vous vous sentez intouchable avec votre argent alors vous pensez que ça vous donne le droit de kidnappé des gens. C'est honteux !

Je rigole mais pas d'un rire joyeux. C'est un rire sombre. Qu'elle caractère. Elle a la même trempe que ma chère Alesia. Bordel ce n'ai pas vraiment le moment de penser à elle.

-Je ne vais pas vous faire de mal. Répondez à mes questions et tout ira bien.

-Allez-vous faire foutre.

Elle tente une fuite vers la porte mais je lui attrape le bras et la plaque contre le mur. Elle se débat dans tous les sens mais je la tiens fermement par les poignets sans faire de gestes déplacer.

-Vous devriez-vous calmer avant de faire l'impardonnable. Retourner vous asseoir. S'il vous plaît.

-Lâcher moi tout de suite. Mon mari va venir vous tuer s'il sait ce que vous me faites ! Il va se rendre compte de ma disparition. Vous ne savez pas qui il est.

J'échappe un nouveau rire. Elle n'a pas l'air de comprendre que son mari est juste en bas et qu'on est en train de le torturer.

-Ton chère mari Narco. Ho il sait déjà que tu es ici mais il ne peut pas vraiment bouger, dis-je avec un sourire en coin diabolique.

Elle blêmit et je me recule d'elle pour lui laisser de l'espace. Je ferme la porte discrètement avec mon badge. Elle n'aurait pas l'occasion de s'enfuir.

-Oui est-il ? Que lui avez-vous fait ? Dit-elle la voix tremblante.

Elle doit se retenir de pleurer. Je peux le voir.

-On va dire que lui non plus ne sait pas à qui il a affaire. Il s'est cru au-dessus de nous et il s'est trompé.

-Il a fait quoi ? Narco n'ai pas une mauvaise personne. Il m'a toujours protégé de tout alors laisser le tranquille.

-Il a voulu s'en prendre à plus fort que lui mais je ne suis pas là pour vous expliquer tous les torts de votre mari. Je dois vous poser quelques questions.

-C'est quoi vos questions ? Dit-elle en plissant les yeux.

-Vous devez sûrement savoir que votre mari est un mafieux. Il est aux ordres de nos ennemis, les frères Bianchi. Votre mari m'a espionné et pensé que je n'allais pas le remarqué. Savez-vous pourquoi il faut ça exactement ?

-Il ne me parle rarement de ses affaires de mafieux. Pour ne pas me mettre en danger. Je ne peux pas vous le dire.

Je la vois fuir mon regard. Elle me ment. J'en suis sûr.

-Vous mentez. Dites-le-moi immédiatement. Moins vous parlerai, et plus votre mari se fera torturer. Si ça continue vous ne risquez pas de le revoir.

Elle secoue la tête horrifiée.

-Ne faites pas de mal à Narco s'il vous plaît. Je...Il m'a fait promettre de ne rien dire.

-Il s'en prend à nous. Il a commis une erreur maintenant il doit répondre de ses actes. Ne nous faites pas perdre plus de temps. Les frères Bianchi sont hors de contrôle et si votre mari travaille pour eux, je suis désolé mais c'est une trahison.

-Il s'en veut beaucoup. Il ne voulait pas être en contact avec ces hommes mais ils l'ont obligé. Ils ont menacé de me faire du mal. S'il vous plaît.

-ça m'es égale dites-moi tout. Et j'épargnerai la vie de votre mari.

-Très bien. Les Bianchi voulaient obtenir des informations sur vous. Savoir qui vous fréquenter, vos faiblesses, tout ce qui pourrait leur servir pour vous coincer une bonne fois pour toutes. Narco était encore en recherches d'informations. Il essaie d'avoir le plus d'informations pour que les frères Bianchi le laissent tranquille. Je ne sais pas grand-chose de plus.

Bordel heureusement qu'ont la interceptés avant qu'il aille tout répété aux frères. Ça veut dire qu'il m'a vu avec Alesia et qu'elle aurait pu être en danger. À cause de moi. Il aurait pu lui arriver des choses que je ne me serai jamais pardonné. Je m'en veux beaucoup ce qui est rare pour un homme comme moi.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant