Chapitre 48

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Marco

J'ai rejoint Luciano à l'entrepôt. Ça fait deux jours que je suis resté chez moi. Je me suis acharné sur le sac de boxe et je pense qu'il va falloir que j'en achète un autre.

-Je sais que ta rendu une visite à Alvaro et je te remercie de ne rien lui avoir fait.

Il n'a pas l'air bien en ce moment. Je le regarde méchamment.

-Je ne veux pas parler de lui. Je n'ai pas fait ça pour lui mais pour moi-même. Contrairement à lui moi je le considérai comme un frère, un ami. Lui non. Il m'a trahi et ne s'en rend même pas compte. Lui tout ce qui était important, c'était de faire sortir Alesia de ma vie. Il fait une fixette sur elle sans que je ne comprenne vraiment la raison.

Je serre les poings. J'ai une forte envie de meurtre. Ce qui m'arrête vraiment de lui faire du mal, c'est qu'il a était une personne importante pour moi. Mais je me promets que s'il fait ne serait-ce qu'une autre connerie et je ne pourrai plus rien faire pour lui.

-On va arrêter de parler de ça. Je vois que ça te met en colère et ce n'ai pas mon objectif, dit-il d'une voix mal assurée.

J'hoche la tête.

-A-t-on des nouvelles des frères Bianchi ? Ça fait bien une semaine que nous n'avons pas retrouvé leur victime et ça me paraît presque...anormal, dis-je d'un soupire.

-La localisation la repérer dans la journée d'hier. Près du quartier San Siro, dit-il me montrant une image de cet homme que nous recherchons activement.

Nous le localisons souvent en ville, dans son entreprise mais jamais à son QG. A chaque fois il arrive à disparaitre des radars. C'est très frustrant. Vraiment. Mais attendez quelques secondes ? Ce quartier me dit quelques choses. J'y suis aller il y a pour Alesia. C'est dans le quartier ou Alesia travaille. Es ce une coïncidence? Jusqu'au moment où je le vois entrer dans le magasin ou elle travaille. Je n'y crois pas. Ce n'est absolument pas une coïncidence. Il a fait exprès de rendre une visite à Alesia, car il sait que je le verrai. Il veut me provoquer. Et ça marche presque. Je ne vais pas me jeter tête baisser dans son piège. Je vais préparer le plus grand plan pour les anéantir pour de bon. Les conneries ça suffit. On ne s'en prend pas à ce qui font partie de ma vie.

***

De deux mes hommes entrent la mine sombre et je comprends vite qu'il y a un problème.

-Monsieur, nous faisions notre ronde comme à notre habitude et nous avons vu Alvaro avec l'un des deux frères Bianchi, Eduardo, les deux étaient en grande discussion, j'ai entendu une parole venant de lui qui disait, je cite mot pour mot " Je ne suis pas le coupable dans l'histoire et tu le sais. C'est Marco qui est à l'origine de ça. C'est lui qui s'en est pris à ta femme, pas moi. Il t'a menti depuis tout ce temps pour te liguer contre nous", il lui a montrer une photo et Alvaro avait l'air fou de rage mais pas contre Eduardo, dit-il les yeux baisser.

Ne me dites pas que Alvaro va se mettre à les croire et passer du côté ennemi. Je le croyais intelligent et je pensais qu'il ne le croirait pas. Il sait ce que ces hommes ont fait. Je n'arrive pas à croire ça. Il ne peut pas se liguer avec eux, il sait tellement de choses sur nous et je sais que quand Alvaro est en colère, que la haine l'inonde il peut dires des choses regrettables. Comme au chalet.

-Es ce que vous êtes sûr que ça soit lui ? Vous avez pu le confondre non ? Dit Luciano prenant la parole avant moi.

Il croit encore que Alvaro est un ange et que rien n'est de sa faute. En même temps, il se connaissent depuis des lustres. Plus que moi. Il est aveuglé par son amitié avec Alvaro et ne veut pas croire qu'il ait pu changer. La en l'occurrence du côté des méchants.

-Je suis sûr et certains. J'ai pris des photos comme preuves. Je ne veux pas être pris pour un menteur. Je sais qu'il est censé faire partie de notre côté, mais je ne pouvais pas m'empêcher de ne pas vous dire une information pareille, dit-il presque honteux.

-Tu as eu raison. Ne te sent coupable de rien Killian c'est ça ? Dis-je m'avançant vers lui.

Il hoche la tête hâtivement.

-Oui c'est ça monsieur. Tenez les photos.

Il me tend son téléphone et les regarde avec Luciano. Je reconnais bien Alvaro et Eduardo, le jumeau de Maxence, celui qui a rendu une visite à Alesia. Je peux les voir se parler et Alvaro ne fait rien. Moi qui croyais qu'il voulait se venger, il se rallie à celui qui tué sa femme. Il vient d'être manipuler. Ils lui ont retourner son cerveau pour m'accuser. Edouardo et Maxence, ont profiter de la rupture de notre amitié pour se servir de lui. Ça me répugne.

-Merci Killian, tes services seront récompensés. Tu peux prendre ta journée. Profites-en.

Je lui rends son smartphone.

-Merci pour votre générosité patron.

Il s'en va et je me retrouve seul avec Luciano. J'attends de savoir les excuses qu'il va me donner. Il va encore le défendre comme à son habitude. Ça en devient lassant.

-Je ne vais pas le défendre si c'est que tu attends. Je... J'ai juste besoin de réaliser ce qu'il a fait. Je le connais depuis tant d'années et j'ai du mal à réaliser que Alvaro va devenir un traitre. Il me faut du temps. Désolé Marco, dit-il blesser.

Il est blessé intérieurement. Il a du mal à se convaincre que son ami l'a trahi et qu'il n'ait plus le même. Je suis dans le même état que lui. C'est dur de se dire que quelqu'un qui était considérer comme de sa famille.

-Je suis désolé pour toi, c'était ton ami et je n'ose imaginer ce que tu ressens. Si tu as besoin de temps pour...Digérer, tu le peux. Je comprendrai, dis-je d'une voix assurée.

Il réfléchit un instant à ma proposition, je le vois dans ses yeux que le désir de s'éloigner est présent. Il secoue la tête de droite à gauche.

-Non je vais rester là, tu as besoin de moi pour chopper les frères Bianchi, il faut les arrêter. Et immédiatement, même si ça comporte de s'en prendre à....Alvaro pour y arriver, déclare-t-il d'une voix pleine de détermination.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant