Chapitre 13

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Alesia

Je souffle une nouvelle fois. Je sais qu'il a raison et je déteste l'admettre. Et puis il ne va pas me laisser la possibilité de refuser. Je commence à le connaître. Son côté autoritaire.

-C'est secrétaire dans quoi ? Dis-je dans un soupire.

Je le vois sourire de satisfaction. Il sait qu'il a gagné et que je vais accepter. J'ai envie de lui faire bouffer son sourire à la con.

-Dans mon entreprise. Ton bureau sera adjacent au mien. Tu prendras les appels que tu recevras et remplirai les papiers que je te déposerai. Rien de très compliqués. Tu tiendras mon agenda. Je t'expliquerai tout au bureau, déclare-t- il en se garant devant une petite boulangerie.

Je fronce les sourcils.

-Très bien. Mais pourquoi tu t'arrêtes ici?

Je me tourne vers lui. Monsieur à la main sur la poignée.

-Je vais te prendre de quoi manger. J'ai entendu ton ventre gargouiller. Reste ici je reviens vite.

Je le regarde sortir et prendre une grande respiration. Ses muscles bougent et se contracte à ses pas. Il est si séduisant. Je sors mon téléphone et envoie un message à Coralie en m'excusant profondément que je ne pourrais plus travailler dans son magasin.

Elle me répond dans la minute en me disant qu'elle ne m'en veut pas et qu'elle préparera les papiers de démissions que je viendrai signer et elle me fera le virement des jours que j'ai travaillais dans le mois. La portière s'ouvre à nouveau et Marco rentre dans la voiture avec un sachet.

Il me le pose sur les genoux.

-Je t'es pris différentes choses. Je ne savais pas ce que tu aimes manger. Fais toi plaisir.

J'hésite quelques instants mais l'ouvre. L'odeur me donne trop envie. Je prends une chocolatine. La meilleure chose qui a était créé. Je la dévore et ça fait rire Marco.

-J'avais donc bien raison. Tu avais plus que faim. Quoi que le fait de t'avoir fait l'amour ta donner l'appétit, dit-il avec son sourire de satisfaction.

Je rougis de plaisir. J'aime la façon dont il me parle. Je n'arrive pas à rester loin de lui. Je ne dis rien. Je m'essuie la bouche avec une petite serviette en papier.

-Merci.

Je me tourne vers lui alors qu'il fixe la route concentrée.

-Je ne vais pas te laisser mourir de faim. Ce n'est vraiment rien pour moi.

Je souris timidement. Il se gare devant un grand immeuble. Son lieu de travail. Je sors de la voiture accompagnée de Marco qui me tient la porte d'entrée. Je pénètre dans l'enceinte du bâtiment. Sa main est posée en bas de mon dos et me montre le chemin. Je passe la porte de l'ascenseur suivis de Marco. Je me mords la lèvre inférieure patientant que les portes s'ouvrent à nouveau.

-Ça me rend fou quand tu te mords la lèvre. J'ai envie de le faire à ta place.

Je sursaute face à ce timbre de voix rauque et sensuel. Elle s'ouvre enfin et je sors avant lui. Bordel, il me faut de l'air ! J'ai une envie folle de l'embrasser. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes d'avoir ce genre de pensées. Nous sommes dans son bureau et il est très spacieux. Un grand bureau en bois de chêne, dos à la baie vitrée. Il est situé en plein milieu de la pièce. Dans un coin un mini frigo et deux canapés. Eh bien, il a tout ce qu'il faut dans ce bureau. Il a une vue incroyable. À couper le souffle.

-Voilà mon bureau. Maintenant je vais te montrer le tien.

Il m'indique une porte reliée à son bureau. Porte ouverte, je rentre dedans.Certes la pièce est plus petite mais tout aussi agréable. J'aime l'agencement des meubles et du bureau. Sur mon bureau un ordinateur dernier cri.

-C'était nécessaire l'ordinateur ? Il m'a l'air d'avoir coûté une petite fortune, dis-je mal à l'aise.

-Ne t'inquiète pas pour ça mia cara. Je t'assure que j'ai largement les moyens de t'en payer un et même plus. Je te rappelle que je suis milliardaire.

Ses lèvres embrassent mon cou avec douceur me donnant de délicieux frissons.

-Je...Je ne veux pas que tu penses que ton argent m'intéresse pour tout avoir. C'est impensable.

Il lâche un léger rire. Ses baisers dérivant sur mon épaule décalant légèrement mon manteau et mon haut.

-Je n'es jamais pensé ça de toi. Après tout c'est moi qui tes embarqué ici. Et je sais que tu ne veux avoir besoin de personne sauf que moi je veux t'aider. Je ne te laisse pas vraiment le choix.

-Et moi je refuserai tout argent ou cadeau qui n'ont aucune justification. Je déteste ça. Et encore moins être pris en pitié.

Je me tourne face à lui. Je ne veux pas de ça pitié envers moi juste parce que je n'ai pas d'argent et que c'est difficile. Je veux me débrouiller toute seule, sans à le redevoir à quelqu'un.

-Je ne te prends pas en pitié Alesia. Je le fais parce que je le peux. Fais-moi confiance et laisse-moi t'aider à la façon.

Je ne rajoute rien sachant que je ne lui ferais pas entendre raison sur mes choix.

-Je vais donc faire quoi exactement ? Répondre au téléphone et compléter ton agenda ?

Il hoche la tête.

-Oui c'est ça. Tu m'apporteras le café si je te le demande, enfin tu fais ce que je te dis quoi. Rien de bien compliqué.

À croire qu'il aime me donner des ordres. Son côté autoritaire refaire surface.Génial. J'hoche la tête.

-Très bien. Cela me va.

-Je te laisse commencer ton travail. Si tu as une question, je suis à côté.

-D'accord merci.

Je m'installe au bureau et Marco rentre dans le sien. Je me débarrasse de mon manteau. J'allume l'ordinateur et pose l'agenda devant moi en l'ouvrant. Voyons voir ça avant que des personnes appelle. Il est déjà bien rempli. J'espère qu'il ne va pas avoir beaucoup de personne qui vont vouloir prendre des rendez-vous. Leur trouver un créneau va être compliqué. Le téléphone sonne. Je décroche.

-Alesia, j'aimerais que tu m'apportes un café. Noir et sans sucre. La machine est au fond du couloir.

Et bien la politesse c'est quand ça l'arrange.

-Très bien je le fais immédiatement, dis-je en me retenant de pousser un grognement et le rembarrer sur son manque de politesse.

-Mets la ligne en pause pour que ce qui appelle soit en attente et ne raccroche.

-Très bien. J'arrive.

Je raccroche et m'exécute en appuyant sur le bouton. Je sors de mon bureau. La cafetière en vue, je m'en approche et lui prépare son maudit café. Je fais attention de ne pas me brûler en le prenant et je me dirige vers son bureau. Je toque et me dit de rentrer, ce que je fais. Il est assis sur son fauteuil. Il est concentré sur son ordinateur faisant à peine attention à moi. Je le pose devant lui et attend un minimum de respect. Un simple merci me suffirait mais il ne dit rien. Je souffle.

-Apparemment la politesse n'es pas donné à tout le monde, dis-je dans un murmure presque inaudible.

Je lève les yeux au ciel. Son comportement m'énerve. Je préfère sortir de son bureau et me consacrer à mon travail.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant