Chapitre 25

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Marco

Je soupire pour la quatrième fois en moins de deux minutes. Je n'ai pas du tout apprécié qu'Alesia parte. Je sais que je lui envoie des signaux contradictoires. Je voulais qu'elle reste avec moi car malgré tout ça présence me réchauffe. J'ai aimé me réveiller avec elle et bordel la nuit qu'on a passé. Mon désir pour elle est inépuisable.

Je suis tiré de mes pensées par la sonnerie de mon téléphone. Le nom de Luciano apparaît sur l'écran. Merde j'espère que ce n'est pas trop grave.

-Salut Luciano ? Un souci ? Dis-je en sortant de ma chambre laissant le lit en désordre de nos ébats.

-On vient d'arrêter un homme qui a était en contact avec les Bianchi. On commence à le faire parler maintenant ou on t'attend ?

-Attendez moi. Vous êtes à l'entrepôt ?

-Oui. Très bien on t'attend alors. Dépêche j'ai une folle envie de lui écraser mon point dans sa figure.

-J'arrive.

Je raccroche. Je prends une rapide douche et enfile des vêtements propres. Un jean bleu et tee-shirt noir suffiront pour aujourd'hui. Une tenue confortable pour ce que je m'apprête à faire. Je monte dans ma voiture et roule jusqu'à l'entrepôt. Luciano et Alvaro m'attendent sagement. Je peux apercevoir leur impatience de commencer l'interrogatoire. Un sourire diabolique apparaît sur mes lèvres. Je sens que cette journée va être intéressante.

-Le vilain patron est arrivé.

Ils se tournent vers moi avec le même sourire. J'observe du coin de l'œil l'homme qu'ils ont ramené. Il est attaché et bâillonné. J'ai hâte de commencer.

-Marco ravie de te revoir. Ta délicate jeune femme va bien ? Dit Alvaro rehaussant son sourire.

-Je ne pense pas que nous sommes là pour parler d'elle. Si tu le veux bien qu'on commence.

Ils hochent la tête et je m'approche de cet homme. Il me lance un regard hautain. Je vais vite le faire redescendre de sa planète.

-C'est quoi son prénom ? Demande-je aux garçons.

-Narco, il a vingt-cinq ans. Nous l'avons vu trainer trop souvent au club et devant ton immeuble. Il observe nos moindre faits et gestes mais Luciano l'a entendu parler à l'un des hommes, il voulait s'en prendre à toi. Je n'en sais pas plus, déclare Alvaro me faisant le topo avant de le faire parler.

-Très bien. Il je ne sais pas à qui il a affaire.

Franchement s'en prendre à moi et ne pas être aussi discret c'est très inconscient.

-Parfait merci. Je me laisse l'honneur de commencer, dis-je avec un sourire en coin.

-Vas-y Marco. Tu nous le laisseras un peu pour qu'on puisse s'amuser nous aussi.

Je rigole légèrement.

-Bien évidemment. 

On va commencer gentiment. Parlons d'abord avant de le torturer.

-Pourquoi tu m'espionnes ? Dis-je en m'avançant vers lui d'un air menaçant.

Je lui retire son bâillon pour le laisser parler. Il se met à sourire sans aucune raison.

-Et pourquoi je vous le dirai ?

-Je ne pense pas que vous êtes en position de discuter alors répondez juste à ma question.

-Je n'en ai aucune envie. Je ne compte pas parler.

Je fais craquer ma nuque et je sens la rage monter en moi. Cet homme m'espionne et ne répond pas à une simple question ? Il souhaite me défier et ça va vite arriver. Je l'attrape par la gorge et lui serre suffisamment pour qu'il ne respire presque plus. Son visage devient rouge.

-Tu vas me répondre immédiatement. Ne joue pas ce jeu avec moi. C'est compris ?

Je lui jette un regard menaçant. Je le lâche et tousse pour récupérer son souffle.Ce n'ai pas parce que vous faites votre manège en me torturant que je dirais la moindre chose. Il garde la tête haute et me défier du regard. On va faire une autre tactique.

-Narco. J'ai une petite question. A tu une femme ou des enfants ?

Je vois une lueur d'effroi passer sur son visage pendant quelques secondes. J'ai toucher le bon sujet. Si il ne réponds pas à mes questions je serai obliger de m'en prendre à sa famille. Que ce soit sa femme, un enfant ou ses parents. On ne s'en prend pas a Marco Marchetti.

-Je...Je n'ai pas de femme et encore moins d'enfants.

Je le sens quand on me ment et là c'est le cas. Dommage pour lui.

-Alvaro ne se gênera pas de faire les recherches nécessaires, dis-je d'un petit sourire diabolique.

Je le vois déglutir et ses yeux se voilent d'une forte inquiétude.

-Non. S'il vous plaît. Ne vous n'en prenez pas à ma femme. Elle n'a rien fait. Ne la mêlée pas à cette histoire.

Ses supplications ne me touchent pas. Ça n'a sera pas la première fois que l'un de mes ennemis me supplie pour essayer de m'attendrir. Je ne me laisserai pas avoir. Je vois Alvaro se diriger vers son ordinateur. Il va sûrement faire les recherches demandées.

-Il vous suffit juste de répondre à mes questions. Ce n'est pas compliqué à comprendre.

Il secoue la tête. Ses yeux sont remplis de rage.

-Je ne peux pas. Mais vous n'avez pas intérêt à vous en prendre à ma femme sinon je vous tue.

-Tu ne me fais en aucunement peur. Maintenant répond !

-Allez-vous faire foutre.

Je lui envoie mon poing dans le visage et valse par terre entraîné par la chaise. Très bien il ne veut pas me répondre on va passer aux choses sérieuses.

-Luciano attache le aux chaînes. On ne défie pas un membre de la mafia. Il doit comprendre.mafia. Il doit comprendre.

Luciano l'attache alors qu'il est un peu sonné. Je lui déchire son tee-shirt et attrape un couteau.

-Dernière chance pour toi de répondre à mes questions à commencer par la première. Pourquoi tu m'espionnes ?

Je lui laisse quelques secondes pour répondre sans succès. Je pose ma lame sur son torse et lui lacère et des gouttes de sang tombent sur le béton. Sa mâchoire se contracte mais il ne fait aucun bruit. Je continue mon opération trois fois.

-Tu vas te décider à me répondre oui ou non ?

-Jamais. Je ne peux pas.

Je me craque la nuque agacée. Je pose le couteau et le frappe au torse. Violemment. Il pousse un juron. Je m'acharne sur lui. L'idée de savoir que cet homme a pu voir mon intérêt pour Alesia commence à m'inquiéter. Et s'il avait prévenu les frères Bianchi et qu'ils vont s'en prendre à elle pour m'atteindre ? Je dois la protéger et surtout arrêter de la mettre encore plus en danger. Mais avant ça je vais voir le père d'Alesia. J'ai des questions à lui poser sans que Alesia ne le sache.

My heart belongs to himOù les histoires vivent. Découvrez maintenant